Rosemary FORSYTH
 Actrice canadienne naturalisée américaine
Grande, mince et très jolie blonde, Rosemary Forsyth, canadienne naturalisée américaine, a délaissé le cinéma malgré un début de carrière prometteur pour se consacrer à la télévision. Absence d’ambition ou manque de chance, nul ne peut le confirmer pas même l’intéressée qui se dit satisfaite de son parcours. Il faut reconnaître que la belle actrice a su diversifier ses apparitions alternant échecs et coups d’éclat.
Rosemary Forsyth est née à Montréal, le 6 juillet 1943 d’origine écossaise par son père et irlandaise par sa mère. Son père David se sépare de sa mère, l’ex-modèle Rosemary Collins alors qu’elle a cinq ans. Elle emménage avec sa mère à New York et fait ses études à Stockbridge dans la Massachusetts. Elle connaît une vocation précoce de comédienne et étudie l’art dramatique à l’école de Wynn Handman à New York. Elle se fait un peu d’argent comme mannequin. Remarquée par le magazine Life, elle est engagée par Universal et fait de nombreuses apparitions à la télévision pendant 18 mois.
Des débuts prometteurs
Rosemary Forsyth fait ses vrais débuts dans la série télévisée Route 66. Son rôle de Claire ne prononce qu’une réplique prémonitoire : « Je ne partirai pas d’ici ». Profitant de la ressemblance de la starlette avec Grace Kelly, Universal utilise sa beauté douce et discrète dans des rôles d’ingénues qui ne lui conviennent guère. En 1965, elle obtient son premier rôle au cinéma comme fille de James Stewart dans Les Prairies de l’Honneur qui lui vaut une nomination aux Golden Globes de la révélation de l’année. Dans Le Seigneur de la Guerre, elle incarne la blonde Bronwyn dont s’éprend Charlton Heston, le chef normand Chrysagon qui préfère la conserver à ses côtés plutôt qu’à la rendre à son mari. La belle actrice en vue s’essaie au western parodique en épouse promise d’Alain Delon dans Texas, nous voilà. Rosemary Forsyth qui a épousé l’acteur Michael Tolan en 1966 donne naissance à sa fille Alexandra et pour cela, met brusquement un frein à sa carrière, une parenthèse joyeuse qui va avoir de lourdes conséquences.
Des hauts et des bas
Rosemary Fortyth arbitre le duel entre les vieilles ennemies Geraldine Page et Ruth Gordon dans Qu’est-il arrivé à tante Alice ?, s’affiche auprès de vieilles gloires comme Jackie Gleason, Maureen O’Hara et Shelley Winters dans How do I love thee. Mais elle va accumuler les films médiocres comme Some Kind of a Nut avec Dick Van Dyke ou Où c’est ? avec David Janssen. De fait, elle n’atteindra plus les sommets qu’elle avait connus avant son congé de maternité. Elle passe du film d’action Black Eye avec Fred Williamson à l’aventure maritime La Citadelle sous la Mer avec Stuart Whitman, de la production Disney Un petit Indien avec James Garner et la petite Jodie Foster au film catastrophe Sauvez le Neptune de David Greene dans lequel elle retrouve Charlton Heston.
Une figure familière à la télévision
En 1971, Rosemary Forsyth commence à apparaître fréquemment à la télévision. Elle joue dans le pilote de la série médicale Y a-t-il un docteur dans la maison ? et tient des rôles épisodes dans Columbo (signé Steven Spielberg), Mannix, Magnum, Hôpital Central ou plus tard Dallas et Santa Barbara. Elle multiplie les apparitions après 1985 dans Rick Hunter, Mr Belvedere, Star Trek, Arabesque, Monk, New York Blues ou FBI portés disparus. Au cinéma, elle tient le rôle de Stephanie Kaplan, un personnage central de Harcèlement auprès de Michael Douglas et Demi Moore d’après un roman de Michael Crichton. Se contentant de petites apparitions, elle est psychologue dans Melissa, psychiatre dans Souviens-toi l’été dernier 2, chef d’une société d’ingénierie dans Daylight auprès de Sylvester Stallone et inquisitrice dans Ghosts of Mars de John Carpenter.
Vie maritale
Après son divorce avec Michael Tolan en 1970, elle se remarie avec Ron Waranch puis Alan Skip Horwits mais ses deux unions se soldent aussi par un divorce au bout de trois. Elle rencontre en 1983 Robert Anthony Yuro qu’elle épouse en 1983 et apparaît auprès de lui dans un épisode de Mannix. Yuro la laisse veuve en 2020. Elle quitte la profession en 2008 après le téléfilm Un Cœur à l’écoute qui met en vedette Jeff Daniels et Marlee Matlin. Depuis 2003, la belle canadienne naturalisée américaine est membre du conseil d’administration de la Screen Actors Guild.


FILMOGRAPHIE :

Avec Peter Falk
1965 : Les Prairies de l’Honneur (Shenandoah) d’Andrew McLaglen
1965 : Le Seigneur de la Guerre (The War Lord) de Franklin J. Schaffner
1966 : Texas, nous voilà ! (Texas across the River) de Michael Gordon
1969 : Where it’s at de Garson Kanin
1969 : Qu’est-il arrivé à tante Alice ? (What ever happened to Aunt Alice) de Lee H. Katzin
1969 : Some Kind of a Nut de Garson Kanin
1970 : La Fraternité ou la Mort (The Brotherhood of the Bell) de Paul Wendkos
1970 : How do I love thee ? de Michael Gordon
1971 : La Citadelle sous la Mer (City beneath the Sea) d’Irwin Allen
1971 : (Is there a Doctor in the House ? d’E. W. Swackhamer (tv)
1971 : The Death of me Yet de John Llewellyn Moxey (tv)
1971 : Murder by the Book de Steven Spielberg (tv)
1973 : Un petit Indien (One little Indian) de Bernard McEveety
1974 : Black Eye (Black Eye) de Jack Arnold
1975 : La Maison de mon Père (My Father’s House) d’Alex Segal
1978 : Sauvez le Neptune (Gray Lady Down) de David Greene
1980 : Dr Jekyll and Miss Hyde de Rod Holcom
1981 : A Matter of Time d’Arthur Allan Seidelman (tv)
1986 : Le Justicier de la Route (The Gladiator) d’Abel Ferrara
1988 : Addicted to his Love d’Arthur Allan Seidelman (tv)
1988 : Vienne 1938 (A Friendship in Vienna) d’Arthur Allan Seidelman (tv)
1989 : Nashville Beat (Nashville Beat) de Bernard L. Kowalski (tv)
1990 : Le Mariage de M. Belvédère (Mr Belvedere’s Wedding) de Don Corvan & Rob Stone (tv)
1993 : Seul dans la Nuit (A Case for Murder) de Duncan Gibbins
1994 : Club Eden, l’île des fantasmes (Exit to Eden) de Garry Marshall
1994 : Harcèlement (Disclosure) de Barry Levinson
1995 : Abandonnée et trahie (Abandoned and deceived) de Joseph Dougherty (tv)
1995 : L’Autre Femme (The Other Woman) de Gabrielle Beaumont
1995 : Melissa (Melissa) de Steve Binder
1996 : Daylight (Daylight) de Rob Cohen
1998 : Girl (Girl) de Jonathan Kahn
1998 : Souviens-toi l’été dernier (Istill Know What You did Last Summer) de Danny Cannon
1999 : Valerie Flake (Valerie Flake) de John Putch
2001 : Ghosts of Mars (Ghosts of Mars) de Jack Carpenter
2003 : Souvenirs perdus (A time to remember) de John Putch (tv)
2008 : Un Cœur à l’écoute (Sweet nothing in my Ear) de Joseph Sargent


Filmographie de Rosemary FORSYTH
 
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