Margaret O'BRIEN | ||
Actrice américaine | ||
Margaret O’Brien était une délicieuse petite fille, tendre, fine, espiègle, aux nattes sagement tressées, une petite Mary Ingalls avant l’heure. Elle aura marqué de la fraîcheur de son enfance les écrans des années quarante. Mais contrairement à ses concurrentes Liz Taylor, June Allyson ou Natalie Wood, elle n’a jamais adopté une posture de star. Le passage à l’âge adulte l’a irrémédiablement poussée vers l’oubli. C’est à San Diego en Californie que la petite Angela Maxine O’Brien voit le jour le 15 janvier 1937. Son père, un irlandais est acrobate dans un cirque mais décède peu avant sa naissance. Sa mère, d’origine espagnole s’est fait connaître sous le nom de Gladys Flores avec sa sœur Marissa dans un numéro de danseuses de Flamenco. Angela reçoit une éducation stricte dans la religion catholique. À quatre ans, elle commence à faire la couverture des magazines de mode pour enfants ! Apprenant que le Departement Cinématographique du Gouvernement Américain est à la recherche d’une gamine, Maman présente son petit bijou, qui brille déjà de mille feux. Ainsi repéré par les producteurs de la Metro-Goldwyn-Mayer, le joyau apparaît fugitivement dans Babes on Broadway. L’année suivante, Angela se voit gratifiée d’une participation déjà plus prononcée dans Journey for Margaret avec Robert Young. Le prénom de l’héroïne, devenu très populaire deviendra son nom d’artiste. D’Angela à Margaret Prenant les affaires en mains, maman Gladys fait office d’agent, de trésorière et de répétitrice, faisant ainsi répéter ses textes à son enfant qui ne sait pas encore lire. Dans Dr.Gillespie’s Criminal Case, la gamine se retrouve face au médecin détective personnifié par le géant Lionel Barrymore, Elle joue avec une fraîcheur et un naturel qui vont la rendre incontournable, présentant la particularité de pouvoir pleurer à la demande, avec une facilité déconcertante. Un don qu’elle partage avec June Allyson et les studios n’auront de cesse de les mettre en concurrence pour optimiser leur performance. En 1943, elle prononce de façon dramatique le fameux discours de Gettysburg dans un court métrage de propagande où ses parents sont James Cagney et Ann Sothern. On retrouve la fillette à l’affiche de Madame Curie où elle se glisse avec conviction dans la peau de notre grande scientifique, campe Adèle, une jeune française avec un adorable accent dans Jane Eyre et participe à la Parade aux étoiles qui distrait les soldats et leur famille en temps de guerre. En grandissant, Margaret prend de l’assurance, suit des cours de chant, de danse et d’art dramatique. Dans Le chant du Missouri de Vincente Minnelli, elle se nomme Tootie, la petite sœur de Judy Garland et s’y montre si convaincante que l’académie des oscars décide de lui attribuer une fameuse statuette qu’elle se fera voler avant de la récupérer par hasard quelque 50 ans plus tard ! Le rôle de Tootie constituera certainement le sommet de sa courte carrière. La même année, elle donne la réplique à Charles Laughton dans Le fantôme de Canterville et à Edward G. Robinson dans Nos vignes ont de tendres grappes. Difficile de grandir Margaret souffle les 12 bougies en 1949. Elle partage de manière émouvante Le Jardin secret avec le jeune Brian Roper et devient l’une des Quatre filles du docteur March aux côtés de June Allyson, Elizabeth Taylor et Janet Leigh. Tout va encore bien pour la jeune adolescente le public l’adore, on fabrique des poupées à son effigie. Les fillettes veulent copier sa coiffure et ses vêtements. Hélas pour Margaret, le passage à l’adolescence va s’avérer fatal. La MGM n’insiste pas pour la garder et le contrat qui la liait à la grande maison de production sera bien vite oublié. Elle tourne au Japon Futari no hitomi et Georges Cukor lui donnera bien une nouvelle chance avec La diablesse en collants roses. La jeune femme se tournera alors vers la télévision qui lui offrira de nombreuses opportunités dans des séries comme Perry Mason, Rawhide ou L’Homme de Fer où elle joue une meurtrière complice d’un trafiquant de drogue. Mariée une première fois en 1959 à Harold Allen Jr, elle divorce en 1968. Elle épouse ensuite Roy Thorsen, une union qui aura pour fruit sa fille unique, Mara Tolene Thorsen, née en 1977, alors que l’ancienne star est désormais quadragénaire. Heureusement, contrairement aux autres enfants star, elle sera à l’abri du besoin grâce à la prudence de ses proches qui auront su préserver ses intérêts. La gamine lumineuse, révélée par Vincente Minnelli est devenue une femme active pour la télévision et dans plusieurs œuvres caritatives. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec Greer Garson et Mervyn LeRoy |
1941 : Débuts à Broadway (Babes on Broadway) de Busby Berkeley 1942 : Journey for Margaret de W. S. Van Dyke 1943 : You, John Jones!, court métrage de Mervyn LeRoy 1943 : Dr. Gillespie's Criminal Case de Willis Goldbeck 1943 : Madame Curie (Madame Curie) de Mervyn LeRoy 1943 : L'Ange perdu (Lost Angel) de Roy Rowland 1943 : La Parade aux étoiles (Thousands Cheer) de George Sidney 1944 : Jane Eyre (Jane Eyre) de Robert Stevenson 1944 : Le Fantôme de Canterville (The Canterville Ghost) de Jules Dassin 1944 : Le Chant du Missouri (Meet Me in St. Louis) de Vincente Minnelli 1944 : Tendre symphonie (Music for Millions) d’Henry Koster 1945 : Notre vigne a de tendres grappes (Our Vines have tender grapes) de Roy Rowland 1946 : L'Ange et le Bandit (Bad Bascomb) de S. Sylvan Simon 1946 : Three Wise Fools d’Edward Buzzell 1947 : La Danse inachevée (The Unfinished Dance) d’Henry Koster 1948 : Big City de Norman Taurog 1948 : Tenth Avenue Angel de Roy Rowland 1949 : Les Quatre Filles du docteur March (Little Women) de Mervyn LeRoy 1949 : Le Jardin secret (The Secret Garden) de Fred M. Wilcox 1951 : Her First Romance de Seymour Friedman 1952 : Futari no hitomi de Shigeo Nakaki 1956 : Glory (Glory) de David Butler 1958 : Les 4 Filles du Dr March (Little Women) de William Corrigan (tv) 1960 : La Diablesse en collant rose (Heller in Pink Tights) de George Cukor 1960 : Maggie (Maggie) de Rod Amateau (tv) 1974 : Annabelle Lee d’Harold Daniels et Gene Nash 1981 : Amy (Amy) de Vincent McEveety 1996 : Sunset After Dark de Mark J. Gordon 2002 : Dead Season de Sawa Kulish 2009 : Dead in Love de Chris Watson 2010 : Frankenstein Rising d’Eric Swelstad 2017 : Docteur Jekyll et monsieur Hyde (Dr Jekyll and Mr Hyde) de Luciano Barsuglia 2017 : Halloween Pussy Trap Kill Kill de Jared Cohn 2018 : Prepper’s Grove de Lisa Enos 2018 : This is our Christmas de Chrisitan Filippella 2018 : Impact Event de B. Luciano Barsuglia Filmographie de Margaret O'BRIEN | |
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