Audrey HEPBURN | ||
Actrice britannique | ||
Plus qu’une star de cinéma qui a révolutionné en son temps les canons de beauté des studios et rangé au rayon des poupées les produits manufacturés de la Babylone du cinéma, Audrey Hepburn est un mythe, une femme moderne et généreuse qui brille d’un éclat particulier dans la mémoire des cinéphiles. De son vrai nom Edda Van Heemstra Hepburn-Ruston, Audrey Hepburn est née le 4 mai 1929 à Ixelles près de Bruxelles. Son père Joseph Victor Ruston, banquier d’origine austro-hongrois qui la surnomme Monkey Puzzle, quitte le foyer familial en 1935. Elle est confiée à un pensionnat en Angleterre jusqu’à ce que sa mère, Ella van Heemstra, une aristocrate néerlandaise la fasse rentrer aux Pays-Bas en 1939. Une enfance difficile Enfant joueuse et imaginative, la petite Audrey parle couramment l’anglais, le néerlandais, le français, l’espagnol et l’italien. Elle a une passion pour la lecture et la danse classique. Pendant la seconde guerre mondiale, la famille connaît la famine et l’adolescente enseigne la danse clandestinement et joue les porteuses de message pour la Résistance. Marquée par la dénutrition, elle bénéficie des aides alimentaires de l’UNICEF. Après la guerre, Audrey Ruston choisit de se consacrer pleinement à la danse en adoptant le nom d’Audrey Hepburn comme nom de scène. Elle travaille comme mannequin et fait des petites apparitions dans des comédies britanniques comme Rires au Paradis de Mario Zampi, Histoire de Jeunes Femmes d’Henry Cass et De l’Or en barres avec Alec Guinness. Elle rencontre Colette sur le tournage de Nous irons à Monte-Carlo qui insiste pour qu’elle incarne Gigi dans la comédie musicale tirée de son œuvre. Sa performance lui ouvre les portes d’Hollywood. Princesse pétillante Malgré sa minceur et sa haute taille en plus de son allure de garçon manqué, Audrey Hepburn est choisie par William Wyler pour incarner la princesse Ann poursuivie par le journaliste Gregory Peck dans Vacances Romaines. Le film est un triomphe et Audrey Hepburn gagne l’Oscar de la meilleure actrice en 1954. Dès lors elle donne la réplique aux plus grandes stars masculines comme Humphrey Bogart et William Holden dans Sabrina, Henry Fonda dans Guerre et Paix, Fred Astaire dans Drôle de Frimousse, Gary Cooper dans Ariane. Mariée à Mel Ferrer en 1954, son partenaire de Guerre et Paix, elle tourne sous sa direction Vertes Demeures, un gros échec public. L’actrice brille non seulement pour son talent, mais aussi pour son charme, sa rigueur et sa personnalité. Sa rencontre avec le couturier Hubert de Givenchy sur le tournage de Sabrina est déterminante pour définir son style incontournable. Symbole incarné du raffinement, elle devient une véritable légende avec son rôle de femme libre et enjouée dans Diamants sur Canapé de Blake Edwards qui en fait une des reines de la comédie avec Charade, Deux Têtes folles, My Fair Lady, Comment voler un million de dollars et le mésestimé Voyage à deux de Stanley Donen. Mais l’actrice sait aussi évoluer dans des rôles dramatiques comme la métisse indienne dans Le Vent de la Plaine, la religieuse d’Au risque de se perdre, l’enseignante suspectée d’homosexualité dans La Rumeur et l’aveugle persécutée dans Seule dans la Nuit. Femme de cœur Divorcée de Mel Ferrer en 1968, elle décide de mettre fin à sa carrière d’actrice pour s’investir dans la cause humanitaire. Elle devient ambassadrice itinérante pour l’UNICEF. Elle effectue des voyages en Afrique, en Asie et en Amérique latine donnant de sa personne pour des projets de vaccination et d’alphabétisation. Elle reprend les chemins des studios pour incarner une Lady Marianne vieillissante dans La Rose et la Flèche auprès de Sean Connery, l’héritière de laboratoire pharmaceutique dans Liés par le Sang, la bourgeoise soupçonnée d’adultère dans Et tout le monde riait et la bonne fée d’Always de Steven Spielberg. Elle poursuit son action humanitaire même quand on lui annonce qu’elle est atteinte d’un cancer du colon. Formidable actrice et femme exceptionnelle, Audrey Hepbun s’éteint le 20 janvier 1993 à Tolochenaz en Suisse où elle reçoit les derniers soins. Son portrait fait partie des plus exploités aux côtés de James Dean et de Marilyn Monroe. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec Mel Ferrer | 1948 : Le Néerlandais en sept leçons (Nederlands in 7 lessen) de Charles Van der Linden 1951 : Une avoine sauvage (One Wild Oat) de Charles Saunders 1951 : Rires au paradis (Laughter in Paradise) de Mario Zampi 1951 : Histoire de jeunes femmes (Young Wives’ Tale) de Henry Cass 1951 : De l'or en barres (The Lavender Hill Mob) de Charles Crichton 1952 : Secret People(The Secret People) de Thorold Dickinson 1952 : Nous irons à Monte-Carlo de Jean Boyer 1953 : Vacances romaines (Roman Holiday) de William Wyler 1954 : Sabrina (Sabrina) de Billy Wilder 1956 : Guerre et Paix (War and Peace) de King Vidor 1957 : Drôle de frimousse (Funny Face) de Stanley Donen 1957 : Ariane (Love in the Afternoon) de Billy Wilder 1957 : Mayerling (Producer’s Showcase Mayerling) d’Anatole Litvak & Kirk Browning (tv) 1959 : Vertes Demeures (Green Mansions) de Mel Ferrer 1959 : Au risque de se perdre (The Nun’s Story) de Fred Zinnemann 1960 : Le Vent de la plaine (The Unforgiven) de John Huston 1961 : Diamants sur canapé (Breakfast at Tiffany’s) de Blake Edwards 1961 : La Rumeur (The Children’s Hour) de William Wyler 1963 : Charade (Charade) de Stanley Donen 1964 : Deux Têtes folles (Paris When It Sizzles) de Richard Quine 1964 : My Fair Lady (My Fair Lady) de George Cukor 1966 : Comment voler un million de dollars (How to Steal a Million) de William Wyler 1967 : Voyage à deux (Two for the Road) de Stanley Donen 1967 : Seule dans la nuit (Wait Until Dark) de Terence Young 1976 : La Rose et la Flèche (Robin and Marian) de Richard Lester 1979 : Liés par le sang (Bloodline) de Terence Young 1981 : Et tout le monde riait (They All Laughed) de Peter Bogdanovich 1987 : La Rançon mexicaine (Love Among Thieves) de Roger Young (tv) 1989 : Always (Always) de Steven Spielberg Filmographie d'Audrey HEPBURN | |
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