| Julie LONDON | ||
| Actrice et chanteuse américaine | ||
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Célèbre pour sa voix grave et sensuelle, Julie London reste l’inoubliable interprète de la chanson Cry Me a River qu’elle a créée en 1955. Sa carrière d’actrice s’étend sur plus de 35 ans, jusqu’à son rôle de l’infirmière Dixie McCall, dans la série télévisée Emergency. Julie Peck, dite Julie London voit le jour à Santa Rosa en Californie, le 26 septembre 1926. Ses parents Jack et Josephine Peck forment un couple de danseurs et chanteurs de vaudeville qui a son petit succès. Elle fait ses débuts de chanteuse à la radio à San Bernardino où ses parents se produisent. Lorsqu’elle a 14 ans, sa famille déménage à Los Angeles. En 1945, à 19 ans elle obtient le diplôme de la Hollywood Professional School. Elle est remarquée alors qu’elle occupe un emploi de fille d’ascenseur près de son lycée. Elle commence à chanter dans des boîtes de nuit locales et fait parallèlement de la figuration dans des comédies musicales comme Janie ou Broadway en Folie et l’extravagant Nabonga de Sam Newfield avec un gorille pas très terrifiant. Pleurer des rivières Sa carrière de chanteuse se dessine sur l’impulsion de Sue Carol, un agent de talent alors épouse d’Alan Ladd. Elle signe un contrat avec la Warner Bros et apparaît dans le film de guerre Horizons en Flammes avec Gary Cooper, le western Le Cavalier masqué et le film noir The Fat Man avec Rock Hudson. Warner Bros rompt son contrat en 1950 et Julie refuse un nouveau contrat avec Universal Pictures pour se concentrer sur sa vie familiale. Julie London a épousé en 1947 l’acteur Jack Webb. Leur relation est née d’une passion commune pour le jazz. Deux filles voient le jour, Stacy et Lisa. Le couple divorce en 1954. Julie reprend les chemins des studios et donne la réplique à Rod Cameron dans The Fighting Chance et à Jeff Chandler dans Le Pays de la Haine. Au milieu des années 1950, elle signe un contrat avec la nouvelle maison de disques Liberty Records. Son standard Cry me a river devient un succès mondial. 32 albums de chansons jazz et populaires suivront. Le style de Julie London tient à une voix rauque et un style vocal langoureux qui la rendent reconnaissable entre toutes. La chanteuse de saloon Elle retrouve Gary Cooper dans L’homme de l’Ouest sous la houlette d’Anthony Mann démontrant encore un sacré tempérament en chanteuse de saloon incontrôlable. Elle tourne surtout des westerns comme Libre comme le Vent avec Robert Taylor en rancher et John Cassevetes en chien fou et meurtrier et L’Aventurier du Rio Grande avec Robert Mitchum dans son rôle habituel de pistolero impassible mais également des films noirs comme Le grand Damier qui dénonçait le racisme sudiste, Allô l’assassin vous parle auprès d’Edmond O’Brien et Le Dompteur de Femmes, biographie fantaisiste de l’acteur George Raft. Elle se remarie en 1959 avec le compositeur et musicien de jazz Bobby Troup. Julie London prend alors ses distances avec le cinéma. Une habituée du petit écran En revanche, elle poursuit sa carrière à la télévision où on peut la voir dans Rawhide, Laramie ou La grande Vallée et bien sûr dans nombre de shows auprès de Dick Powell ou Dean Martin. Sa dernière apparition au cinéma est un épisode des Agents très spéciaux sorti en salle sous le titre Espions en hélicoptère. Elle redevient une vedette avec son interprétation de l’infirmière Dixie McCall dans Emergency, l’ancêtre de la série Urgences, dans les années 70. Malgré une brillante carrière, Julie London est restée une femme discrète et introvertie, accordant rarement des interviews. Bobby Troup avec qui elle avait eu trois enfants, Kelly et les deux jumelles Jody et Reese, décède en 1999. La santé de l’artiste est restée fragile. Elle a du arrêter professionnellement sa carrière de chanteuse en raison d’une détérioration sensible de son contrôle vocal en raison d’années de tabagisme (elle avait créé Marlboro Song) et d’alcool. En 1995, elle est victime d’un infarctus dont elle ne se remet que difficilement. Julie London meurt d’une attaque cardiaque dans un hôpital de San Fernando Valley près de chez elle. Ses fans n’ont pas fini d’en pleurer des rivières. FILMOGRAPHIE : | |
![]() Avec Anthony Mann |
1943 : Nabonga (The Girl and the Gorilla) de Sam Newfield 1944 : Janie de Michael Curtiz 1945 : Broadway en Folie (Diamond Horseshoe) de George Seaton 1945 : One Stage everybody de Jean Yarbrough 1946 : Une Nuit au Paradis (Night in Paradise) d’Arthur Lubin 1947 : La Maison rouge (The Red House) de Delmer Daves 1948 : Le Sang de la Terre (Tap Roots) de George Marshall 1949 : Horizons en Flammes (Task Force) de Delmer Daves 1950 : Le Cavalier masqué (Return of the Frontiersman) de Richard L. Bare 1950 : Monsieur Brad Détective (The Fat Man) de William Castle 1955 : The fighting Chance de William Witney 1955 : Crime against Joe de Lee Sholem 1956 : Le grand Homme (The Great Man) de José Ferrer 1956 : Le Pays de la haine (Drango) d'Hall Bartlett & Jules Bricken 1956 : Without Incident de Charles Marquis Warren 1956 : La Blonde et moi (The Girl can’t help it) de Frank Tashlin 1957 : Libre comme le Vent (Saddle the Wind) de Robert Parrish 1957 : Voice in the Mirror d’Harry Keller 1958 : L’Homme de l’Ouest (Man of the West) d’Anthony Mann 1958 : A Question of Adultery de Don Chaffey 1959 : Le dernier Damier (Night of the Quarter Moon) d’Hugo Haas 1959 : L’Aventurier du Rio Grande (The Wonderful Country) de Robert Parrish 1960 : Allô ! l’Assassin vous parle (The Third Voice) d'Hubert Cornfield 1961 : Le Dompteur de Femmes (The George Raft Story) de Joseph M. Newman 1967 : Espions en Hélicoptère (The Helicopter Spies) de Boris Sagal Filmographie de Julie LONDON | |
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