Bob Hope, de son vrai nom Leslie Townes Hope voit le jour à Londres dans le quartier d’Eltham, le 29 mai 1903. Sa famille s’installe à Cleveland dans l’Ohio, alors qu’il est âgé de quatre ans. Il change dès son adolescence le prénom du jeune garçon en Bob qui sonne plus américain. Il exerce plusieurs petits métiers, amusant déjà son public en vendeur de journaux et monte sur les planches comme acteur de vaudeville. Il développe rapidement des atouts complets de comique comme chanteur, danseur, musicien et comédien.
En route vers... la gloire
Bob Hope se produit à Broadway et se fait connaître à la radio dans le Rudy Vallee radio show. Le cinéma apparaît comme un prolongement évident avec des courts métrages et son premier film The big Broadcast of 1938 de Mitchell Leisen où il chante Thanks for the memory, chanson qui reçoit un Oscar et reste associée à jamais à l'acteur. La même année, il remporte un énorme succès grâce à sa voix si particulière en créant sa propre émission The pepsodent show sur les ondes. Il participe au film choral College Swing de Raoul Walsh où il côtoie Martha Ray, George Burns et Betty Grable. Bob Hope accède au rang de star comique en 1940 en partageant l’affiche avec Bing Crosby et Dorothy Lamour dans En Route vers Singapour. C’est le début d’une longue série à succès de sept films en 12 ans, basée sur les aventures rocambolesques du trio vers Zanzibar, le Maroc, l’Alaska, Rio, Bali pour se terminer vers Hong-Kong et l’espace dans Astronautes malgré eux en 1962.
Un grand patriote
En 1942, après l’entrée en guerre des États-Unis, Bob Hope participe aux tournées de la Hollywood Victory Caravan qui s’affaire à collecter des fonds pour l’effort de guerre et amuser les GI’s sur les terrains de combat dans le Pacifique. Le comique se lance dans une carrière solo en vedette de films parodiques où il est entouré des plus belles femmes d’Hollywood comme Betty Grable dans Give me a Sailor, Paulette Goddard dans Le Chat et le Canari ou Le Mystère du Château maudit, Madeleine Carroll dans La Blonde de mes rêves, Betty Hutton dans En Vadrouille, Virginia Mayo dans La Princesse et le Pirate, Joan Caufield dans Le Joyeux Barbier, Dorothy Lamour dans My Favorite Brunette, Jane Russell dans Le Visage pâle ou Hedy Lamarr dans Espionne de mon Cœur. La plupart du temps, Bob Hope campe les trouillards, souvent pris pour un autre, qui se sort des situations les plus périlleuses par des pirouettes comiques grâce à son humour et ses mimiques irrésistibles.
Toute une vie avec Dolores
En 1958, il se mesure à Fernandel dans À Paris tous les deux de Gerd Oswald. Mais ses prestations, à force de redites perdent de leur fraîcheur et le comique se tourne à partir de 1960 vers la télévision et la radio. Il anime des shows qui portent son nom et se distingue pendant cinq fois comme présentateur officiel de la cérémonie de remise des Oscars. Lui-même souligne qu’il n’a jamais été nominé pour la statuette. Il obtient cependant un Laurel d’Or pour sa prestation dans L’Américaine et l’Amour de Jack Arnold aux côtés de Lana Turner. Il se retire du cinéma après Cancel my Reservation en 1971 et ne revient que pour un petit rôle de Drôles d’Espions de John Landis en 1985. Bob Hope s’est marié en 1934 avec Dolores Reade et sont restés ensemble, leur vie durant. Le couple a eu quatre enfants Eleonora, Linda, William et Anthony. Pendant leur 69 ans de mariage, Bob et Dolores étaient célèbres pour leur implication dans des organisations caritatives. Bob Hope décède d’une pneumonie le 27 jullet 2003, deux mois après l’anniversaire de ses cent ans.
FILMOGRAPHIE :
Avec Dorothy Lamour
et Bing Crosby
1934 : Paree, Paree de Roy Mack (cm)
1935 : Double Exposure de Lloyd French (cm)
1935 : The Old Grey Mayor de Lloyd French (cm)
1935 : Calling All Tars de Lloyd French (cm)
1935 : Watch the Birdie de Lloyd French (cm)
1936 : Shop Talk de Lloyd French (cm)
1938 : Big Broadcast of 1938 (The Big Broodcast of 1938) de Mitchell Leisen
1938 : College Swing (Swing, Teacher, swing) de Raoul Walsh
1938 : Give Me a Sailor d’Elliott Nugent
1938 : Thanks for the Memory de George Archainbaud
1939 : Le Mystère de la Maison Norman (Never Say Die) d’Elliott Nugent
1939 : Rhythm Romance (Some Like It Hot) de George Archainbaud
1939 : Le Mystère de la maison Norman (The Cat and the Canary) d'Elliott Nugent
1940 : En route vers Singapour (Road to Singapore) de Victor Schertzinger
1940 : Le Mystère du château maudit (The Ghost Breakers) de George Marshall
1941 : En route vers Zanzibar (Road to Zanzibar) de Victor Schertzinger
1941 : L'Engagé volontaire (Caught in the Draft) de David Butler
1941 : Rien que la Vérité (Nothing But the Truth) d’Elliott Nugent
1941 : L’Incorruptible Sénateur (Louisiana Purchase) d’Irving Cummings
1942 : La Blonde de mes rêves (My Favorite Blonde) de Sidney Lanfield
1942 : En route vers le Maroc (Road to Morocco) de David Butler
1942 : Au Pays du rythme (Star spangled rythm) de George Marshall
1943 : Aventure dangereuse (They Got Me Covered) de David Butler
1943 : En Vadrouille (Let's Face It) de Sidney Lanfield
1944 : La Princesse et le pirate (The Princess and the Pirate) de David Butler
1945 : Le Joyeux Barbier (Monsieur Beaucaire) de George Marshall
1946 : En route vers l'Alaska (Road to Utopia) d’Hal Walker
1947 : La Brune de mes rêves (My Favorite Brunette) d’Elliott Nugent
1947 : Hollywood en folie (Variety Girl) de George Marshall
1947 : À vos ordres ma générale (Where There's Life) de Sidney Lanfield
1947 : En route vers Rio (Road to Rio) de Norman Z. McLeod
1948 : Visage pâle (The Paleface) de Norman Z. McLeod
1949 : Un crack qui craque (Sorrowful Jones) de Sidney Lanfield
1949 : Don Juan de l'Atlantique (The Great Lover) d’Alexander Hall
1950 : Propre à rien ! (Fancy Pants) de George Marshall
1951 : La Môme boule de gomme (The Lemon Drop Kid) de Sidney Lanfield
1951 : Espionne de mon cœur (My Favorite Spy) de Norman Z. McLeod
1952 : Sous le plus grand chapiteau du monde (The Greatest Show on Earth) de C. B. DeMille
1952 : Le Fils de visage pâle (Son of Paleface) de Frank Tashlin
1952 : En route vers Bali (Road to Bali) d’Hal Walker
1953 : Les Dégourdis de la M.P. (Off Limits) de George Marshall
1953 : Fais-moi peur (Scared Stiff) de George Marshall
1953 : Il y aura toujours des femmes (Here Come the Girls) de Claude Binyon
1954 : La Grande Nuit de Casanova (Casanova's Big Night) de Norman Z. McLeod
1955 : Mes sept petits chenapans (The Seven Little Foys) de Melville Shavelson
1956 : Showdown at Ulcer Gulch de Shamus Culhane (cm)
1956 : Si j'épousais ma femme (That Certain Feeling) de Melvin Frank & Norman Panama
1956 : Whisky, vodka et jupon de fer (The Iron Petticoat) de Ralph Thomas
1957 : L'Ingrate cité (Beau James) de Melville Shavelson
1958 : À Paris tous les deux (Paris Holiday) de Gerd Oswald
1959 : Ne tirez pas sur le bandit (Alias Jesse James) de Norman Z. McLeod
1959 : Millionnaire de cinq sous (The Five Pennies) de Melville Shavelson
1960 : Voulez-vous pêcher avec moi ? (The Facts of Life) de Melvin Frank
1961 : L'Américaine et l'Amour (Bachelor in Paradise) de Jack Arnold
1962 : Astronautes malgré eux (The Road to Hong Kong) de Norman Panama
1963 : Ma femme est sans critique (Critic's Choice) de Don Weis
1963 : Appelez-moi chef (Call Me Bwana) de Gordon Douglas
1964 : Papa play-boy (A Global Affair) de Jack Arnold
1964 : Mr. and Mrs. de Jack Donohue (tv)
1965 : I'll Take Sweden (en) de Frederick de Cordova
1966 : Quel numéro ce faux numéro ! (Boy, Did I Get a Wrong Number!) de George Marshall
1966 : Deux Minets pour Juliette ! (Not with My Wife, You Don't!) de Norman Panama
1967 : Bagarre à huit (Eight on the Lam) de George Marshall
1968 : La Marine en folie (The Private Navy of Sgt. O'Farrell) de Frank Trashlin
1969 : How to Commit Marriage de Norman Panama
1969 : Roberta (Roberta) de Dick McDonough
1972 : Cancel My Reservation de Paul Bogart
1979 : Les Muppets, ça c’est du cinéma (The Muppet Movie) de James Frawley
1979 : Tweet’s ladies of Pasadena de Timothy Carey (tv)
1985 : Drôles d'espions (Spies Like Us) de John Landis
1986 : A Masterpiece of Murder de Charles S. Dubin (tv)
Filmographie de Bob HOPE