![]() | Rick MORANIS | |
Acteur et scénariste canadien | ||
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Grande vedette comique des années 80, Rick Moranis a figuré dans les franchises les plus lucratives comme Ghostbusters ou Chérie j’ai rétréci les gosses. Mais le trublion à lunettes a commencé une longue pause en 1997 après le décès de sa femme pour se consacrer à ses deux enfants. Frederick Allan Moranis est né le 18 avril 1953 à Toronto dans une famille juive. Il rencontre dès l'école primaire Geddy Lee, leader du groupe de rock Rush. Il débute sa carrière artistique comme disc-jockey à la radio de Toronto au milieu des années 1970. Un showman canadien Rick Moranis s’associe au milieu des années 70 avec Rob Cowan qui partage son même goût pour le délire parodique. Le tandem se produit à la télévision où leur parodie de Hockey Night est très populaire au Canada. En 1977, il fait équipe avec Ken Finkleman, scénariste, réalisateur et interprète originaire de Winnipeg. Connu pour l’émission Midweek, Finkleman et Moranis développent une série de sketches irrévérencieux et loufoques. Il tente une carrière solo à partir de 1980 en rejoignant le casting de Second City. Il s’illustre dans des imitations de Woody Allen ou George Carlin. Il fait équipe avec Dave Thomas sous le surnom des Mackenzie Brothers. Bob et Doug acquièrent rapidement une grande popularité. Le hit S.O.S. Fantômes Bob Moranis fait sa première apparition au cinéma en 1984 en manager de la chanteuse Diane Lane dans Les Rues de Feu de Walter Hill. Il forme la même année avec Bill Murray, Dan Aykroyd et Harold Ramis le quatuor gagnant de S.O.S. Fantômes où il est le comptable Louis Tully qui se prétend le « maître des clefs ». Malgré sa participation au triomphe de ce blockbuster, Moranis essuie plusieurs refus dont le concierge de Breakfast Club dont il est débarqué après une semaine de tournage. Il compose des personnages comiques dans Attention Délires, Comment claquer un million de dollars par jour, Head Office de son copain Ken Finkleman, Club Paradis d’Harold Ramis et La Petite Boutique des Horreurs de Frank Oz. En 1989, il retrouve ses complices dans SOS Fantômes 2 toujours signé Ivan Reitman. Le scientifique lunaire Wayne Szalinski En 1989, Rick Moranis triomphe à nouveau au box-office avec son rôle de lunaire scientifique bricoleur de génie Wayne Szalinski dans Chérie, j’ai rétréci les gosses. Pourtant le pitch est dévoilé par le titre mais les truquages, l’inventivité et le dynamisme de Joe Johnston font de cette comédie familiale un des énormes succès de l’année. Le filon est exploité à nouveau dans Chérie, j’ai agrandi le bébé et Chérie, nous avons rétrécis à la télévision. Il participe même à une attraction Disney appelée Chérie, j’ai rétréci le public. Au sommet de sa popularité, le sympathique acteur n’est pas épargné dans sa vie personnelle. Marié à la créatrice de maquillage Ann Belsky depuis 1986, Rick Moranis est le père d’une fille Rachel et d’un fils Mitchell. Mais son épouse, atteinte d’un cancer décède en février 1991. L’acteur décide de mettre sa carrière en veilleuse pour devenir un père célibataire à temps plein. Il renonce à incarner Phil Berquist dans La Vie, l’Amour, les Vaches, remplacé par Daniel Stern. Une longue trève Les derniers rôles de Rick Moranis au cinéma sont des échecs. La suite Chérie, j’ai agrandi le bébé n’atteint pas les espérances, Grandeur et Descendance malgré un scénario du Monty Python Eric Idle ne convainc pas et Les Petits Géants de Duwayne Dunham est un film sportif pour gamins assez convenu. En voyant Le Souffre-douleur de Steve Miner, il est évident que le cœur n’y est plus. À partir des années 2000, il prête sa voix à des personnages d’animation comme Frère des Ours pour les studios Disney. Après avoir décliné une invitation à faire une apparition dans Ghostbusters en 2016, Rick Moranis précise que malgré sa pause, il n'a, en fait, pas pris sa retraite du cinéma, mais devient plus sélectif quant à ses futurs rôles. En 2005, Rick Moranis sort un album intitulé The Agoraphobic Cowboy, qui contient des chansons country dans la tradition comique des auteurs-compositeurs-interprètes Roger Miller, Kinky Friedman et Jim Stafford. En novembre 2007, il retrouve Dave Thomas pour un spécial 24e anniversaire de Bob et Doug McKenzie. FILMOGRAPHIE : | |
![]() Avec Ivan Reitman |
1981 : Tron (Tron) de Steven Lisberger 1982 : Twilight Theatre de Perry Rosemond (tv) 1983 : Bob & Doug McKenzie (Strange Brew) de Dave Thomas et Rick Moranis 1984 : Les Rues de feu (Streets of Fire) de Walter Hill 1984 : SOS Fantômes (Ghost Busters) d'Ivan Reitman 1984 : Attention délires ! (The Wild Life) d'Art Linson 1984 : Hockey Night (Hockey Night) de Paul Shapiro (tv) 1985 : La Dernière Polka (The Last Polka) de John Blanchard (tv) 1985 : Comment claquer un million de dollars par jour (Brewster's Millions) de Walter Hill 1985 : Quartier général (Head Office) de Ken Finkleman 1986 : Club Paradis (Club Paradise) d’Harold Ramis 1986 : La Petite boutique des horreurs (Little shop of horrors) de Frank Oz 1987 : La Folle Histoire de l'espace (Spaceballs) de Mel Brooks 1989 : SOS Fantômes 2 (Ghostbusters II) d'Ivan Reitman 1989 : Chérie, j'ai rétréci les gosses (Honey, I Shrunk the Kids) de Joe Johnston 1989 : Portrait craché d'une famille modèle (Parenthood) de Ron Howard 1989 : Rocket Boy (The Rocket Boy) de John Blanchard & Peter Hudecki (tv) 1990 : Un pourri au paradis (My Blue Heaven) d’Herbert Ross 1991 : Los Angeles Story (L.A. Story) de Mick Jackson 1992 : Chérie, j'ai agrandi le bébé (Honey, I Blew Up the Kid) de Randal Kleiser 1993 : Grandeur et descendance (Splitting Heirs) de Robert Young 1994 : La Famille Pierrafeu (The Flintstones) de Brian Levant 1994 : Les Petits Géants (Little Giants) de Duwayne Dunham 1996 : Le Souffre-douleur (Big Bully) de Steve Miner 1997 : Chérie, nous avons été rétrécis (Honey, We Shrunk Ourselves) de Dean Cundey (tv) 2020 : Mint Mobile de Bryan Rowland Filmographie de Rick MORANIS | |
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