![]() | Glynis JOHNS | |
Actrice britannique | ||
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Avec ses grands yeux écarquillés, sa silhouette gracile, sa voix enrouée, son éternel optimisme et sa distinction so british, Glynis Johns conserve un grand attachement dans la mémoire du public anglais. D’une filmographie sans grands éclats, on retiendra surtout l’épouse du banquier et mère suffragette de deux rejetons insupportables confiés à la nurse Mary Poppins. Glynis Johns voit le jour à Pretoria, en Afrique du Sud, le 5 octobre 1923 alors que ses parents, l’acteur Mervyn Johns et la pianiste Alice Maude Steele participe à une tournée. Après sa scolarité à Bristol, elle fait sa première apparition sur scène dans Buckie’s Bears en tant que ballerine enfant au Garrick Theatre en 1935. L’année suivante, elle participe aux productions The Children’s Hour et The Melody That Got Lost et devient une vedette de théâtre dans A Kiss for Cinderella en 1937. Débuts sur scène et à l'écran Glynis Johns fait ses débuts à l’écran en 1938 dans la version cinématographique du roman de Winifred Holtby, South Riding. Elle joue de petits rôles dans Murder in the Family, Prison Without Bars, et triomphe sur scène dans Le mariage silencieux. Pendant la guerre, alors qu’elle se produit sur scène dans Quiet Weekend, elle remplace Elisabeth Bergner au pied levé dans 49e parallèle, donne la réplique à Robert Donat dans Les Aventures de Tartu et joue la meilleure amie de Deborah Kerr dans Perfect Strangers d’Alexander Korda. Épouse de l’acteur Anthony Forwood, elle met au monde en 1945 son fils unique, le futur acteur Gareth Forwood. La petite sirène Après la guerre, elle continue à assurer des rôles de soutien dans This Man Is Mine, Frieda et Un mari idéal avant de connaître enfin la renommée avec Miranda, une sirène qui fait des ravages dans une famille londonienne. Réalisé par Ken Annakin, le film est un succès retentissant qui donnera lieu à une suite Folle des Hommes. Pourtant la même année 1948, elle divorce d’Anthony qui deviendra le compagnon de Dirk Bogarde avec qui elle partage l’affiche de Dear Mister Prohack. Glynis Johns s’illustre surtout dans le film de divertissement et d’aventures auprès de prestigieux partenaires comme Douglas Fairbanks Jr dans Secret d’État, Richard Todd dans La Chair et le Diable, L’Épée et la Rose et Échec au Roi, Richard Attenborough dans La Boîte magique, David Niven dans Rendez-vous avec Vénus, Alec Guiness dans Trois Dames pour un As, Leo Genn dans Une troublante Affaire, Danny Kaye dans Le Bouffon du Roi ou James Stewart dans Le Voyage fantastique. Elle est fréquemment présente à Broadway dans Gertie ou Major Barbara. Elle reste aux États-Unis où elle tourne La Bourrasque, obtient une nomination pour Les Horizons sans frontières de Fred Zinnemann auprès de Robert Mitchum et Deborah Kerr et rejoint Jane Fonda, Claire Bloom et Shelley WInters pour Les Liaisons coupables de George Cukor. La maman suffragette À partir de 1960, elle se produit beaucoup à la télévision dans des séries comme Aventures dans les Îles, Naked City avec Barry Fitzgerald, Batman incarné par Bruce Wayne, Cheers, La Croisière s’amuse ou Arabesque avec sa copine Angela Lansbury. En 1964, elle est choisie par Walt Disney pour jouer la mère excentrique dans Mary Poppins. Elle s’en acquitte avec toute la fantaisie dont elle est capable. Brillante pianiste, elle compose elle-même deux chansons du film. Puis avec l’âge, ses films deviennent de plus en plus médiocres, comédies poussives des studios Disney, des films d’horreur comme le remake du Cabinet du docteur Caligari ou Le Caveau de la Terreur, des historiettes sentimentales comme Chère Brigitte où elle retrouve James Stewart, des adaptations de comédies de boulevard de Broadway comme Papa Delicate’s Condition et plus tard des rôles de grands-mères, celle de Sandra Bullock dans L’Amour à tout prix ou de Molly Shannon dans Superstar. La vieille dame du cinéma anglais qui restera à jamais Miranda la belle sirène ou la suffragette Winifred Banks coule une retraite paisible à Londres. Elle disparaît le 4 janvier 2024 à Los Angeles, à l'âge de 100 ans. FILMOGRAPHIE : | |
![]() Avec Richard Todd et Walt Disney |
1938 : South Riding de Victor Saville 1938 : Murder in the Family d’Albert Parker 1938 : Prison Without Bars de Brian Desmond Hurst 1939 : La Nuit de l’Incendie (On the Night of the Fire) de B. Desmond Hurst 1940 : Under Your Hat de Maurice Elvey 1940 : The Briggs Family d’Herbert Mason 1940 : Le Voleur de Bagdad (The Thief of Bagdad) de Michael Powell 1941 : Le premier Ministre (The Prime Minister) de Thorold Dickinson 1941 : 49e Parallèle (49th Parallel) de Michael Powell et Emeric Pressburger 1943 : Les Aventures de Tartu (The Adventures of Tartu) d’Harold S. Bucquet 1944 : L’Auberge fantôme (The Halfway House) de Basil Dearden 1945 : Le Verdict de l’Amour (Perfect Strangers) d’Alexander Korda 1946 : This Man Is Mine de Marcel Varnel 1947 : Frieda de Basil Darden 1947 : Un Mari idéal (An Ideal Husband) d’Alexander Korda 1948 : Miranda (Miranda) de Ken Annakin 1949 : La troisième fois est la bonne (Third Time Lucky) de Gordon Parry 1949 : Dear Mr. Prohack de Thornton Freeland 1950 : Secret d’État (State Secret) de Sidney Gilliat 1951 : La Chair et le Sang (Flesh & Blood) d’Anthony Kimmins 1951 : Le Voyage fantastique (No Highway) d’Henry Koster 1951 : Appointment with Venus de Ralph Thomas 1951 : Encore (Encore), "Gigolo and Gigolette" d’Harold French 1952 : La Boîte magique (The Magic Box) de John Boulting 1952 : Trois Dames pour un As (The Card) de Ronald Neame 1953 : La Rose et l’épée (The Sword and the Rose) de Ken Annakin 1953 : Une Affaire troublante (Personal Affair) d’Anthony Pelissier 1953 : Échec au Roi (Rob Roy, the Highland Rogue) d’Harold French 1954 : Fille sans joie (The Weak and the Wicked) de Jack Lee-Thompson 1954 : Moana, fille des Tropiques (The Seekers) de Ken Annakin 1954 : Le Vagabond des îles (The Beachcomber) de Muriel Box 1954 : Folle des Hommes (Mad About Men) de Ralph Thomas 1955 : Joséphine et les hommes (Josephine and Men) de Roy Boulting 1955 : Le Bouffon du Roi (The Court Jester) de Melvin Frank, Norman Panama 1956 : Qui perd gagne (Loser Takes All) de Ken Annakin 1956 : Le Tour du Monde en 80 jours (Around the World in 80 Days) de Michael Anderson 1957 : La Bourrasque (All Mine to Give) d’Allen Reisner 1958 : Je pleure, mon amour (Another Time, Another Place) de Lewis Allen 1959 : L’Épopée dans l’ombre (Shake Hands with the Devil) de M Anderson 1960 : La Toile d’araignée (The Spider's Web) de Godfrey Grayson 1960 : Les Horizons sans frontières (The Sundowners) de Fred Zinnemann 1962 : Le Cabinet du docteur Caligari (The Cabinet of Caligari) de Roger Kay 1962 : Les Liaisons coupables (The Chapman Report) de George Cukor 1963 : Papa's Delicate Condition de George Marshall 1964 : Mary Poppins (Mary Poppins) de Robert Stevenson 1965 : Chère Brigitte (Dear Brigitte) d’Henry Koster 1968 : Le Gang du Dimanche (Don't Just Stand There!) de Ron Winston 1969 : Surveillez vos filles (Lock Up Your Daughters!) de Peter Coe 1972 : Under Milk Wood d’Andrew Sinclair 1973 : Le Caveau de la terreur (The Vault of Horror) de Roy Ward Baker 1977 : Three Dangerous Ladies, « Mrs. Amworth » d’Alvin Rakoff 1987 : Nukie et Miko (Nukie) de Sias Odendal, Michael Pakleppa 1988 : Zelly and Me de Tina Rathbone 1994 : Tel est pris qui croyait prendre (The Ref) de Ted Demme 1995 : L’Amour à tout prix (While You Were Sleeping) de Jon Turteltaub 1999 : Superstar (Superstar) de Bruce McCulloch Filmographie de Glynis JOHNS | |
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