Hugh O'BRIAN
 Acteur américain
Hugh O’Brian fait partie de ces figures emblématiques de la série B des années cinquante avec son physique de dur avant de connaître la célébrité en incarnant Wyatt Earp à la télévision. Mais cet homme de conviction qui s’illustra pendant la deuxième guerre mondiale et se destinait à une carrière d’avocat a montré qu’il était un homme de cœur engagé dans des œuvres caritatives d’envergure.
Né Hugh Charles Krampe, il voit le jour à Rochester dans l’état de New York, le 19 avril 1925. Son père, Hugh John Krampe est un officier du Corps des Marines décrit par son fils comme « l'un des hommes les plus durs qu'il ait jamais connu ». Sa mère Edith Lillian Kamp née Marks est femme au foyer. La famille déménage souvent au gré des affectations du père, à Lancaster en Pennsylvanie en 1930, puis à Winnetka ans l’Illinois. Il fait ses études à l'École militaire de Kemper à Boonville dans le Missouri où il pratique le football, le basket-ball, la lutte et l'athlétisme. Il abandonne ses études universitaires à Cincinnati pour s’enrôler dans le Corps des Marines pendant la seconde guerre mondiale. Après le conflit, le sergent Hugh Krampe envisage une carrière d’avocat et reprend ses études à Yale.
Présence virile dans la série B
Hugh rencontre les apprenties actrices Ruth Roman et Linda Christian et remplace un acteur dans la pièce Home and Beauty de Somerset Maugham où il partage l’affiche avec Ida Lupino. Il adopte comme pseudonyme le nom de famille de sa mère, O’Brien mais mal orthographié O’Brian, il décide de conserver ce nom. Il parfait sa formation à UCLA et fait de la figuration dans Captif en Mer. Il est choisi pour jouer Len Rendall atteint de polio dans la première réalisation d’Ida Lupino Je veux vivre. Avec son allure robuste de dur, grand et viril à la machoire carrée, il s’impose rapidement à Universal dans des rôles de jeunes premiers comme le saoulard dans le western Beyond the Purple Hills, le soldat de cavalerie dans Little Big Horn, le soldat Wilson dans Les Conducteurs du Diable, le médecin d’Ardente jeunesse. Grimé en guerrier Séminole, il participe à L’expédition de Fort King de Budd Boeticcher qu’il retrouve en lieutenant Lamar dans Le Déserteur de Fort Alamo. Il est une des victimes du psychopathe joué par Robert Evans dans Le Tueur à la voix douce de Gordon Douglas. Malgré une présence indéniable, les films de Hugh O’Brian ne dépasse pas le stade de la série B mais lui permet d’aborder tous les genres, du western comme L’Heure de la Vengeance, Soulèvement en Arizona, Le Justicier impitoyable, Taza fils de Cochise de Douglas Sirk, La Brigade héroïque de Raoul Walsh, La Rivière sanglante, La Lance brisée d’Edward Dmytryk ou Le dernier Cheyenne face à Jeffrey Hunter, à la comédie comme Le joyeux Charlatan, Sally et Sainte-Anne, Tout fou, tout flamme ou La joyeuse Parade.
Le populaire Wyatt Earp
Hugh O’Brian s’éloigne des studios de cinéma quand la télévision lui propose d’incarner Wyatt Earp, une série qui rencontre un succès phénoménal à partir de 1955. Des décennies plus tard, il reprend le rôle dans deux épisodes de la série télévisée Guns of Paradise en 1990, le téléfilm The Gambler Returns en 1991 et le film indépendant Wyatt Earp : Return to Tombstone en 1994 qui utilise des séquences d'archives colorisées de la série originale. Hugh O’Brian participe à de nombreux programmes comme les shows de Nat King Cole, Jackie Gleason, Ed Sullivan et Dinah Shore Chevy. Il est la vedette de la série Search qui ne dure qu’une saison en 1972. En 1977, il joue le dernier personnage que John Wayne ait tué à l'écran dans Le dernier des Géants de Don Siegel. On le retrouve en homme de loi dans la comédie Jumeaux avec Arnold Schwarzenegger et Danny DeVito.
Mariage tardif
À l'âge de 81 ans, Hugh O'Brian épouse sa compagne depuis 18 ans, Virginia Barber , enseignante de profession le 25 juin 2006. C’est son premier et unique mariage. L’acteur consacre une grande partie de sa vie à la fondation HOBY, la Hugh O'Brian Youth Leadership Foundation destinée à aider des étudiants défavorisés à accéder aux études supérieures. Hugh O’Brian décède à son domicile de Beverly Hills, à l’âge vénérable de 91 ans, le 5 septembre 2016.


FILMOGRAPHIE :

Avec Otto Preminger
1948 : Captif en mer (Kidnapped) de William Beaudine
1949 : Je veux vivre (Never fear) d’Ida Lupino
1949 : Mort à l’arrivée (D.O.A.) de Rudolph Maté
1950 : Vingt-quatre heures chez les martiens (Rocketship XM) de Kurt Neumann
1950 : Beyond the Purple Hills de John English
1950 : Le Retour de Jesse Jame (The Return of Jesse James) d’Arthur Hilton
1950 : La vallée de la vengeance (Vengeance valley) de Richard Thorpe
1951 : Buckaroo Sheriff of Texas de Philip Ford
1951 : Alerte aux garde-côtes (Fighting Coast Guard) de Joseph Kane
1951 : Little Big Horn (The fighting Seventh) de Charles Marquis Warren
1951 : Ardente jeunesse (On the Loose) de Charles Lederer
1951 : La caverne des hors-la-loi (Cave of the Outlaws) de William Castle
1951 : À feu et à sang (The Cimarron Kid) de Budd Boetticher
1952 : Au mépris des lois (The Battle at Apache Pass) de George Sherman
1952 : Les conducteurs du diable (Red Ball Express) de Budd Boetticher
1952 : Sally et Sainte-Anne (Sally and Ste-Anne) de Rudolph Maté
1952 : Le fils d’Ali Baba (Son of Ali Baba) de Kurt Neumann
1952 : Les Boucaniers de la Jamaïque (Yankee Buccaneer) de Frederick De Cordova
1952 : L’Heure de la Vengeance (The Raiders) de Lesley Selander
1952 : Le joyeux Charlatan (Meet me at the Fair) de Douglas Sirk
1952 : Victime du destin (The lawless Breed) de Raoul Walsh
1952 : L’Expédition de Fort King (Seminole) de Budd Boetticher
1953 : Le Déserteur de Fort Alamo (The Man from the Alamo) de Budd Boetticher
1953 : Soulèvement en Arizona (The Stand for Apache River) de Lee Sholem
1953 : Le Justicier impitoyable (Back to God’s Country) de Joseph Pevney
1953 : Taza, fils de Cochise (Taza, Son of Cochise) de Douglas Sirk
1953 : La Brigade héroïque (Saskatchewan) de Raoul Walsh
1953 : Tout fou, tout flamme (Fireman save my Child) de Leslie Goodwins
1954 : La Rivière sanglante (Drums across the River) de Nathan Juran
1954 : La Lance brisée (Broken Lance) d’Edward Dmytryk
1954 : La joyeuse Parade (There’s no Business like Show Business) de Walter Lang
1954 : Le dernier Cheyenne (White Feather) de Robert D. Webb
1955 : Whisky, miracles et revolvers (The Twinkle in God’s Eye) de George Blair
1956 : Graine de shérif (The Brass Legend) de Gerd Oswald
1958 : Le Tueur à la voix douce (The Fiend who walked the West) de G Douglas
1959 : Ne tirez pas sur le bandit (Alias Jesse James) de Norman Z. McLeod
1962 : Les Filles de l’Air (Come fly with me) d’Henry Levin
1963 : Assassinat à Rome (Il segreto del vestito rosso) de Silvio Amadio
1964 : Première victoire (In Harm’s Way) d’Otto Preminger
1965 : L’amour à plusieurs visages (Love has many Faces) d’Alexander Singer
1965 : Dix petits indiens (Ten little Indians) de George Pollock
1966 : La Baie du guet-apens (Ambush Bay) de Ron Winston
1967 : Le crime était presque parfait (Dial M for Murder) de David Llewelyn Moxey (tv)
1967 : Cow-boys de la brousse (Africa, Texas style !) d’Andrew Marton
1968 : Strategy of Terror de Jack Smight
1970 : Femmes sauvages (Wild Women) de Don Taylor
1974 : Le Jeu de la mort (The Game of Death) de Robert Clouse & Bruce Lee
1975 : Les Mercenaires (Killer Force) de Val Guest
1976 : Le Dernier des Géants (The Shootist) de Don Siegel
1988 : Jumeaux (Twins) d’Ivan Reitman
1988 : Doin’ time on Planet Earth de Charles Matthau


Filmographie de Hugh O'BRIAN
 
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