George HAMILTON | ||
Acteur américain | ||
George Stevens Hamilton voit le jour à Memphis dans le Tennessee, le 12 août 1939. Fils de George ‘Spike’ Hamilton Sr, chef de groupe musical, et Ann Potter Stevens Hunt Spaulding, le petit George Hamilton est trimbalé régulièrement au gré des occupations professionnelles de ses parents à travers tout le pays. Mais le couple parental finit par se déchirer, et ‘Spike’ de se remarier avec une jolie trentenaire, June Howard, sa maîtresse à l’origine du divorce. George révèlera plus tard, dans ses mémoires (Don’t Mind if I Do, 2008), avoir découvert la sexualité auprès de cette généreuse belle-mère sans pour autant s’être senti violenté. Jeune playboy George Hamilton termine ses études secondaires à Palm Beach dans un établissement qui lui a permis de découvrir l’art dramatique. L’année même du décès de son père, George sort diplômé de la Hackley School de Tarrytown à New York. Une amie de la famille, l’actrice Mae Murray, lui conseille alors de s’installer à Hollywood. Le conseil s’avère payant et le jeune homme débute dans un épisode de la série The Veil présentée par Boris Karloff en 1958. La même année, il fait ses débuts au cinéma dans Crime and Punishment qui le fait remarquer par Vincente Minnelli, alors en quête d’un jeune premier capable de tenir tête à Robert Mitchum, Celui par qui le scandale arrive. Après deux apparitions, le jeune homme est propulsé en haut des affiches en donnant la réplique à Natalie Wood dans Les jeunes loups, Lana Turner dans Par l’amour possédé, Daliah Lavi dans Quinze jours ailleurs et Romy Schneider dans Les vainqueurs. Convainquant, il l’est encore dans son premier western, Tonnerre Apache, en jeune lieutenant de cavalerie se sentant responsable de la mort de son compagnon de chevauchée. La consécration internationale lui vient lorsqu’il s’interpose entre Jeanne Moreau et Brigitte Bardot, révolutionnaires en jupons, dans Viva Maria de Louis Malle. Réputation sulfureuse Toutefois, son ascension professionnelle se trouve bientôt freinée par sa liaison médiatisée avec Lynda B. Johnson, la fille du président Lyndon B., le successeur inopiné de John Fitgerald Kennedy. Mais le jeune homme, que l’on soupçonne de chercher à se faire une publicité à bon marché, est renvoyé pour cause de raison d’État. Rupture sentimentale consommée, la carrière de George Hamilton ne surfera plus guère sur les sommets et après La poursuite des tuniques bleues en 1967, on le retrouvera essentiellement au générique de productions de consommation courante comme La guerre des cerveaux du vétéran Byron Haskin, Evel Knievel, Une fois ne suffit pas de Guy Green. Bref, au tournant de la décennie, son plus grand titre de gloire sera d’avoir partagé la vedette avec Lana Turner sur la série télévisée The Survivors pendant 15 épisodes de 1969 à 1971. C’est d’ailleurs pour le petit écran qu’il œuvrera désormais le plus souvent car du côté de la toile la plus large, il apparaîtra tout au plus dans une dizaine de films pour les années 70. On trouve dans cette période Le fantôme de Cat Dancing, un western original de Richard Sarafian, De l’enfer à la victoire, co-production européenne, Le vampire de ces dames dans le genre parodique et La grande Zorro, non sans ironie lorsque l’on connaît son penchant pour la gent féminine confirmée par la longue liste des maîtresses que les journaux “people” s’accordent à lui reconnaître. Mariage et télévision Il semblait pourtant être rangé des garçonnières depuis ce 29 octobre 1972 où il prit pour épouse Alana Kaye Collins, sa partenaire dans Evel Knievel. Mais l’affaire ne dura qu’un temps, celui de donner naissance à leur fils Ashey Hamilton. Le couple devait toutefois se reformer pour un talk-show télévisé, George & Alana en 1995. N’oublions pas de citer la participation de l’acteur à la 6e saison de l’interminable série Dynastie qui connut un succès international propre à faire de l’ombre à Dallas. En cette fin de XXe siècle, ce n’est pas le cinéma qui ramena George au premier plan mais les compromissions politiques lorsque notre play-boy, amie de la première dame philippine Imelda, fut cité comme témoin dans une affaire de fraude et de racket touchant le clan du président Ferdinand Marcos. Depuis, l’on peut tout juste relever l’intérêt qu’il suscita chez Woody Allen lorsque celui-ci choisit de nous narrer une énième fois les affres d’un artiste essoré dans un Hollywood finissant dans Hollywood Ending. Un raccourci, en somme… FILMOGRAPHIE : | ||
Avec Brigitte Bardot et Jeanne Moreau |
1952 : L'Étoile du destin (Lone Star) de Vincent Sherman 1959 : Crime & Punishment, USA de Denis Sanders 1960 : Celui par qui le scandale arrive (Home from the Hill) de Vincente Minnelli 1960 : Ces folles filles d'Ève (Where the Boys Are) d’Henry Levin 1960 : Les Jeunes Loups (All the Fine Young Cannibals) de Michael Anderson 1961 : Angel Baby (Angel Baby) de Paul Wendkos 1961 : Par l'amour possédé (By Love Possessed) de John Sturges 1961 : Tonnerre apache (A Thunder of Drums) de Joseph M. Newman 1962 : Lumière sur la piazza (Light in the Piazza) de Guy Green 1962 : Quinze jours ailleurs (Two Weeks in Another Town) de Vincente Minnelli 1963 : Les Vainqueurs (The Victors) de Carl Foreman 1963 : Act One (Act One) de Dore Schary 1964 : Looking for Love de Don Weis 1964 : Your Cheatin' Heart de Gene Nelson 1965 : Viva Maria ! de Louis Malle 1966 : L'Homme de Marrakech de Jacques Deray 1967 : Doctor, You've Got to Be Kidding! de Peter Tewksbury 1967 : La Poursuite des tuniques bleues (A Time for Killing) de Phil Karlson 1967 : Diamant d’as (Jack of Diamonds) de Don Taylor 1968 : La Guerre des cerveaux (The Power) de Byron Haskin 1970 : Togetherness d’Arthur Marks 1971 : Evel Knievel de Marvin J. Chomsky 1973 : Medusa de Gordon Hessler 1973 : Le Fantôme de Cat Dancing (The Man Who Loved Cat Dancing) de R. Sarafian 1975 : Une fois ne suffit pas (Once Is Not Enough) de Guy Green 1977 : The Happy Hooker Goes to Washington de William A. Leveyavec Joey Heatherton 1978 : Sextette (Sextette) de Ken Hughes 1979 : De l'enfer à la victoire (Contro 4 bandiere) d’Umberto Lenzi 1979 : Le Vampire de ces dames (Love at First Bite) de Stan Dragoti 1981 : La Grande Zorro (Zorro, the Gay Blade) de Peter Medak 1990 : Le Parrain 3 (The Godfather: Part III) de Francis Ford Coppola 1991 : Doc Hollywood (Doc Hollywood) de Michael Caton-Jones 1992 : Once Upon a Crime... d’Eugene Levy 1993 : Amore! de Lorenzo Doumani 1994 : Double Dragon de James Yukich 1995 : Playback (Playback) d’Oley Sasson 1997 : 8 Têtes dans un sac (8 Heads in a Duffel Bag) de Tom Schulman 1998 : La Petite Licorne (The Little Unicorn) de Paul Matthews 1998 : Casper et Wendy (Casper meets Wendy) de Sean McNamara 1998 : She's Too Tall de Redge Mahaffey 1998 : Bulworth (Bullworth) de Warren Beatty 1999 : Pets (Pets to the rescue) de David Lister 2001 : Crocodile Dundee 3 (Crocodile Dundee in Los Angeles) de Simon Wincer 2001 : Off Key (Tre Tenori) de Manuel Gómez Pereira 2002 : Reflections of Evil de Damon Packard 2002 : Hollywood Ending (Hollywood Ending) de Woody Allen 2005 : The L.A. Riot Spectacular de Marc Klasfeld 2005 : La rumeur court…(Rumor has it) de Rob Reiner 2016 : The Congressman de Robert Mrazek 2016 : Silver Skies de Rosemary Rodriguez 2018 : Swiped d’Ann Deborah Fishman Télévision : 1958 : The Veil d’Herbert L. Strock 1966 : L’Adieu aux Armes (A Farewell to Arms) de Rex Tucker 1969 : The Survivors de Michael Ritchie 1975 : The Dead Don't Die de Curtis Harrington 1977 : Racines (Roots) de Gilbert Moses 1977 : The Strange Possession of Mrs. Oliver de Gordon Hessler 1977 : Navire en détresse (Killer on Board) de Philip Leacock 1978 : The Users de Joseph Hardy 1979 : Express to Terror de Dan Curtis 1979 : Institute for Revenge de Ken Annakin 1979 : Autoroute pour la mort (Death Car on the Freeway) d’Hal Needham 1979 : The Seekers de Sidney Hayers 1980 : The Great Cash Giveaway Getaway de Michael O’Herlihy 1983 : Malibu (Malibu) d’E.W. Swackhamer 1985 : Justice (Two Father’s Justice) de Rod Holcomb 1981 : Dynastie (Dynasty) de Kim Friedman 1986 : Monte Carlo (Monte Carlo) d’Anthony Page 1987 : Poker Alice (Poker Alice) d’Arthur Allan Seidelman 1991 : Murder Can Be Hazardous to Your Health de Daryl Duke 1993 : Das Paradies am Ende der Berge d’Otto Retzer 1994 : La Haine dans le Sang (Two Fathers: Justice for the Innocent) de Paul Krasny 1994 : Amour, Gloire et Beauté (The Bold and the Beautiful) (feuilleton) 1995 : Disparu (Vanished) de George Kaczender 1996 : Hart to Hart: Till Death Do Us Hart de Tom Mankiewicz 1997 : Rough Riders de John Milius 1999 : P.T. Barnum de Simon Wincer 2004 : Scandale à Hollywood (The Hollywood Mom's Mystery) de David S. Cass Sr 2004 : Un Noël trop cool (Too Cool for Christmas) de Sam Irvin 2013 : Un Noël qui a du chien (Holiday Road Trip) de Fred Olen Ray Filmographie de George HAMILTON | |
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