| Amy IRVING | ||
| Actrice américaine | ||
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Il existe de nombreux artistes qui connaissent un immense succès pendant une courte période. Ce succès peut se caractériser par quelques films qui ont triomphé à une certaine époque, une couverture médiatique énorme à un moment donné, ou un Oscar de la meilleure actrice pour un rôle isolé. Et puis soudain, plus rien ou presque, ces artistes tombent subitement dans l’oubli et l’anonymat aussi vite qu’ils ont attiré la lumière sans rien laisser d’autres que des souvenirs plein la tête et des souvenirs nostalgiques. Amy Irving, révélée par Brian De Palma et épousée par Steven Spielberg est de celles-ci. Sublime actrice des années 70, elle aura laissé une trace indélébile dans l’esprit des cinéphiles. Née le 10 septembre 1953 à Palo Alto, en Californie, Amy Irving grandit dans une famille d’artistes avec un père, Jules Irving, réalisateur de films et metteur en scène de théâtre, une mère, Priscilla Pointer, actrice, un frère David auteur et metteur en scène et une sœur Katie chanteuse. Une gloire précoce Plongée très tôt dans le milieu artistique, elle fréquente des personnes influentes, et se perfectionne durant son adolescence à l’art dramatique, au chant et à la danse. Au début des années 70, la jeune femme bohème et peu farouche suit le mouvement hippie jusqu’à San Francisco. Elle quitte Los Angeles pour suivre des cours à l’American Conservatory Theatre et joue dans plusieurs productions théâtrales de l’école, avant de traverser l’Atlantique et de suivre un stage estival de quelques mois dans la capitale britannique, à la fameuse London Academy of Music and Dramatic Art. Forte de ces expériences et de ces rencontres, Amy a 18 ans lorsqu’elle revient aux Etats-Unis, à New York, et qu’elle fait ses débuts sur scène dans des pièces off-Broadway. Elle fréquente de jeunes réalisateurs comme Martin Scorsese et Brian De Palma, et sympathise avec des jeunes starlettes comme Nancy Allen et Margot Kidder. C’est d’ailleurs l’un de ses amis réalisateurs, Brian De Palma, qui va lui offrir son premier rôle au cinéma dans Carrie au Bal du Diable d’après le maître de l’angoisse Stephen King. Elle est Susan Snell, la jolie fille du lycée, d’abord assimilée aux garces qui s’en prennent à Carrie avant de tenter d’aider la jeune femme douée du pouvoir de télékinésie. Amy a le vent en poupe et poursuit sa collaboration avec Brian De Palma qui réalise l’année suivante Furie avec Kirk Douglas et John Cassavetes. Elle obtient son plus beau rôle dans Le Concours aux côtés de Richard Dreyfuss. Madame Spielberg Absente du grand écran les quatre années suivantes, Amy Irving fera un retour fracassant en 1983 avec Yentl, la fresque se situant en Europe de l’Est au début du XXe siècle réalisée par Barbra Streisand, dans lequel elle joue le personnage de Hadass qui lui vaut une nomination à l’Oscar du meilleur second rôle féminin. Amy Irving tombe amoureuse du réalisateur Steven Spielberg et l’épouse en 1985. Ce mariage signera le début d’un retrait des plateaux. Elle apparaît dans la comédie de Blake Edwards, Micki et Maude et le brillant téléfilm Anastasia. Dotée d’une jolie voix, elle donne la réplique à Willie Nelson dans Show Bus et double Jessica Rabbit dans une scène culte de Qui veut la peau de Roger Rabbit ? en interprétant le mythique Why don’t you do right. En 1989, après quatre ans de mariage et un fils, Max Sammuel, Amy Irving et Steven Spielberg mettent fin à leur union et leur divorce devient alors le plus cher de l’histoire d’Hollywood. De quoi voir venir et surtout, ne pas l’obliger à courir les castings. Une carrière entre parenthèses Dès lors, Amy n’apparaît que dans de petits rôles pour des amis, comme pour Michael Jackson dans le clip de Liberian Girl ou pour Woody Allen dans Harry dans tous ses états. Elle donne naissance à Gabriel, le fils de son compagnon Bruno Barreto qui la dirige dans plusieurs films entre 1996 et 2005 (État de Force, Bossa-Nova et vice versa). Dans les années qui suivent, Amy Irving apparaît dans la suite d’un de ses succès, Carrie 2 la haine, tourne toute nue avec Dennis Hopper dans Carried away, joue un personnage récurrent dans la série Alias et campe la femme de Michael Douglas dans Traffic de Steven Soderbergh qui lui permet son retour à 65 ans dans un petit rôle du thriller Le Pouvoir. Mais sa carrière est déjà loin derrière elle. Elle a préféré s’occuper de ses deux enfants et mener une vie dilettante. FILMOGRAPHIE : | |
![]() Avec Steven Spielberg |
1976 : James Dean (James Dean) de Robert Butler (tv) 1976 : Carrie au bal du diable (Carrie) de Brian De Palma 1976 : Dynasty (Dynasty) de Lee Philips (tv) 1976 : Panache de Gary Nelson (tv) 1976 : Once an Eagle de Richard Michaels et E. W. Swackhamer (tv) 1977 : I’m a Fool de Noel Black (tv) 1978 : Furie (The Fury) de Brian De Palma 1979 : Silence... mon amour (Voices) de Robert Markowitz 1980 : Le Concours (The Competition) de Joel Oliansky 1980 : Show Bus (Honeysuckle Rose) de Jerry Schatzberg 1983 : Yentl (Yentl) de Barbra Streisand 1983 : Pavillons lointains (The Far Pavillons) de Peter Duffell (tv) 1986 : Anastasia (Anastasia, the Mystery of Anna) de Marvin J. Chomsky (tv) 1984 : Micki et Maude (Micki & Maude) de Blake Edwards 1987 : Rumpelstiltskin de David Irving 1988 : La Vie en plus (She's Having a Baby) de John Hughes 1988 : Qui veut la peau de Roger Rabbit (Who Framed Roger Rabbit) de Robert Zemeckis 1988 : Izzy et Sam (Crossing Delancey), de Joan Micklin Silver 1989 : Le Tour d’Écrou (The Turn of the Screw) de Graeme Clifford (tv) 1990 : État de force (A Show of Force) de Bruno Barreto 1993 : Au bénéfice du doute (Benefit of the Doubt) de Jonathan Heap 1994 : L’Ultime Voyage (Twilight Zone : Rod Serling’s Lost Classics) de Robert Markowitz (tv) 1995 : Kleptomania de Don Boyd 1995 : Call of the Wylie, de Fisher Stevens 1996 : Carried Away de Bruno Barreto 1996 : I'm Not Rappaport d'Herb Gardner 1998 : Pur et dur (One Tough Cop) de Bruno Barreto 1998 : Harry dans tous ses états (Deconstructing Harry) de Woody Allen 1999 : The Confession de David Hugh Jones 1999 : Carrie 2 La Haine (The Rage: Carrie 2) de Katt Shea 1999 : Blue Ridge Fall de James Rowe 2000 : Bossa Nova et vice versa (Bossa Nova) de Bruno Barreto 2000 : Traffic (Traffic) de Steven Soderbergh 2001 : Alias (Alias) de J. J. Abrams (tv) 2001 : Thirteen Conversations About One Thing de Jill Sprecher 2002 : Tuck Everlasting de Jay Russell 2005 : Trouble jeu (Hide and Seek) de John Polson 2009 : Adam de Max Mayer 2018 : Paranoïa (Unsane) de Steven Soderbergh 2020 : Le Souffle coupé (A Mouthful of Air) d’Amy Koppelman Filmographie d'Amy IRVING | |
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