Nigel PATRICK | ||
Acteur et réalisateur britannique | ||
Avec la désinvolture et l’élégance des grands acteurs britanniques, Nigel Patrick s’est brillamment imposé sur les planches avant de faire une carrière honorable d’une quarantaine de films. Acteur tout terrain, il a su se montrer un réalisateur efficace aussi bien dans la comédie que le film policier. Nigel Patrick, de son vrai nom Nigel Dennis Patrick Wemyss-Gorman est né le 2 mai 1912 à Londres. Fils de Thomas Wemyss Gorman et de l'actrice Dorothy Hilda Turner, il s’oriente très tôt vers le théâtre en jouant les pièces du répertoire. il fait ses débuts professionnels à l’âge de 20 ans dans The Life Machine et s’illustre dans de nombreuses pièces comme Half a Crown, Ringmaster, Roulette, La Dame de La Paz et Madmoiselle. Il obtient un énorme succès avec George et Margaret de Gerald Savory qu’il interprète pendant plus de deux ans. Il devient un jeune premier de premier plan en 1939 avec Tony Draws a Horse et Children to Bless You mais son activité est suspendue jusqu’après la Seconde Guerre Mondiale. Le séduisant jeune premier Engagé dans le Corps royal des Fusiliers du Roi, Nigel Patrick combat au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Italie. Il termine la guerre avec le grade de lieutenant-colonel. Il fait sa première apparition au cinéma comme journaliste dans Mme Pym de Scotland Yard qu’il a tourné en juillet 1939. Après la guerre, il joue dans deux téléfilms en direct et accompagne Anna Neagle et Michael Wilding dans Spring in Park Lane d’Herbert Wilcox. Séduisant et décontracté, il sert le film policier avec Le Nœud coulant auprès de Carole Landis, L’Homme à la cicatrice de Lance Comfort et The Jack of Diamonds de Vernon Sewell dont il écrit le scénario et les dialogues. Il passe sans difficulté d’un univers à l’autre avec Trio et Encore basés sur des histoires de W. Somerset Maugham au flamboyant Pandora d'Albet Lewin avec Ava Gardner ou les comédies populaires typiquement britanniques comme Histoires de jeunes femmes avec Audrey Hepburn, The Passionate Sentry avec Peggy Cummins ou Grand National Night avec Moira Lister. Il campe le jeune professeur de L’Ombre d’un homme auprès du génial Michael Redgrave. Militaire ou policier Nigel Patrick obtient le statut d’acteur britannique le plus populaire avec l’énorme succès du Mur du Son de David Lean auprès d’Ann Todd. Il ne néglige pas pour autant le théâtre avec Escapade et Birthday Honors. Il rejoint le prestigieux casting du film de guerre The Sea Shall Not Have Them et accompagne Richard Widmark dans Hold-up en plein ciel. Il passe à la réalisation avec la comédie noire Comment tuer un oncle à héritage ?. Il se rend à Hollywood pour donner la réplique à Montgomery Clift et Elizabeth Taylor dans L’Arbre de Vie d’Edward Dmytryk dans le rôle du professeur excentrique et libertin Jerusalem Stiles. Il devient espion pendant la seconde guerre mondiale en Hollande dans Cinq secondes à vivre auprès de Jeffrey Hunter, le superintendant Robert Hazar dans Opération Scotland Yard, le major Race dans Hold-up à Londres avec Michael Redgrave et sir Edward Clarke dans Le Procès d’Oscar Wilde face à James Mason. Il poursuit sa carrière scénique avec Green Room Rags, Le remarquable M. Pennypacker et L’Œuf. Nigel Patrick signe sa deuxième réalisation Johnny Nobody où il incarne le rôle principal d’un prêtre qui enquête sur un meurtre. Ses réalisations suivantes seront destinées au petit écran avec Present Laughter et Relatively Speaking. L'aboutissement d'une grande carrière théâtrale Dans les années soixante, il se consacre essentiellement au théâtre avec La Maîtresse d’école, Avanti !, Best of Friends, Reunion in Vienna, Habeus Corpus, The Pay-off et Peter Pan. Au cinéma, il tient le rôle d’un policier dans L’Indic de Ken Annakin, d’un militaire à Singapour dans Les Soldats vierges qui évoque l’insurrection malaise de 1950, du colonel Scott des services spéciaux dans L’Exécuteur de Sam Wanamaker et le Capitaine Hope dans La Bataille d’Angleterre de Guy Hamilton qui réunit toutes les sommités du cinéma et de la scène britannique. Il fait sa dernière apparition à 60 ans dans Le Piège, un thriller de John Huston avec Paul Newman et James Mason. Sa vie personnelle se résume à un seul mariage avec l’actrice Beatrice Campbell, le 12 janvier 1951 à Londres. Elle est sa partenaire dans Grand National Night de Bob McNaught en 1953. De leur union naissent deux enfants, Simon et Virginia Amanda. Ce couple stable vit ensemble à Londres jusqu’au décès de Beatrice le 10 mai 1979. Nigel Patrick décède deux ans plus tard d'un cancer du poumon, le 21 septembre 1981 à 69 ans. Il reste l’exemple même de l’élégance et la distinction britannique. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec David Lean |
1932 : All that is England de Ralph Smart (cm) 1939 : Mrs. Pym of Scotland Yard de Fred Ellis 1947 : La Dame prend le valet (Spring in Park Lane) d’Herbert Wilcox 1947 : Conditions difficiles (Uneasy terms) de Vernon Sewell 1947 : Le Nœud coulant (Noose) d’Edmond T. Gréville 1948 : L’homme à la Cicatrice (Silent Dust) de Lance Comfort 1948 : The Jack of Diamonds de Vernon Sewell 1949 : La Femme parfaite (The Perfect Woman) de Bernard Knowles 1949 : La Nuit recommence à l’aube (Morning Departure) de Roy Ward Baker 1950 : Trio (Trio) «Mr. Know-All» de Ken Annakin 1950 : Pandora (Pandora and the Flying Dutchman) d’Albert Lewin 1951 : L’ombre d’un homme (The Browning Version) d’Anthony Asquith 1951 : Encore (Encore) «The Ant and the Grasshopper» de Pat Jackson 1951 : Histoires de jeunes Femmes (Young Wives’ Tale) d’Henry Cass 1952 : The Passionate Sentry d’Anthony Kimmins 1952 : Le Mur du Son (The Sound Barrier) de David Lean 1952 : Meet me tonight, «Ways and means d’Anthony Pelissier 1952 : The Pickwick Papers de Noel Langley 1952 : Grand National Night de Bob McNaught 1953 : Le Cargo de la Drogue (Forbidden Cargo) d’Harold French 1953 : The Sea shall not have them de Lewis Gilbert 1954 : Hold-up en plein ciel (A Prize of Gold) de Mark Robson 1955 : Amour et Ski (All for Mary) de Wendy Toye 1956 : Comment tuer un Oncle à Héritage ? (How to murder a rich uncle ?) de Nigel Patrick 1957 : L’Arbre de Vie (Raintree County) d’Edward Dmytryk 1957 : Cinq Secondes à vivre (Count five and die) de Victor Vicas 1957 : Signes particuliers : Néant (The Man inside) de John Gilling 1958 : Opération Scotland Yard (Sapphire) de Basil Dearden 1959 : Hold-up à Londres (The League of Gentlemen) de Basil Dearden 1960 : Le Procès d’Oscar Wilde (The Trials of Oscar Wilde) de Ken Hughes 1961 : Johnny Nobody (Johnny Nobody) de Nigel Patrick 1963 : L’indic (The Informers) de Ken Annakin 1965 : Present Laughter de Nigel Patrick (tv) – 1966 : You’ll know me by the Stars in my Eyes d’Alvin Rakoff (tv) 1967 : Relatively speaking de Nigel Patrick (tv) – 1968 : Les Soldats Vierges (The Virgin Soldiers) de John Dexter 1969 : La Bataille d’Angleterre (Battle of Britain) de Guy Hamilton 1970 : L’exécuteur (The Executioner) de Sam Wanamaker 1971 : Toute la Ville danse (The Great Waltz) d’Andrew L. Stone 1972 : Histoires d’outre-tombe (Tales from the Crypt), «Blind Alleys» de Freddie Francis 1973 : Le Piège (The Mackintosh Man) de John Huston 1974 : A Kind of Bonus de Marc Miller (tv) 1977 : Banco à Las Vegas (Silver Bears) d’Ivan Passer 1981 : Blunt Instrument de Peter Cregeen (tv) Filmographie de Nigel PATRICK | |
Sommaire Acteurs > Sommaire Acteurs PQ > Contact |