Helen HAYES | ||
Actrice américaine | ||
Hélène Hayes a été surnommée en son temps « Première Dame du théâtre américain ». Elle est la première femme à avoir remporté un Emmy, un Grammy, un Oscar et un Tony Award. De nombreux théâtre portent son nom et sa carrière au cinéma, faite de prestations rares mais marquantes témoignent de l’intelligence de son jeu et de sa sensibilié. Helen Hayes Brown est née le 10 octobre 1900 à Washington. Son père Francis Van Arnum Brown est vendeur en boucherie et sa mère Catherine Estelle Hayes, issue d’une famille d’émigrés irlandais travaille dans une société touristique. Actrice amateur, sa mère pousse la jeune Hélène dès son plus jeune âge à jouer la comédie. La jeune fille fait des études à Manhattan et se produit sur scène dans The Old Dutch et Le petit Lord Fauntleroy. À l'âge de dix ans, ellefait ses premiers pas au cinéma, selon ses dires, dans le court-métrage, Jean and the Calico Doll. Dans les années vingt, elle bâtit sa légende de First Lady du Théâtre en jouant les grandes pièces du répertoire comme César et Cléopâtre de George Bernard Shaw ou La Fin de Madame Cheyney de Frederick Lonsdale. Star oscarisée des années trente Elle fait ses vrais débuts à l’écran dans La Faute de Madeleine Claudet d’Edward Selwyn pour lequel elle remporte l’Oscar de la meilleure actrice. Elle occupe les premiers rôles dans Arrowsmith de John Ford, mariée au brillant médecin Ronald Colman, L’Adieu aux Armes de Frank Borzage avec le légionnaire Gary Cooper, Dans la Nuit des Pagodes en orientale courtisée par le prince chinois Roman Novarro, La Sœur blanche de Victor Fleming en princesse italienne aux côtés de Clark Gable, Another Language d’Edward H. Griffith avec Robert Montgomery, Vol de Nuit de Clarence Brown d’après le roman de Saint-Exupéry et What every Woman knows de Gregory La Cava où elle reprend un de ses grands succès à Broadway. First Lady de Broadway Malgré ses grands succès consécutifs, Helen Hayes préfère la scène et retourne à Broadway en 1935 où elle triomphe pendant trois ans dans Victoria Regina aux côtés de Vincent Price dans le rôle de Prince Albert. Considérée comme une des plus grandes actrices de son temps, elle est exceptionnelle en Portia dans Le Marchand de Venise, Terry Scott dans Ladies and Gentlemen de Ben Hecht et Charles MacArthur et Viola dans Douzième Nuit de Shakespeare. Après une longue parenthèse théâtrale, Helen Hayes revient au cinéma en 1952 avec l’exécrable film anticommuniste My Son John de Leo McCarey. Catholique praticante et républicaine convaincue, l’actrice mariée au dramaturge protestant Charles MacArthur s’est montrée moins virulente que ces collègues et amis Adolphe Menjou, John Wayne ou Ronald Reagan. Son mari meurt en 1956. De son union née en août 1928, elle a eu deux enfants, Mary, décédée à 19 ans en 1949 et James MacArthur adopté en 1937 qui s’est illustré dans des productions Disney et comme associé à Jack Lord dans Hawaï Police d’État. Sa performance dans Anastasia où elle est l’impératrice douairière Maria Feodorovna auprès d’Ingrid Bergman est saluée par le public et la critique. Vieille dame piquante Dans les années soixante-dix Helen Hayes tourne dans des productions Disney (Un nouvel Amour de coccinelle, La Course au trésor avec la débutante Jody Foster), des enquêtes de Miss Marple (Jeux de glace) et apparaît dans plusieurs séries (le téléfilm en deux parties Les Routes du Paradis créé par Michael Landon donnera lieu à une série de plus de 100 épisodes) et shows télévisés. Elle y croise ainsi des amis et vieilles gloires d’Hollywood comme Lillian Gish (Arsenic et vieilles dentelles), James Stewart (Harvey), Kirk Douglas (Des hommes d’argent), Fred Astaire (A family upside down). Elle obtient son dernier Oscar pour son rôle de passager clandestin dans Airport de George Seaton en 1970. De santé fragile, souffrant de violentes crises d’asthme, elle se retire dans sa propriété de Nyack proche de New York. Elle y meurt le 17 mars 1993 à la suite d’un malaise cardiaque à l’âge de 92 ans. Son amie Lillian Gish, bénéficiaire désignée de sa succession est décédée seulement 18 jours plus tôt. En 1983, le Petit Théâtre de West 44th Street a été rebaptisé Helen Hayes. Elle est l’auteur de trois ouvrages de mémoires, A Gift of Joy , On Reflection et My Life in Three Acts. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec Frank Borzage |
1910 : Jean and the Callico Doll de Larry Trimbell (cm) 1917 : The Weavers of Life d’Edward Warren 1928 : The Dancing Town d’Edmund Lawrence (cm) 1931 : La Faute de Madeleine Claudet (The Sin of Madelon Claudet) d'Edgar Selwyn 1931 : Arrowsmith (Arrowsmith) de John Ford 1932 : L'Adieu aux armes (A Farewell to Arms) de Frank Borzage 1932 : Dans la nuit des pagodes (The Son-Daughter) de Clarence Brown 1933 : La Sœur blanche (The White Sister) de Victor Fleming 1933 : Un autre Langage (Another Language) d'Edward H. Griffith 1933 : Vol de nuit (Night Flight) de Clarence Brown 1934 : Crime sans Passion (Crime Without Passion) de Ben Hecht et Charles MacArthur 1934 : What Every Woman Knows de Gregory La Cava 1935 : Vanessa, son Histoire d’amour (Vanessa: Her Love Story) de William K. Howard 1938 : Hollywood Goes to Town d’Herman Hoffman (cm) 1943 : Le Cabaret des étoiles (Stage Door Canteen) de Frank Borzage 1952 : Mon Fils John (My Son John) de Leo McCarey 1956 : Anastasia (Anastasia) d'Anatole Litvak 1959 : Le Troisième Homme sur la montagne (Third Man on the Mountain) de Ken Annakin 1970 : Airport (Airport) de George Seaton 1974 : Un nouvel amour de Coccinelle (Herbie Rides Again) de Robert Stevenson 1975 : Objectif Lotus (One of Our Dinosaurs Is Missing) de Robert Stevenson 1976 : Victoire à Entebbé (Victory at Entebbe) de Marvin J. Chomsky 1977 : La Course au trésor (Candleshoe Lady St. Edmund) de Norman Tokar Télévision : 1969 : Arsenic et vieilles dentelles (Arsenic and Old Lace) de Robert Scheerer 1970 : L’Amour en première page (The Front Page) d’Alan Handley 1971 : Une bonne Plaisanterie (Do Not Fold, Spindle, or Mutilate) de Ted Post 1972 : Harvey (Harvey) de Fielder Cook 1972 : Ghost Story de David Lowell Rich 1976 : Les Hommes d’Argent (The Moneychangers) de Boris Sagal 1978 : A Family Upside Down de David Lowell Rich 1982 : Un meurtre est-il facile ? (Murder Is Easy) de Claude Whatham 1983 : Le major parlait trop (A Caribbean Mystery) de Robert Michael Lewis 1984 : Les Routes du Paradis (Highway to Heaven) de Michael Landon 1985 : Jeux de glaces (Murder with Mirrors) de Dick Lowry Filmographie d'Helen HAYES | |
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