Julie HARRIS | ||
Actrice américaine | ||
Julie Harris a connu une des plus brillantes carrières au théâtre, récompensée de cinq Tony Awards. Si le cinéma est toujours passé au deuxième plan, elle n’en a pas moins accompli des performances mémorables. Alec Baldwin avec qui elle est apparue dans le sitcom Knots Landing, lui a rendu hommage dans le Huffington Post : «Sa voix était comme une pluie. Ses yeux se connectaient directement et canalisaient les profondeurs de son cœur puissant et tendre. Son talent était un don de Dieu.» Julia Ann Harris est née le 2 décembre 1925 à Grosse-Pointe dans le Michigan. Fille d’un banquier Pickett Harris et d’une infirmière, Elsie L. Smith, elle a deux frères. Adolescente, elle suit une formation dans le Colorado avec Charlotte Perry qui l’encourage à entrer à Yale. De grands débuts au théâtre Elle est un des premiers membres du studio d’acteurs de Lee Strasberg et réussit à utiliser avec succès les techniques de jeu de la méthode, qui se sont révélées difficiles à briller dans les rôles féminins. Elle fait ses débuts à Broadway en 1945, contre la volonté de sa mère et est acclamée pour son rôle de fille solitaire de 12 ans dans The Member of the Wedding de Carson McCullers, un rôle qu’elle reprendra dans le film du même nom en 1952. Elle obtient son premier Tony Award pour le rôle de Sally Bowles dans I Am a Camera, première mouture de ce qui deviendra la comédie musicale Cabaret. Elle enchaîne les succès et les récompenses scéniques pour La Belle d’Amherst basée sur la vie et la poésie d’Emily Dickinson et entre autres The Playboy of the Western World, Macbeth, A Shot in the Dark, Skyscraper, And Miss Reardon drinks a little, Forty Carats, La Ménagerie de Verre, Maison de Poupées et The Gin Game. Julie Harris est à égalité avec Angela Lansbury avec cinq victoires aux Tony Awards. La fiancée de James Dean Julie Harris a fait ses débuts à l’écran en 1952, reprenant son rôle dans Le membre du mariage. Elia Kazan lance sa carrière en lui confiant le rôle féminin principal d’À l’est d’Eden face à James Dean. En 1963, elle joue l’éthérée Eleanor Lance dans La Maison du Diable, classique du film d’horreur réalisé par Robert Wise d’après un roman de Shirley Jackson. Elle tourne d’autres films notables dans les années 1960 incluant Requiem pour un champion, Détective privé avec Paul Newman, Reflets dans un Œil d’Or de John Huston, aboutissement d’un grand travail d’actrice et le drame de la Seconde Guerre mondiale The Hiding Place en 1975. Son activité pour le petit écran est aussi maintes fois récompensée, onze Emmy Awards au total. On peut l’admirer dans La Maison de Poupée avec Christopher Plummer, deux adaptations de Little Moon of Alban, dans La Reine Victoria où elle incarne la souveraine, Anastasia, The Last of Mrs Lincoln, décrochant même un Emmy Award en 2000 pour sa performance exceptionnelle en voix off pour son rôle de Susan B. Anthony dans Not for Ourselves Alone. Car soulignée par Elia Kazan à ses débuts, Julie Harris possède une voix exceptionnelle lui permettant de fait de remarquables narrations dans des documentaires. Vie privée Le 5 décembre 2005, elle a été nommée lauréate du Kennedy Center. Lors d’une cérémonie à la Maison Blanche, le président George W. Bush a déclaré : «Il est difficile d’imaginer la scène américaine sans le visage, la voix et le talent illimité de Julie Harris». Elle joue en 2008 à Chatham, Massachusetts dans De l’effet des rayons gamma sur les marguerites. Elle aura donc travaillé jusqu’au-delà de ses 80 ans. Trois fois divorcée de Jay Julian en 1954, Manning Gurian de 1954 à 1967 dont elle a eu un fils, Peter Gurian et Walter Carroll de 1977 à 1982. Survivante d’un cancer du sein, elle subit une chute sévère nécessitant une intervention chirurgicale en 1999 et connaît deux accidents vasculaires cérébraux en 2001 et en 2010. Julie Harris succombe le 24 août 2013 d’une insuffisance cardiaque congestive à son domicile de West Chatham dans le Massachusetts. Le 28 août de la même année, les théâtres de Broadway ont atténué leurs lumières pendant une minute en l’honneur de Julie Harris. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec James Dean |
1952 : The Member of the Wedding de Fred Zinnemann 1955 : Une fille comme ça (I Am a Camera) d’Henry Cornelius 1955 : À l'est d'Éden (East of Eden) d'Elia Kazan 1957 : The Truth About Women de Muriel Box 1958 : Sally's Irish Rogue de George Pollock 1962 : Requiem pour un champion (Requiem for a Heavyweight) de Ralph Nelson 1963 : La Maison du diable (The Haunting) de Robert Wise 1964 : Hamlet (Hamlet de Bruce Minnix et Joseph Papp 1966 : Détective privé (Harper) de Jack Smight 1966 : Big Boy (You're a Big Boy Now) de Francis Ford Coppola 1967 : Reflets dans un œil d'or (Reflections in a Golden Eye) de John Huston 1968 : Le crime, c'est notre business (The Split) de Gordon Flemyng 1970 : The People Next Door de David Greene 1975 : The Hiding Place de James F. Collier 1976 : Le Voyage des damnés (Voyage of the Damned) de Stuart Rosenberg 1979 : La Cloche de détresse (The Bell Jar) de Larry Peerce 1983 : Brontë de Delbert Mann 1985 : Mort sur le grill (Crimewave) de Sam Raimi 1988 : Gorilles dans la brume (Gorillas in the Mist: The Story of Dian Fossey) de Michael Apted 1992 : Fais comme chez toi ! (House Sitter) de Frank Oz 1993 : La Part des ténèbres (The Dark Half) de George A. Romero 1996 : État de Force (Carried Away) de Bruno Barreto 1997 : Bad Manners de Jonathan Kaufer 1998 : Passage pour le paradis (Passaggio per il paradiso) d'Antonio Baiocco 1999 : Une amie pour la vie (The First of May) de Paul Sirmons 2006 : The Way Back Home de Reza Badiyi 2008 : The Golden Boy de Daniel Adams 2009 : The Lightkeepers de Daniel Adams Télévision : 1955 : A Wind from the South de Daniel Petrie 1959 : Maison de Poupée (A Doll's House) de George Schaefer 1961 : L'Héritière (The Heiress) de Marc Daniels 1961 : Le Pouvoir et la Gloire (The Power and the Glory) de Marc Daniels 1961 : Victoria Regina de George Schaefer 1964 : Little Moon of Alban de George Schaefer 1965 : The Holy Terror de George Schaefer 1967 : Anastasia (Anastasia) de George Schaefer 1970 : House on Greenapple Road de Robert Day 1970 : Vengeance en Différé (How Awful About Allan) de Curtis Harrington 1972 : Réveillon en famille (Home for the Holidays) de John Llewellyn Moxey 1974 : The Greatest Gift de Boris Sagal 1975 : Long Way Home d’Alf Kjellin 1976 : The Belle of Amherst de Charles S. Dubin 1976 : The Last of Mrs. Lincoln de George Schaefer 1978 : Stubby Pringle's Christmas de Burt Brinckerhoff 1979 : The Gift de Don Taylor 1986 : Annihilator, le destructeur (Annihilator) de Michael Chapman 1988 : Les Windsor, la force d'un amour (The Woman He Loved) de Charles Jarrott 1988 : Mortelle Rencontre (Too Good to Be True) de Christian I. Nyby II 1988 : The Christmas Wife de David Hugh Jones 1989 : Recherche homme marié (Single Women Married Men) de Nick Havinga 1993 : They've Taken Our Children: The Chowchilla Kidnapping de Vern Gillum 1993 : Mercenaire par Amour (When Love Kills: The Seduction of John Hearn) de Larry Elikann 1994 : One Christmas de Tony Bill 1994 : Scarlett de John Erman 1995 : Little Surprises de Jeff Goldblum 1995 : Lucifer's Child de Tony Abatemarco 1995 : Secrets (Secrets) de Jud Taylor 1996 : L'Arbre de Noël (The Christmas Tree) de Sally Field 1997 : La Maison bleue (Ellen Foster) de John Erman 1999 : De tout mon cœur (Love Is Strange) d’Annette Haywood-Carter Filmographie de Julie HARRIS |
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