Peter O'TOOLE | ||
Acteur britannique d'origine irlandaise | ||
Avec sa chevelure blonde brûlée, ses yeux plus bleus que la mer rouge, son teint hâlé grâce au soleil ou aux maquilleurs ?, son physique androgyne, son personnage ambigu de colonisateur anticolonial, Peter O’Toole conquiert les foules planétaires. Mais Lawrence d’Arabie sera sa gloire et sa malédiction, car pour beaucoup, le nom d’O’Toole restera lié à ce seul film. Peter Seamus O'Toole est né le 2 août 1932, à Galway dans le Connemara en Irlande. Fils de Patrick Joseph O’Toole, plaqueur de métal irlandais, joueur de football et bookmaker et de Constance Jane Ferguson, une infirmière écossaise, il grandit à Hunslet dans la banlieue de Leeds auprès de sa sœur aînée Patricia. Sa famille quitte Leeds au début dela Seconde Guerre mondiale et Peter O'Toole obtient un emploi de journaliste et photographe stagiaire au Yorkshire Evening Post. Il fait son service national dans la Navy. Un grand interprète de Shakespeare Peter O'Toole commence à travailler au théâtre et obtient la reconnaissance comme acteur shakespearien au Bristol Old Vic et avec la English Stage Company, avant d’incarner un soldat dans la série The Scarlet Pimpernel en 1954. Il apparaît sur scène dans Le Roi Lear, L’Officier recruteur, Major Barbara, Othello<, L’Esclave de la Vérité, En Attendant Godot, Amphytryon ’38 et Les Vacances. Il impressionne en Henry Higgins dans Pygmalion et Lysander dans Le Songe d’une Nuit d’été auprès de sa première femme l’actrice galloise Sian Phillips épousée en 1959 et mère de ses deux filles Kate et Patricia. L’acteur reconnu participe à de nombreuses adaptations télévisées dans des programmes du Armchair Theatre et du Sunday Night Theatre de la BBC. Il fait sa première apparition au cinéma en joueur de cornemuse dans Kidnapped aux côtés de Peter Finch. Il obtient un rôle plus conséquent dans Les Dents du Diable de Nicholas Ray auprès de son épouse et Anthony Quinn. Il continue à se produire à Stafford dans Le Marchand de Venise et Troilus et Cressida. Immortel Lawrence d'Arabie Peter O’Toole rejoint Aldo Ray et Elizabeth Sellars dans le thriller de braquage Le jour où l’on dévalisa la Banque d'Angleterre de John Guillermin. Il crée avec Jules Buck la société de production Tricolor. L’acteur trentenaire est choisi par David Lean pour incarner Lawrence d’Arabie, le héros de T. E. Lawrence. C’est la gloire immédiate et Peter O’Toole entre de plain pied dans la postérité. Il confirme son statut de star avec Becket auprès de Richard Burton, le film d’aventures Lord Jim de Richard Brooks et les comédies Quoi de neuf, Pussycat ? et Comment voler un million de dollars de William Wyler où il joue les élégants monte-en-l’air auprès d’Audrey Hepburn. Il est un des trois anges de La Bible de John Huston, Charles Edstaton dans La Grande Catherine avec Jeanne Moreau d’après G. B. Shaw, Henry II d’Angleterre dans Le Lion en Hiver avec Katherine Hepburn et l’enseignant du remake Au Revoir Mr Chips. Régulièrement nominé aux Oscars, il n’obtient jamais la fameuse statuette. Acteur génial et grand buveur Les années 70 sont marquées pour Peter O’Toole par une suite d’échecs, L’Homme de la Mancha avec Sophia Loren, Rosebud d’Otto Preminger où il remplace au pied levé Robert Mitchum) et Moi, Vendredi de Jack Gold. Le visage marqué par ses abus, il revient en grâce avec l’extravagant Caligula, Le Diable en boîte en cascadeur et Où est passé mon idole ? où il campe une star de cinéma vieillissante qui rappelle Errol Flynn. Il brûle ses derniers feux dans Le dernier Empereur de Bernardo Bertolucci avant de tomber dans un relatif anonymat à partir des années 2000. Il obtient sa dernière nomination pour son interprétation de Maurice dans Vénus de Roger Michell et donne sa voix à Ratatouille pour les studios Disney. Ses bouffées délirantes et son abus d’alcool ont raison de son mariage avec Sian Phillips en 1979. Il est à nouveau père de Lorcan avec le mannequin Karen Brown. Les médecins lui diagnostiquent un cancer de l’estomac en 1976. Après une intervention chirurgicale, l’acteur reprend ses activités jusqu’à sa retraite en 2012 après le tournage de Catherine d’Alexandrie de Michael Redwood. Peter O’Toole est décédé à l’hôpital Wellington de Londres, à l’âge de 81 ans, le 14 décembre. 2013 . Sa famille, selon la volonté de l’acteur disperse ses cendres à l'ouest de l'Irlande. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec David Lean |
1960 : L'Enlèvement de David Balfour (Kidnapped) de Robert Stevenson 1960 : Les Dents du diable (The savage innocents) de Nicholas Ray 1960 : The Day They Robbed the Bank of England de John Guillermin 1962 : Lawrence d’Arabie (Lawrence of Arabia) de David Lean 1964 : Becket (Becket) de Peter Glenville 1965 : Lord Jim (Lord Jim) de Richard Brooks 1965 : Quoi de neuf, Pussycat ? (What's New, Pussycat?) de Clive Donner 1965 : Le Chevalier des Sables (The Sandpiper) de Vincente Minnelli 1966 : Comment voler un million de dollars (How To Steal A Million?) de William Wyler 1966 : La Bible (La Bibbia / The Bible) de John Huston 1967 : Casino Royale (Casino Royale) de John Huston 1967 : La Nuit des généraux (The Night Of The Generals) d’Anatole Litvak 1968 : La Grande Catherine (Great Catherine) de Gordon Flemyng 1968 : Le Lion en hiver (The lion In Winter) de Anthony Harvey 1969 : Au-Revoir, monsieur Chips (Goodbye, Mr. Chips) d’Herbert Ross 1970 : Country Dance (Brotherly Love) de J. Lee Thompson 1971 : La Guerre de Murphy (Murphy’s War) de Peter Yates 1972 : Dieu et mon droit (The Ruling Class) de Peter Medak 1972 : L'Homme de la Manche (Man of the Mancha) d’Arthur Hiller 1972 : Au Bois lacté (Under Milk Wood) d’Andrew Sinclair 1975 : L'Île du maître (Man Friday) de Jack Gold 1975 : Rosebud (Rosebud) d’Otto Preminger 1976 : Foxtrot (The Far Side of Paradise) d’Arturo Ripstein 1978 : Le Jeu de la puissance (Power Play) de Martyn Burke 1979 : Caligula (Caligula) de Tinto Brass 1979 : L'Ultime Attaque (Zulu Dawn) de Douglas Hickox 1980 : Le Diable en boîte (The Stunt Man) de Richard Rush 1982 : Où est passée mon idole ? (My Favorite Years) de Richard Benjamin 1984 : Supergirl (Supergirl, the Movie) de Jeannot Szwarc 1985 : Creator (The Big Picture) d’Ivan Passer 1986 : Club Paradis (Club Paradise) d’Harold Ramis 1987 : Le Dernier Empereur (The Last Emperor) de Bernardo Bertolucci 1988 : High Spirits (High Spirits) de Neil Jordan 1989 : Clair (In una notte di chiaro di luna) de Lina Wertmüller 1990 : Les Ailes de la renommée (Wings Of Fame) d’Otakar Votocek 1990 : Le Voleur d’arc-en-ciel (The Rainbow Thief) d’Alejandro Jodorowsky 1991 : Isabelle Eberhardt (Isabelle Eberhardt) d’Ian Pringle 1991 : Ralph super King (King Ralph) de David S. Ward 1992 : Rebecca’s Daughters de Karl Francis 1992 : The Seventh Coin de Dror Soref 1997 : Le Mystère des fées, Une histoire vraie de Charles Sturridge 1998 : Phantoms (Dean Koontz’s Phantoms) de Joe Chappelle 1998 : The Manor de Ken Barris 1999 : Molokai: The Story of Father Damien de Paul Cox 2001 : The final curtain de Patrick Harkins 2002 : Au Cœur du Rock (Rock my world ou Global Heresy) de Sidney J. Furie 2003 : Bright Young Things de Stephen Fry 2004 : Troie (Troy) de Wolfgang Petersen 2005 : Lassie (Lassie) de Charles Sturridge 2006 : Esther, reine de Perse (One Night with the King) de Michael O. Sajbel 2006 : Vénus (Venus) de Roger Michell 2007 : Stardust, le mystère de l'étoile (Stardust) de Matthew Vaughn 2008 : Dean Spanley (My Talks with Dean Spanley) de Toa Fraser 2008 : Christmas Cottage (Christmas Cottage) de Michael Campus 2009 : Eager to Die de Michael Mandell 2009 : Eldorado (Highway to Hell) de Richard Driscoll 2012 : Cristeros (For Greater Glory) de Dean Wright 2013 : The Whole World at Our Feet de Salamat Mukhammed-Ali 2014 : Katherine of Alexandria de Michael Redwood 2018 : Katherine of Sinai de Michael Redwood Télévision : 1958 : Les Frères Castiglioni (The Castigliioni Brothers) de Frank Dunlop 1959 : Le Mouron rouge (The Scarlet Pimpernel) de David MacDonald 1960 : Siwan, la fille du Roi (Siwan, the King’s Daughter) de Saunders Lewis 1967 : Present Laughter de Gordon Flemyng 1976 : Chasse à l’Homme (Rogue Male) de Clive Donner 1980 : Strumpet City (Strumpet City) de Tony Barry 1981 : Masada (Masada) de Boris Sagal 1982 : Man and Superman de Patrick Dromgoole & Alex Kirby 1983 : Svengali (Svengali) d’Anthony Harvey 1983 : Pygmalion (Pygmaliono) d’Alan Cooke 1990 : Au loin la liberté (Crossing to Freedom) de Norman Stone 1995 : Heavy Weather de Jack Gold 1996 : Les Voyages de Gulliver (Gulliver’s Travels) de Charles Sturridge 1998 : La Dynastie des Carey-Lewis, Le Grand Retour (Coming Home) de Giles Foster 1999 : Jeffrey Bernard is unwell de Peter O’Toole et Tom Kinninmont 1999 : Jeanne d’Arc (Joan of Arc) de Christian Duguay 2002 : L’Éducation de Max Bickford (The Education of Max Bickford) de Nicole Yorkin 2002 : Le Rideau final (The Final Curtain) de Patrick Harkins 2003 : Hitler, La Naissance du mal (Hitler the Rise of Evil) de Christian Duguay 2003 : Imperium Augustus (Imperium Augustus) de Roger Young 2005 : Casanova (Casanova) de Russell T Davies 2008 : Les Tudors (The Tudors) de Jeremy Prodeswa 2009 : Iron Road (Iron Road) de David Wu Filmographie de Peter O'TOOLE |
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