HAWKINS Jack | ||
Acteur britannique | ||
Avec sa carrure massive, Jack Hawkins a représenté au cinéma l’homme viril et solide, gangster, policier ou bâtisseur de pyramide. Mais il fut aussi des hommes ordinaires, émouvants et attachants profondément humains dans des drames intimistes d’une grande intensité. Grand acteur de théâtre, il est indiscutablement une des grandes figures du cinéma britannique. John Edward Hawkins est né le 14 septembre 1910 à Londres. Fils d’architecte, il rejoint la chorale de l’école à l’âge de huit ans. Deux ans plus tard, il fait ses premiers pas sur scène dans Patience de Gilbert et Sullivan. Il étudie à l'Académie Italia Conti et joue le roi elfe dans Where the Rainbow Ends auquel participe le jeune Noël Coward. À 14 ans, il joue un page dans Sainte Jeanne de George Bernard Shaw et apparaît en 1928 aux côtés de Laurence Olivier dans Beau Geste. Beau parcours théâtral À 18 ans, Jack Hawkins joue Journey’s End à Broadway. Il poursuit une belle carrière théâtrale dans les compagnies de Sybil Thorndike , John Gielgud et Basil Dea. Ses performances sont saluées dans Port Said d' Emlyn Williams, Below the Surface d'H.L. Stoker et L.S. Hunt, Red Triangle de Val Gielgud, One of Us de Frank Howard, Comme il vous plaira de William Shakespeare et Iron Flowers de Cecil Lewis avec son épouse Jessica Tandy. Il fait sa première apparition au cinéma en 1930 dans Birds of Prey de Basil Dean. Il tourne Jack l’éventreur de Maurice Elvey avec Ivor Novello, Les Bons Compagnons de V. Saville, L’Empreinte du Passé, Lorna Doone avec Victoria Hopper, Peg of Old Drury d’Herbert Wilcox avec Anna Neagle et Un divorce royal de Jack Raymond avec Ruth Chatterton. Il participe à une production de Hamlet aux côtés de John Gielgud et Robert Donat. Des hommes solides et virils Partageant son temps entre théâtre et radio, il doit interrompre ses activités pour suivre une formation d’élève officier. Il est nommé sous-lieutenant dans les Royal Welch Fusiliers et sert en Inde et en Asie du Sud-Est. Il termine la seconde guerre mondiale au grade honoraire de colonel. Revenu à la vie civile, il joue dans Othello et signe avec Korda pour incarner Lord George Murray dans La grane Révolte. Il impressionne dans Première désillusion de Carole Reed avec Michèle Morgan, comme prince de Galles dans Le Chevalier de Londres de Powell et Pressburger et un rôle du méchant dans Secret d’État de Sidney Gilliat avec Douglas Fairbanks Jr. Il devient une star avec le rôle d’officier de la RAF dans Angels one five, le planteur de caoutchouc dans La Femme du Planteur avec Claudette Colbert et le directeur d’une école dd sourds dans le poignant Mandy d’Alexander Mackendrick. L’emploi habituel de Jack Hawkins reste les militaires d’une grande abnégation dans La Mer cruelle d’Harold French, son meilleur rôle ou Tonnerre sur Malte de Brian Desmond Hurst. Il est aussi à l’aise en policier dans SOS Scotland Yard ou dans le formidable Inspecteur de Police de John Ford, qu’en pilote d'essai dans Flammes dans le ciel ou en enquêteur en assurance dans Le Manoir du Mystère de Sidney Gilliat. Il participe à des superproductions comme Le Pont de la rivière Kwaï de David Lean aux côtés de William Holden et Alec Guinness ou Ben Hur de William Wyler en amiral romain. Il multiplie les films d’aventures comme La Fayette, Lawrence d’Arabie de David Lean, Lord Jim avec Peter O’Toole, Les Canons de Batasi, Judith avec Sophia Loren jusqu’au western Shalako avec Brigitte Bardot et Sean Connery. Vaincu par la maladie Fumeur invétéré de trois paquets par jour, Jack Hawkins commence à avoir des problèmes de voix et subit un traitement au cobalt en 1959 pour ce qui est probablement un cancer. Dans l’inquiétude permanente de perdre sa voix, Jack Hawkins accepte tous les emplois disponibles. "Je dois être réaliste et prendre autant d'argent que possible tant que tout va bien », déclare-t-il. Il a une doublure voix pour ses dernières prestations. Dans la vie, Jack Hawkins est politiquement libéral et un homme émotif, contrastant fortement avec son image conservatrice à l’écran. Il tourne des rôles secondaires et fait quelques apparitions à la télévision américaine. Jack Hawkins a été marié avec Jessica Tandy de 1932 à 1950. Il ont une fille Susan Hawkins en 1934. Puis il s’est remarié en 1947 avec l'ancienne actrice Doreen Lawrence, mère de trois enfants, Caroline en 1955, André et Nicolas. Ils sont restés mariés jusqu'à sa mort le 18 juillet 1973. Il avait 62 ans. Son autobiographie, Anything For a Quiet Life est publiée après sa mort. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec Joan Collins et Howard Hawks |
1930 : Birds of Prey de Basil Dean 1932 : Jack l’Éventreur (The Lodger) de Maurice Elvey 1933 : L’Empreinte du Passé (The last Chord) de Maurice Elvey 1933 : The Jewel de Reginald Denham 1933 : A Shot in the Dark de George Pearson 1933 : I Lived with You de Maurice Elvey 1932 : Les Bons Compagnons (The Good Companions) de Victor Saville 1934 : Autumn Crocus de Basil Dean: Alaric 1934 : The Lost Chord de Maurice Elvey 1934 : Death at Broadcasting House de Reginald Denham 1935 : Lorna Doone (Lorna Doone) de Basil Dean 1935 : Peg of Old Drury d’Herbert Wilcox 1936 : The Frog de Jack Raymond 1937 : Beauty and the Barge d’Henry Edwards 1938 : Un Divorce royal (A Royal Divorce) de Jack Raymond 1938 : Who Goes Next? de Maurice Elvey 1940 : Murder Will Out de Roy William Neill 1940 : L’Escadre volante (The Flying Squad) – d’Herbert Brenon 1942 : The Next of Kin de Thorold Dickinson 1948 : Première Désillusion (The Fallen Idol) de Carol Reed 1948 : La grande Révolte (Bonnie Prince Charlie) d’Anthony Kimmins 1949 : La Mort apprivoisée (The Small Back Room) de Michael Powell et Emeric Pressburger 1949 : The Will de J. M. Barrie (tv) 1950 : Le Chevalier de Londres (The Elusive Pimpernel) de Michael Powell et Emeric Pressburger 1950 : Secret d'État (State Secret) de Sidney Gilliat 1950 : La Rose noire (The Black Rose) d’Henry Hathaway 1951 : The Adventurers de David MacDonald 1951 : Le Voyage fantastique (No highway in the sky) d’Henry Koster 1952 : Home at Seven de Ralph Richardson 1952 : Angels One Five de George More O’Ferrall 1952 : Mandy (The Story of Mandy) d’Alexander Mackendrick 1952 : La Femme du planteur (The Planteur's wife) de Ken Annakin 1953 : La Mer cruelle (The Cruel Sea) de Charles Frend 1953 : Tonnerre sur Malte (Malta Story) de Brian Desmond Hurst 1953 : The Public Prosecutor de Dennis Vance (tv) 1953 : Twice Upon a Time d’Emeric Pressburger 1954 : Le Visiteur nocturne (The Intruder) de Guy Hamilton 1954 : La Vie d’un Journaliste (Front Page Story) de Gordon Parry: Grant 1954 : Les Démons des Mers du Sud (The Seekers) de Ken Annakin 1955 : La Terre des Oharaons (Land of the Pharaohs) de Howard Hawks 1955 : Monsieur commande, Madame décide (Touch and Go) de Michael Truman 1955 : L'Emprisonné (The Prisoner) de Peter Glenville 1956 : S.O.S. Scotland Yard (The Long Arm) de Charles Frend 1957 : Flammes dans le Ciel (The Man in the Sky) de Charles Crichton 1957 : The Apple Cart de Michael Barry (tv) 1957 : Le Manoir du Mystère (Fortune Is a Woman) de Sidney Gilliat 1957 : Le Pont de la rivière Kwai (The Bridge on the River Kwai) de David Lean 1958 : Chef de réseau (The Two-Headed Spy) d’André De Toth 1958 : Inspecteur de service (Gideon's Day) de John Ford 1959 : Hold-up à Londres (The League of Gentlemen) de Basil Dearden 1959 : Ben-Hur (Ben Hur) de William Wyler 1959 : The Four Just Men de Basil Dearden (tv) 1961 : La Fayette de Jean Dreville 1961 : Anna et les Maoris (Two Loves) de Charles Walters 1962 : Five Finger Exercise de Daniel Mann 1962 : Lawrence d'Arabie (Lawrence of Arabia) de David Lean 1963 : To Bury Caesar de Fielder Cook (tv) 1963 : Massacre pour un fauve (Rampage) de Phil Karlson 1964 : Zoulou (Zulu) de Cy Endfield 1964 : Le Secret du docteur Whitset (The Third Secret) de Charles Crichton 1964 : Les Canons de Batasi (Guns at Batasi) de John Guillermin 1965 : Lord Jim (Lord Jim) de Richard Brooks 1965 : Doubles masques et agents doubles (Masquerade) de Basil Dearden 1965 : The Trial and Torture of Sir John Rampayne de Peter Duguid 1966 : Judith (Conflict) de Daniel Mann 1966 : The Open Door de Joan Kemp-Welch (tv) 1966 : Opération Opium (The Poppy Is Also a Flower) de Terence Young 1968 : Stalked de Rolf Forsberg (cm) 1968 : Shalako (Shalako) d’Edward Dmytryk 1968 : La Grande Catherine (Great Catherine) de Gordon Flemyng 1969 : L'Ange et le Démon (Twinky) de Richard Donner 1969 : Ah! Dieu que la guerre est jolie (Oh! What a Lovely War) de Richard Attenborough 1969 : Gonflés à bloc (Monte Carlo or Bust) de Ken Annakin 1970 : Les Aventurs de Gérar (The Adventures of Gerard) de Jerzy Skolimowski 1970 : Le Péché (The Beloved) de George Pan Cosmatos 1970 : Waterloo (Vaterloo) de Sergeï Bondartchouk 1970 : Jane Eyre (Jane Eyre) de Delbert Mann (tv) 1971 : Commando pour un homme seul (When Eight Bells Toll) d’Étienne Perier 1971 : Nicolas et Alexandra (Nicholas and Alexandra) de Franklin J. Schaffner 1971 : Kidnappé (Kidnapped) de Delbert Mann 1972 : The Last Lion d’Elmo De Witt 1972 : Les Griffes du lion (Young Winston) de Richard Attenborough 1972 : La Fuite vers le Soleil (Escape to the Sun) de Menahem Golan 1973 : Théâtre de sang (Theatre of Blood) de Douglas Hickox 1973 : Les Contes aux limites de la folie (Tales that Witness Madness) de Freddie Francis 1974 : QB VII de Tom Gries (tv) Filmographie de Jack HAWKINS | |
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