![]() | Jill IRELAND | |
Actrice britannique | ||
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Jill Ireland reste pour la postérité l’épouse de Charles Bronson dont elle fut à seize reprises la partenaire au cinéma et la productrice de deux autres films qu’elle n’interprétait pas. Mieux qu’un faire-valoir, elle lui vole souvent la vedette par sa bonne humeur, sa fantaisie et sa grâce. Jill Dorothy Ireland voit le jour à Londres, le 24 avril 1936. Son père Jack Ireland est importateur en vin et sa mère Dorothy femme au foyer. Elle apprend la danse lorsqu’elle est enfant et fait des études à la Chatsworth Junior School à Hounslow. À l'adolescence, elle se produit comme danseuse de variété au Palladium et en tournée dans toute l'Europe. Engagée à 18 ans par la Rank, elle tourne des petits rôles dans seize films parmi lesquels une apparition de ballerine dans Oh, Rosalinda ! de Michael Powell et Emeric Pressburger et des jeunes filles en fleurs dans Simon et Laura aux côtés de Peter Finch et Kay Kendall, Trois hommes et un bateau de Ken Annakin et There’s Always a Thurdsay de Charles Saunders. Madame McCallum Jill Ireland fait la connaissance de David McCallum sur le plateau de Train d’Enfer où elle occupe un rôle de serveuse auprès de Stanley Baker et Sean Connery. Elle épouse David McCallum le 11 mai 1957 à Islington. Le couple se donne la réplique dans À main armée de Jack Lee et le thriller Jungle Street. Jill met aux mondes deux enfants Paul et Valentine, musicienne qui se fera connaît sous le nom de Val McCallum. Elle suit son mari à Hollywood et fait des apparitions auprès de lui dans cinq épisodes de la série culte Des Agents très spéciaux. Elle obtient son premier rôle américain, celui de Marian Starrett dans la série télévisée Shane en 1966. Jill et David adoptent un autre garçon Jason mais divorcent en 1967. David a eu le tort de lui présenter Charles Bronson sur le tournage de La grande évasion. On raconte que Bronson aurait dit à McCallum : "j'épouserai ta femme". Jill se remarie avec Bronson en 1968 et le couple a une fille Zuleika et adopte une autre fille Katrina. Madame Bronson Alors que jusque là, Jill Ireland n’a occupé que des rôles secondaires au cinéma dont une jolie fille dans un restaurant aux côtés de Robert Mitchum dans Pancho Villa, elle obtient des rôles plus importants auprès de Charles Bronson. Elle est Nicole, une petite vendeuse dans Le Passager de la Pluie, la petite amie d’un tueur à gages dans La Cité de la Violence de Sergio Sollima, Moira complice de trafiquants dans De la Part des Copains, la femme du neuropsychiatre machiavélique interprété par Anthony Perkins dans Quelqu’un derrière la porte et l’épouse du mafioso de Cosa Nostra. Le couple occupe la tête d’affiche de thrillers comme Le Flingueur de Michael Winner, L’Évadé de Tom Gries, Le Bagarreur de Walter Hill et Avec les Compliments de Charlie de Stuart Rosenberg et de westerns comme Chino de John Sturges, Le Solitaire de Fort Humbolt de Tom Gries et C’est arrrivé entre midi et trois heures de Frank D. Gillroy. Son combat contre la maladie En 1984, on diagnostique à Jill Ireland un cancer du sein. Elle doit subir une mastectomie et se bat pendant six ans contre la maladie. Soutenue par son mari, elle écrit une autobiographie relatant son combat, Life Wiish, allusion à la série de films Death Wish qui ont fait de son mari une star planétaire. Elle y retrace presque au jour le jour ses états d’âme. Malgré son traitement très lourd, l’actrice donne une dernière fois la réplique à Charles Bronson dans le thriller Protection rapprochée de Peter Hunt où elle joue la première dame des États-Unis. Alors qu’elle mène une lutte exemplaire, son fils adoptif Jason meurt d’une overdose en 1989. L’actrice publie Lifeline, my fight to save my Family qui décrit la toxicomanie de Jason. Avec un courage admirable, elle devient la porte-parole de l’American Cancer Society. Jill Ireland décède chez elle à Malibu en Californie, le 18 mai 1990 à 54 ans. En 1991 Jill Clayburgh incarne Jill Ireland dans le téléfilm Reason for Living: The Jill Ireland Story, basé sur les mémoires Lifelines. Jill Clayburgh, n’avait jamais Jill Ireland. Au moment de son décès, l’actrice avait commencé un troisième livre autobiographique, publié plus tard sous le titre Life Times. FILMOGRAPHIE : | |
![]() Avec Charles Bronson |
1955 : No Love for Judy de Jacques de Lane Lea 1955 : La Femme pour Joe (The Woman for Joe) de George More O'Ferrall 1955 : Oh... Rosalinda! de Michael Powell et Emeric Pressburger 1955 : Simon et Laura (Simon et Laura) de Muriel Box 1956 : In the Pocket (The Big Money) de John Paddy Carstairs 1956 : Trois hommes dans un bateau (Three Men in a Boat) de Ken Annakin 1957 : Train d’enfer (Hell Drivers) de Cy Endfield 1957 : There's Always a Thursday de Charles Saunders 1957 : À main armée (Robbery Under Arms) de Jack Lee 1959 : Un thermomètre pour le colonel (Carry On Nurse) de Gerald Thomas 1959 : The Ghost Train Murder de Geoffrey Muller 1959 : The Desperate Man de Peter Maxwell 1960 : Criminal Sexy (Jungle Street) de Charles Saunders 1960 : Girls of the Latin Quarter d’Alfred Travers 1961 : So Evil, So Young de Godfrey Grayson 1961 : Raising the Wind de Gerald Thomas 1962 : Twice Round the Daffodils de Gerald Thomas 1962 : The Battleaxe de Godfrey Grayson 1967 : Tueurs au karaté (The Karaté Killers) de Barry Shear 1968 : Pancho Villa (Villa Rides) de Buzz Kulik 1969 : L'Ange et le Démon (Twinky) de Richard Donner 1969 : Le Passager de la pluie de René Clément 1970 : La Cité de la violence (Città violenta) de Sergio Sollima 1970 : De la part des copains (Cold Sweat) de Terence Young 1971 : Quelqu'un derrière la porte de Nicolas Gessner 1972 : Cosa Nostra (Cosa Nostra) de Terence Young 1972 : Le Flingueur (The Mechanic) de Michael Winner 1974 : Chino (Valdez II Mezzosangue) de John Sturges 1975 : L'Évadé (Breakout) de Tom Gries 1975 : Le Bagarreur (Hard Times) de Walter Hill 1975 : Le Solitaire de Fort Humboldt (Breakheart Pass) de Tom Gries 1976 : C'est arrivé entre midi et trois heures (From Noon Till Three) de Frank D. Gilroy 1979 : Avec les compliments de Charlie (Love and Bullets) de Stuart Rosenberg 1982 : Un justicier dans la ville 2 (Death Wish 2) de Michael Winner 1987 : Protection rapprochée (Assassination) de Peter Hunt 1987 : Captif (Caught) de James F. Collier Télévision : 1959 : The Voodoo Factor de Quentin Lawrence 1961 : Le Portrait de Dorian Gray (The Picture of Dorian Gray) de Charles Jarrott 1961 : Ghost Squad, « Assassin » de Robert Lynn 1963 : Richard Cœur de Lion (Richard the Lionheart) d’Ernest Morris 1963 : Mon Martien Favori (My Favorite Martian) d’Oscar Rudolph 1964 : Ben Casey, The Lonely Ones de Leo Penn 1964 : Le Troisième Homme (The Third Man) de Robert M. Leeds 1964 : Voyage au fond des mers (Voyage to the Bottom of the Sea) de James Goldstone 1965 : Des agents très spéciaux (The Man from U.N.C.L.E.) de Richard Donner 1965 : The Hotshot de Richard Donner 1966 : Shane (Shane) de Robert Butler 1967 : Star Trek, Un coin de paradis (Star Trek, this Side of Paradise) de Ralph Senensky 1980 : The Girl, the Gold Watch and Everything de William Wiard Filmographie de Jill IRELAND |
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