Diana LYNN
 Actrice et musicienne américaine
Pianiste prodige, la jolie Diana Lynn a été surnommée par le magazine Parents, la plus talentueuse actrice juvénile en 1942. Sa carrière s’arrêta alors qu’elle n’avait pas trente ans mais reste un bouquet de fraîcheur dans le cinéma des années cinquante.
Diana Lynn, de son vrai nom Dolores Eartha Loehr voit le jour à Los Angeles, le 5 juillet 1926. Son père, Louis Loehr travaille dans le pétrole et sa mère, Martha Loehr, est une pianiste de concert. La petite Dolores commence à prendre des cours de piano à l'âge de 4 ans et quand elle a douze ans, elle joue avec le Los Angeles Junior Symphony Orchestra.
Débuts au clavier
Diana Lynn apparaît au piano dans Mélodie de la jeunesse d’Archie Mayo et accompagne Susanna Foster dans Magie musicale. Paramount Pictures, séduit par sa frimousse espiègle et ses yeux clairs lui signe un contrat et change son nom en Diana Lynn. Ses premiers rôles lui permettent de montrer sa personnalité et de développer ses compétences d'actrice. Ses scènes comiques dans Ginger Rogers dans Uniformes et jupons courts de Billy Wilder définissent son sens du comique. Elle remporte un succès exceptionnel dans le rôle de la petite sœur à la langue bien pendue de Betty Hutton dans Miracle au Village de Preston Sturges. Elle apparaît aux côtés de Gail Russell dans deux films Our Hearts Were Young and Gay et Our Hearts Were Growing Up, où femmes-enfants naïves, elle multiplient les mésaventures. Elle dirige un orchestre féminin dans Un Cœur aux Enchères d’Hal Walker aux côtés de Veronica Lake et connaît ses premiers émois amoureux auprès de Sunny Tufts dans Easy come, Easy go de John Farrow.
Vedette de la Paramount
À 20 ans, il est temps de passer à l’âge adulte. Diana Lynn donne la réplique à Zachary Scott dans L’Impitoyable d’Edgar G. Ulmer et à Cary Grant dans La Course aux Maris de Don Hartman. Elle tombe amoureuse de Dean Martin dans Mon amie Irma dont les vedettes sont Marie Wilson et John Lund. C’est le tandem formé par Dean Martin et Jerry Lewis qui en devient l’attraction et Diana Lynn les retrouve dans Irma à Hollywood d’Hal Walker et Un Pitre au Pensionnat de Norman Taurog. La jolie blonde joue la fille de Spencer Tracy dans le drame policier The People Against O'Hara de John Sturges et partage la tête d’affiche avec Ronald Reagan et un chimpanzé dans le grottesque Les Aventures de Bonzo. En revanche, elle se montre à son aise dans le western en interprétant une charmante institutrice dans L’Homme du Kentucky qu’interprète et réalise Burt Lancaster et la petite amie de Tab Hunter dans le splendide et méconnu Track of the Cat de William A. Wellman avec Robert Mitchum et Teresa Wright. Dans Les Pillards de Mexico, elle suit l’agent d’assurances Glenn Ford dans une ville dévastée du Mexique.
Théâtre, musique et télévision
Diana Lynn qui avait épousé l’architecte John C. Lindsay en 1947 divorce en 1954. Elle se remarie avec l’éditeur New-Yorkais Mortimer W. Hall en 1956 et de cette union quatre enfants sont nés, Matthew, Dorothy, Mary et Daisy. Démocrate, elle soutient la campagne d' Adlai Stevenson lors de l' élection présidentielle de 1952. Elle se retire du cinéma en 1955 et se tourne vers la télévision. Elle partage l’affiche de Wild Duck à Broadway avec Maurice Evans. Elle endosse de nombreux rôles principaux dans des programmes comme Lux Video Theatre, Schiltz Playhouse of Stars, Climax ou The DuPont Show of the Month. La belle actrice participe à de nombreux feuilletons comme Échec et Mat, Bus Stop, L’Homme à la Rolls, Le Virginien. Après avoir enregistré un album de trois disques de piano comprenant le Rondo de La petite musique de nuit de Mozart, Laura et Body and Soul en 1947, elle reprend ses activités de musicienne et de pianiste soliste en enregistrant un disque avec l'orchestre de Paul Weston. En 1964, Lynn passe six mois à Broadway, remplaçant Barbara Bel Geddes dans la comédie musicale Mary, Mary de Jean Kerr. En 1970, elle déménage à New York, où elle dirige une agence de voyages. Elle apparaît une dernière fois dans Company of Killers de Jerry Thorpe pour Paramount qui lui propose l’année suivante un rôle dans Play It as It Lays mais peu avant le tournage, Lynn subit un accident vasculaire cérébral et décède le 18 décembre 1971 à l'âge de 45 ans. Sa fille Dolly Hall est devenue productrice de films et Margaret alias Daisy Hall est apparue comme actrice dans de nombreux films français.


FILMOGRAPHIE :

Avec Jerry Lewis
et Dean Martin
1939 : Mélodie de la jeunesse (They shall have Music) d’Archie Mayo
1941 : Magie musicale (There’s Magic in Music) d’Andrew L. Stone
1942 : Uniformes et jupons courts (The Major and the Minor) de Billy Wilder
1942 : Au pays du rythme (Star Spangled Rhythm ) de George Marshall
1943 : Henry Aldrich gets Glamour d’Hugh Bennett
1943 : Miracle au Village (The Miracle of Morgan’s Creek) de Preston Sturges
1944 : Quatre flirts et un cœur (And the Angels sing) de George Marshall
1944 : Henry Aldrich plays cupids d’Hugh Bennett
1944 : Our Hearts were young and gay de Lewis Allen
1945 : Un Cœur aux enchères (Out of this World) d’Hal Walker
1946 : Amazone Moderne (The Bride wore Boots) d’Irving Pichel
1946 : Our Hearts were growing up de William D. Russell
1946 : Easy come, easy go de John Farrow
1947 : L’Impitoyable (Ruthless) d’Edgar G. Ulmer
1948 : L’Archange de Brooklyn (Texas, Brooklyn and Heaven) de William Castle
1948 : La Course aux Maris (Every Girl should be married) de Don Hartman
1949 : Mon amie Irma (My Friend Irma) de George Marshall
1949 : La Rue de Traverse (Paid in full) de William Dieterle
1950 : La Revanche des Gueux (Rogues of Sherwood Forest) de Gordon Douglas
1950 : Irma à Hollywood (My Friend Irma goes West) d’Hal Walker
1950 : Le Tournoi de la rose (Peggy) de Frederick De Cordova
1951 : Les Aventures de Bonzo (Bed Time for Bonzo) de Frederick De Cordova
1951 : Le Peuple accuse O’Hara (The People against O’Hara) de John Sturges
1952 : Le joyeux Charlatan (Meet me at the Fair) de Douglas Sirk
1953 : Les Pillards de Mexico (Plunder of the Sun) de John Farrow
1954 : Track of the Cat de William A. Wellman
1954 : The Annapolis Story de Don Siegel
1955 : Un Pitre au pensionnat (You’re never too young) de Norman Taurog
1955 : L’Homme du Kentucky (The Kentuckian) de Burt Lancaster
1970 : Les Meurtriers (Compagny of Killers) de Jerry Thorpe

Télévision :
1950 : Down Bayou DuBac de Richard Goode
1951 : The Twinkle in her Eye de Richard Goode
1951 : The Memories of Aimee Durant d’Ann Edwards
1952 : The Man that I marry d’Ann Edwards
1952 : The Human Touch d’Ann Edwards
1952 : Doctors should never marry d’Ann Edwards
1952 : National Honeymoon de James Neilson
1952 : Marriage is the Beginning de Richard Goode
1953 : Best Seller de Robert Stevenson
1954 : The Blue Serge Suite de John Langdon
1954 : Borrowed Wife de Buzz Kulik
1954 : The Unlock Door de Jason Lindsey
1955 : Stage Door de Sidney Lumet
1955 : Down from the Stars de Peter Godfrey
1955 : Lettres d’Amour (Love Letters) de Richard Goode
1955 : Letter to Loretta, Moment of Decision d’Harry Keller
1955 : The Leaf out of the Book d’Allen Reisner
1955 : O’Connor and the Blue-Eyed Felon de Justus Addiss
1955 : House of Shadows de John Frankenheimer
1956 : To scream at Midnight de John Frankenheimer
1956 : L’Adieu aux Armes (A Farewell to Arms) d’Allen Reisner
1956 : Anything but Love de William McCleery
1956 : Princess O’Rourke d’Earl Eby
1956 : The House that Jackson built de James Sheldon
1956 : The Hollow Woman de Bruce Kimes
1956 : Forbidden Area de John Frankenheimer
1957 : The Star Wagon de Vincent J. Donehue
1957 : Trail of Terror de Paul Nickell
1957 : A Sound of Different Drummers de John Frankenheimer
1958 : The Return of Ansel Gibbs de Ralph Nelson
1959 : A Marriage of Strangers d’Alex Segal
1959 : Boy on a Fence de Frank Arrigo
1959 : The Philadelphia Story de Fielder Cook
1964 : Low Man on a Totem Pole de John Newland


Filmographie de Diana LYNN
 
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