William S. HART | ||
Acteur et réalisateur américain | ||
William S. Hart a été l’une des stars de cinéma muet les plus populaires créant un personnage de western plus proche de la réalité de l’Ouest. C’est que le bonhomme savait de quoi il parlait. William Surrey Hart est né à Newburgh, New York, le 6 décembre 1864 de Nicholas et Rosanna Hart. Il a deux frères, morts très jeunes, et quatre sœurs. Son père est né en Angleterre et sa mère est née en Irlande. Il entame une carrière d’acteur en 1888 dans une troupe dirigée par Daniel E. Bandmann et rejoint la compagnie de Lawrence Barrett à New York où il passe plusieurs saisons puis la compagnie itinérante d’Hortense Rhéa. Le jeune William voyage beaucoup, met en scène des spectacles et connaît une certaine renommée comme acteur shakespearien à Broadway. C’est ainsi qui apparaît dans la première adaptation de Ben Hur à Broadway en 1899. Il s’installe à Brooklyn avec sa sœur Mary. La légende de Rio Jim Hart a toujours été fasciné par le Far West, ayant côtoyé dans sa jeunesse Billy le Kidd, Wyatt Earp et Bat Masterson. Il débute au cinéma en 1913 mais proteste très rapidement de la façon avec laquelle le cinéma aborde le western. Il impose une image impassible du cowboy, rigide au grand cœur, une figure intègre. Il devient rapidement avec le personnage de Rio Jim une des plus grandes figures du western inséparable de Fritz, un pinto marron et blanc précurseur des équidés célèbres de l’ouest. Véritable homme-orchestre de ses films comme producteur, scénariste, interprète et réalisateur, il décrit sa vision moralisatrice de la conquête de l’ouest avec des intrigues simples mais en apportant un soin particulier aux décors naturels, à la reconstitution précise de l’habitat et de la vie quotidienne et une grande authenticité des costumes, plutôt sobres. Ses interprétations on été perfectionnées sur les scènes de théâtre shakespearien aux États-Unis et en Angleterre. Il tourne des dizaines de courts métrages à deux bobines produits par Thomas Harper Ince si populaires qu’ils ont été supplantés par une série de longs métrages, intégrant parfois les premiers films. Il est souvent assisté à la réalisation par Clifford Smith et Lambert Hillyer. Parmi ces grands succès, se dégagent Knight of the Trail, The Ruse, La Capture de Rio Jim, Le dieu captif, The Man from Nowhere, Le Patriote, L’Apôtre de la Vengeance et surtout Pour sauver sa race où il a pour partenaire Bessie Love. En 1917, Hart accepte une offre lucrative d’Adolph Zukor pour rejoindre Famous Players-Lasky , qui vient de fusionner avec Paramount Pictures. Hart en bon patriote soutient l’effort de guerre. Le crépuscule du cowboy En 1919, il fait une entorse à ses rôle de cowboys en endossant le rôle du bûcheron John Petticoats qui hérite d’un magasin de vêtements pour femmes dans L'Enfer des Villes. Sa partenaire s’appelle Winifred Westover. Il l’épouse le 7 décembre 1921. Elle a 22 ans, lui 57. Par contrat de mariage, Winifred s’engage à abandonner sa carrière d’actrice. Mais les choses se dégradent dans leur grande demeure où la jeune femme doit cohabiter avec sa belle-sœur Mary. Elle met au monde William Jr en 1922 et quitte le domicile pour aller vivre avec sa mère à Santa Monica et demander le divorce qu’elle obtient en 1937. Au début des années 1920, le style de ses westerns bruts et robustes avec des costumes ternes et des thèmes moralisateurs tombe progressivement en désuétude au profit des costumes clinquants de Tom Mix. Paramount le congédie. Suite aux controverses de Hart sur l’affaire de viol et d’homicide de Roscoe Arbuckle et la parodie écrite par Fatty et tournée par Buster Keaton le présentant comme voleur, manipulateur et violent avec les femmes, s’en suit une brouille durable entre Hart et Keaton. Son dernier coup d'éclat William S. Hart produit Tumbleweeds avec ses propres deniers mais malgré la grande qualité artistique du film, c’est un échec et Hart juge préférable d’abandonner le cinéma. Il assigne United Artists en justice pour n’avoir pas assuré correctement la promotion de ce dernier coup d’éclat et obtient réparation en 1940. Hart se retire dans son ranch de Newhall, en Californie conçu par l’architecte Arthur R. Kelly. En 1939, il apparaît dans son seul film sonore, un prologue parlé pour une réédition de Tumbleweeds. Dans ce segment, tourné dans son ranch, Hart, 74 ans, a réfléchi sur le Far West et a rappelé avec émotion son apogée du cinéma muet. Le discours s’est avéré être son adieu à l’écran. William S. Hart meurt le 23 juin 1946 à Newhall à l’âge de 81 ans. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec Winifred Westover |
1907 : Ben-Hur (Ben Hur) de Sidney Olcott, Frank Rose & H. Temple (cm) 1913 : The Fugitive d’Allan Dwan (cm) 1914 : Le Serment de Rio Jim (The Bargain) de Reginald Barker 1914 : The Gringo de William S. Hart (cm) 1914 : His our of man hood de Thom Chatterton (cm) 1914 : Jim Cameron’s Wife de Thom Chatterton (cm) 1914 : Two-gun Hicks de William S. Hart (cm) 1914 : In the sage Brush Country de William S. Hart (cm) 1915 : The darkening Trail de William S. Hart 1915 : Le Disciple (The Disciple) de William S. Hart 1915 : Les Loups (Between Men) de William S. Hart 1915 : Scrouge of the Desert de William S. Hart 1915 : Mr. Silent Haskins de William S. Hart 1915 : The Grudge de William S. Hart 1915 : The Sheriff’s Streak of Yellow de William S. Hart 1915 : The Roughneck de William S. Hart & Clifford Smith 1915 : On the Night Stage de Reginald Barker 1915 : La Rédemption de Rio Jim (The Tacking of Luke McVane) de William S. Hart & Cl Smith 1915 : The Man from Nowhere de William S. Hart 1915 : Bad Buck of Santa Ynez de William S. Hart 1915 : The Conversion of Frosty Blake de William S. Hart 1915 : Tools of Providence de William S. Hart 1915 : La Ruse de Bat Peters (The Ruse) de William S. Hart & Clifford Smith 1915 : Cash Parrish’s Pal de William S. Hart 1915 : A Knight of the Trails de William S. Hart 1915 : Pinto Ben (Horns and Hoofs) de William S. Hart 1915 : La dernière Carte (Keno Bates, Liar) de William S. Hart 1916 : Le Justicier (Hell’s Hinges) de Charles Swickard 1916 : Pour sauver sa Race (The Aryan) de William S. Hart, R Barker & C Smith 1916 : The Primale Lure de William S. Hart 1916 : L’Apôtre de la vengeance (The Apostle of Vengeance) de W S. Hart & C Smith 1916 : Le Dieu captif (The captive God) de Charles Swickard 1916 : Le Patriote (The Patriot) de William S. Hart 1916 : The Dawn Maker de William S. Hart 1916 : La Capture de Rio Jim (The Return of Draw Egan) de William S. Hart 1916 : The Devil’s Double de William S. Hart 1916 : Truthful Tulliver de William S. Hart 1916 : The Gun Fighter de William S. Hart 1917 : L’Homme du Désert (The Desert Man) de William S. Hart 1917 : Le Frère inconnu (The Square Deal Man) de William S. Hart 1917 : La Vengeance de Jim (Wolf Lowry) de William S. Hart 1917 : Grand frère (The Cold Deck) de William S. Hart 1917 : Le Droit d’asile (The Silent Man) de William S. Hart 1917 : La Révélation (The Narrow Trail) de William S. Hart & Lambert Hillyer 1917 : À l’affût du rail (Wolves of the Rail) de William S. Hart 1918 : The Lion of the Hill de Lambert Hillyer 1918 : L’Homme aux yeux clairs (Blue Blazes Rawden) de William S. Hart 1918 : Le Tigre humain (The Tiger Man) de William S. Hart 1918 : L’Étincelle (Selfish Yates) de William S. Hart 1918 : Shark Monroe de William S. Hart 1918 : Le Vengeur (Riddle Gawne) de William S. Hart & Lambert Hillyer 1918 : Le Message secret (The bBrder Wireless) de William S. Hart 1918 : Le Mentor (Branding Broadway) de William S. Hart 1918 : Le Shérif Carmody (Breed of Men) de William S. Hart 1918 : Staking his Life de William S. Hart & Thomas H. Ince 1919 : Loin du cœur (The Poppy Girl’s Husband) de W S. Hart & Lambert Hillyer 1919 : Le Gardien de nuit (The Money Corral) de William S. Hart 1919 : Square Deal Sanderson de William S. Hart & Lambert Hillyer 1919 : La Caravane (Wagon Tracks) de Lambert Hillyer 1919 : L’Enfer des villes (John Petticoats) de Lambert Hillyer 1920 : Son dernier exploit (The Toll Gate) de Lambert Hillyer 1920 : Son meilleur Ami (Sand !) de Lambert Hillyer 1920 : The Craddle of Courage de William S. Hart & Lambert Hillyer 1920 : Le Jaguar de la Sierra (The Testing Block) de Lambert Hillyer 1920 : Sa dernière Mission (O’Malley of the mounted) de Lambert Hillyer 1921 : Le Siffleur (The Whistle) de Lambert Hillyer 1921 : L’Homme marqué (Three Word Brand) de Lambert Hillyer 1921 : Le Chêne blanc (White Oak) de Lambert Hillyer 1922 : Sur les grands Chemins (Travelin’on) de Lambert Hillyer 1923 : La dernière Chevauchée (Wild Bill Hickok) de Clifford Smith 1923 : Hollywood (Joligud) de James Cruze 1923 : Cœur de brigand (Singer Jim McKee) de Clifford Smith 1924 : Hello Frisco de Slim Summerville 1925 : Le Fils de la Prairie (Tumbleweeds) de King Baggot Filmographie de William S. HART | |
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