Jeanette MacDONALD
 Actrice et chanteuse américaine
Cantatrice et actrice américaine célèbre surtout pour les comédies musicales filmées dans les années 1930 avec Maurice Chevalier et Nelson Eddy, Jeanette MacDonald a profondément modifier la perception populaire du bel canto dans les salles de cinéma. Récompensée par trois disques d’or, elle se produisit également à l’opéra, en concert, à la radio et à la télévision. Benjamine des trois filles de Daniel et Anna MacDonald, ouvriers d’usine, Jeanette MacDonald est née le 18 juin 1903, à Philadelphie. Passionnée par le chant, elle prend des leçons auprès d’Al White fait ses premières apparitions sur scène lorsqu’elle est encore une petite fille. Elle se produi dans des groupes de jeunes artistes dans des music-halls comme les Six Sunny Song Birds de 1911 à 1913 et les Seven Merry Youngsters en 1914. Mais, après un procès intenté par une association luttant contre l’exploitation commerciale des enfants, elle doit abandonner momentanément le monde du spectacle et continuer ses études.
Jeanette MacDonald retourne sur les planches en 1919 et se fait progressivement un nom au cours des années vingt. Sa voix magnifique et sa beauté la font accéder parmi les reines de Broadway et remporte un très grand succès avec Sunny Days en 1928. Irène et Tip-Toes confirment son statut de star de l'opérette. La firme Lux la choisit pour faire la publicité de leur fameux savon pour la première fois en mai 1928 et Hollywood s’intéresse à elle. Jeanette MacDonald débute à l’écran en 1929 à la Paramount dans Parade d’amour d’Ernst Lubitsch, qui en fait une star auprès du français Maurice Chevalier. À cette époque, elle travaille essentiellement pour cette compagnie mais tourne aussi pour la United Artists dans Les Affaires d’Annabelle et la Fox.
Le rossignol et le Lion
Jeanette MacDonald signe pour la MGM et inaugure son contrat avec Le chat et le violon de William K. Howard et La veuve joyeuse d’Ernst Lubitsch. On peut noter qu’elle ne se fait pas remplacer dans les versions françaises d’Aimez-moi ce soir de Rouben Mamoulian et La veuve joyeuse où elle est à nouveau la partenaire de Maurice Chevalier, ce qui donne l’occasion au public francophone de l’entendre s’exprimer dans la langue de Molière avec un charmant accent. En 1934, sa carrière prend une orientation nouvelle lorsqu’on l’associe à Nelson Eddy dans La fugue de Mariette, qui remporte un triomphe. Alors que, jusque-là, c’était surtout dans les grandes villes américaines et en Europe qu’elle connaissait sa plus grande popularité, elle touche soudainement un plus large public, qui s’entiche de ce nouveau couple cinématographique et de la nouvelle personnalité plus chaleureuse et moins sophistiquée de l’actrice. Jeanette MacDonald et Nelson Eddy sont encore les vedettes de sept autres films dont Le Chant du Printemps de Robert Z. Leonard considéré comme l'une des meilleurs comédies musicales et La belle cabaretière de Robert Z. Leonard. De temps à autre, on peut encore retrouver la comédienne sans son partenaire attitré dans le spectaculaire San Francisco avec Clark Gable et Spencer Tracy qui relate le célèbre tremblement de terre du début du siècle ou L’Espionne de Castille en révoltée pendant l’époque napoléonienne.
Sur scène et sur microsillon
Jeanette épouse l’acteur Gene Raymond en 1937, mettant un temps en retrait son association avec Nelson Eddy avec qui elle est néanmoins réunie dans L’Île des Amours et La Fille du Far-West. Elle est l’une des premières stars se produisant en Technicolor. Pendant la guerre elle fonde le Women's Volontary Servie et l'Army Emergency Relief réunissant des fonds pour l'effort de guerre. La réussite commerciale de ses films finit par baisser, le bel canto ne faisant plus recette et la star vieillissante n'a plus la fraîcheur de ses premiers succès. La MGM la laisse partir en 1942. Dès lors, jusqu’à la fin des années 1950, c’est surtout dans des tours de chant que ses fans peuvent continuer à lui manifester toute leur admiration. Jeanette MacDonald s’essaie même à quelques reprises à l’opéra avec deux œuvres de Gounod, Roméo et Juliette et Faust. Elle participe à plusieurs émissions télévisées. Au cinéma, on la revoit dans son propre rôle dans Hollywood Parade, en mère de famille dans Cupidon mène la danse et aux côtés de la célèbre colley Lassie dans Lassie Perd et gagne en 1949. Jeanette MacDonald meurt des suites d’une chirurgie cardiaque le 14 janvier 1965, à Houston au Texas. Malgré sa fidélité amicale ou amoureuse à Nelson Eddy, elle était toujours mariée à Gene Raymond.


FILMOGRAPHIE :

Avec Ernst Lubitsch
et Maurice Chevalier
1929 : Parade d’amour (The Love Parade) d’Ernst Lubitsch
1930 : Le Roi des Vagabonds (The Vagabond King) de Ludwig Berger
1930 : Let's Go Native de Leo McCarey
1930 : Monte-Carlo (Monte Carlo) d’Ernst Lubitsch
1930 : Une Fiancée en Loterie (The Lottery Bride) de Paul Stein
1930 : L'Amant de minuit (Oh, for a Man!) d’Hamilton MacFadden
1931 : Don’t Bet on Women de William K. Howard
1931 : Les Amours d’Annabelle (Annabelle’s Affairs) d’Alfred L. Werker
1932 : Une heure près de toi (One Hour with You) d’Ernst Lubitsch
1932 : Aimez-moi ce soir (Love me tonight) de Rouben Mamoulian
1934 : Le Chat et le violon (The Cat and the Fiddle) de William K. Howard
1934 : La Veuve joyeuse (The Merry Widow) d’Ernst Lubitsch
1934 : La Veuve joyeuse d’Ernst Lubitsch (version française)
1935 : La Fugue de Mariette (Naughty Marietta) de W. S. Van Dyke
1936 : Rose-Marie (Indian Love Call) de W. S. Van Dyke
1936 : San Francisco (San Francisco) de W. S. Van Dyke
1937 : Le Chant du printemps (Maytime) de Robert Z. Leonard
1937 : L'Espionne de Castille (The Firefly) de Robert Z. Leonard
1938 : La Belle Cabaretière (The Girl of the golden West) de Robert Z. Leonard
1938 : Amants (Sweethearts) de W. S. Van Dyke
1939 : Emporte mon cœur (Broadway serenade) de Robert Z. Leonard
1940 : L’Île des amours (The New Moon) de Robert Z. Leonard
1940 : Chante mon amour ou Douce Amère (Bitter Sweet) de W. S. Van Dyke
1941 : Chagrins d’amour (Smilin' Through) de Frank Borzage
1942 : Ma femme est un ange (I married an Angel) de W. S. Van Dyke
1942 : Cairo (Cairo) de W. S. Van Dyke
1944 : Hollywood Parade (Follow the Boys) d’A. Edward Sutherland
1948 : Cupidon mène la danse (Three Daring Daughters) de Fred M. Wilcox
1949 : Lassie perd et gagne (The Sun Comes Up) de Richard Thorpe


Filmographie de Jeanette MACDONALD
 
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