Douglas FAIRBANKS Jr
 Acteur et producteur américain
Douglas Elton Fairbanks Jr est né Douglas Elton Ullman Jr le 9 décembre 1909, à New York. Il est le seul enfant de l'acteur Douglas Fairbanks Sr et d'Anna Beth Sully, la fille du riche industriel Daniel J. Sully. Son père est l'une des premières icônes du cinéma, aventurier bondissant dans nombre de succès comme Robin des Bois ou Le Signe de Zorro. Enfant, il fait des apparitions dans des films de son père comme American Aristocracy ou Les Trois Mousquetaires. Ses parents divorcent quand il a neuf ans et le jeune Douglas vit avec sa mère à Paris. À 14 ans, élève à Janson-de-Sailly, il tente sans succès de faire ses débuts à Hollywood. Sa mère et son beau-père déménagent à New York et Douglas fréquente l’école militaire de Harvard et l’école polytechnique de Pasadena.
Sur les traces de son père
Sous le nom de Douglas Fairbanks Jr, il obtient grâce à la célébrité du nom de son père un contrat avec Jesse L. Lasky, patron de la Paramount. Mais ses premiers films ne sont guère convaincants et son père désapprouve son choix au regard de son jeune âge. Il obtient néanmoins les premiers rôles de Air Mail et Wild Horse Mesa. Sa chance tourne lorsque Sam Goldwyn l’emprunte pour un rôle mineur dans Stella Dallas. Il obtient des rôles de soutien dans The American Venus et Padlocked avant de passer à la Warner Bros pour Broken Hearts of Hollywood puis la MGM où il connaît ses premiers succès dans Women love Diamonds d’Edmund Goulding, A Texas Steer avec Will Rogers. Il s’illustre dans le même temps au théâtre dans Young Woodley et Saturday’s Children où il a pour partenaire Joan Crawford qu’il retrouve dans le film Ardente Jeunesse de Jack Conway. Douglas Fairbanks, à peine âgé de 19 ans épouse Joan Crawford, de quatre ans son aînée, le 3 juin 1929 à Manhattan. Infidèles l’un et l’autre, ils divorcent en 1933.
Premiers rôles en vedette
Douglas Fairbanks Jr signe pour la Columbia où il trouve ses premiers succès dans The Power of the Press de Frank Capra, The Barker et Intrigues de Clarence Brown aux côtés du couple mythique Greta Garbo et John Gilbert. Mais c’est le parlant qui fait véritablement décoller sa carrière. Il obtient des premiers rôles de La Patrouille de l’Aube d’Howard Hawks, Le Petit César de Mervyn LeRoy, premier grand classique du film noir, Little Accident de William J. Craft. Grâce à sa parfaite connaissance du français, il assure les versions françaises de L’Athlète incomplet et L’Aviateur. Fort de ses succès, il obtient un exceptionnel droit de regard sur ses rôles et ses scénarios. Il tourne L’Amour en vitesse de William A. Wellman, Morning Glory de Lowell Sherman avec Katharine Hepburn, Scarlet Down de William Dieterle.
Escale à Londres
Au sommet de sa popularité, le beau jeune homme séduisant à la fine moustache refuse de réduire son cachet en ses années de Grande Dépression et part en Angleterre où il donne la réplique à Elisabeth Bergner dans La grande Catherine. Il remonte sur scène avec Gertrude Lawrence avec qui il a une relation amoureuse. Il crée sa propre société de production Criterion Films mais ni Le Gentilhomme amateur, ni Les Deux Aventuriers de Raoul Walsh ne rencontrent l’adhésion du public. Il revient à Hollywood où il tient dans ses bras Madeleine Carroll dans Le Prisonnier de Zenda, Ginger Rogers dans Vacances Payées, Irene Dunne dans Quelle joie de vivre, Paulette Goddard dans La Famille Sans-Souci. Il obtient son plus gros succès dans le film d’aventure Gunga Din de George Sidney auprès de Cary Grant et Victor McLaglen. Devenu un des acteurs d’action préférés, il marche sur les pas de son père dans L’Enfer vert de James Whale, Sinbad le Marin de Richard Wallace L’Exilé de Max Ophuls ou Vendetta. Fairbanks Jr est officier de réserve pendant la guerre en Amérique du Sud, en Afrique du Nord et fait partie des Beach Jumpers pendant le débarquement.
Une retraite discrète
Après la guerre, il s’installe à Londres mais poursuit une carrière discrète avec seulement quelques rôles intéressants dans Secret d’État de Sidney Gilliat et des séries d’anthologies pour la télévision dans le cadre de l’émission Douglas Fairbanks Presents. Il participe dans les années soixante à des séries comme Route 66, Dr. Kildare ou La Croisière s’amuse. Il tourne son dernier film Le Fantôme de MIlburn en 1981 aux côtés des vétérans John Mills et Fred Astaire et la mini-série Strong Medicine en 1987. Côté privé, hormis les nombreuses aventures sentimentales, Douglas Fairbanks a épousé Mary Lee Hartford-Epling le 22 avril 1939 et lui reste dévoué jusqu'à sa mort en 1988. Le matin du 7 mai 2000, Fairbanks est décédé à l'âge de 90 ans d'une crise cardiaque. Il repose au cimetière Hollywood Forever aux côtés de son père.


FILMOGRAPHIE :

Avec Joan Crawford
1916 : American Aristocracy de Lloyd Ingraham
1921 : Les trois Mousquetaires (The three Musketeers) de Fred Niblo
1923 : Stephen steps out de Joseph Henabery
1924 : Les Pirates de l’air (The Air Mail) d’Irvin Willat
1925 : Blanco, cheval indompté (Wild Horse Mesa) de George B. Seitz
1925 : Stella Dallas (Stella Dallas) d’Henry King
1925 : Vénus moderne (The American Venus) de Frank Tuttle
1926 : Les Briseurs de joie (Padlocked) d’Allan Dwan
1926 : Man Bait de Donald Crisp
1926 : Texas Steer de Richard Wallace
1926 : Broken Hearts of Hollywood de Lloyd Bacon
1926 : La Femme aux Diamants (Women love Diamonds) d’Edmund Goulding
1927 : Non ! Pas possible ? (Is zat so ?) d’Alfred E. Green
1927 : Dead Man’s Curve de Richard Rosson
1928 : Forains (The Barker) de George Fitzmaurice
1928 : Les Forçats de la Nuit (The Toilers) de Reginald Barker
1928 : Modern Mothers de Phil Rosen
1928 : The Power of the Press de Frank Capra
1929 : The careless Age de John Griffith Wray
1929 : Fast Life de John Francis Dillon
1929 : L’Âge du Jazz (The Jazz Age) de Lynn Shores
1929 : The Forward Pass d’Edward Cline
1929 : Show of Shows de John G. Adolfi
1929 : Ardente jeunesse (Our Modern Maidens) de Jack Conway
1929 : Intrigues (A Woman of Affairs) de Clarence Brown
1929 : Les Filles de New-York (Party Girl) de Victor Halperin
1930 : La Patrouille de l’Aube (The Dawn Patrol) d’Howard Hawks
1930 : Le petit César (Little Caesar) de Mervyn LeRoy
1930 : One Night at Susie’s de John Francis Dillon
1930 : The Way of all Men / The sin flood de Frank Lloyd
1930 : Little Accident de William James Craft
1930 : Outward Bound de Robert Milton
1930 : Loose Ankles de Ted Wilde
1930 : L’Aviateur (The Aviator) de William A. Seiter
1930 : L’Aviateur de William A. Seiter & Jean Daumery
1931 : L’Appel du cœur (Chances) d’Allan Dwan
1931 : I like your Nerve de William C. McGann
1931 : Gare Centrale (Union Depot) d’Alfred E. Green
1931 : Les Bijoux volés (Slippery Pearls) de William McGann (cm)
1932 : L’Athlète incomplet de Claude Autant-Lara
1932 : It’s tough to be famous d’Alfred E. Green
1932 : L’Amour en Vitesse (Love is a Racket) de William A. Wellman
1932 : Fils de Russie (Scarlet Dawn) de William Dieterle
1932 : Vagabonds du ciel (Parachute Jumper) d’Alfred E. Green
1933 : Un Coin tranquille (The Narrow Corner) d’Alfred E. Green
1933 : Capturé (Captured !) de Roy Del Ruth
1933 : Matin de Gloire (Morning Glory) de Lowell Sherman
1933 : La deuxième Aurore (The Life of Jimmy Dolan) d’Archie Mayo
1933 : Catherine de Russie (Catherine the Great) de Paul Czinner
1934 : Le Succès à tout prix (Success at any Price) de J. Walter Ruben
1935 : Mimi (Mimi) de Paul Stein
1935 : Man of the Moment de Monty Banks
1936 : Le Gentilhomme Amateur (The Amateur Gentleman) de Thornton Freeland
1936 : Le Danger d’aimer (Accused) de Thornton Freeland
1936 : Les deux Aventuriers (Jump for Glory) de Raoul Walsh
1937 : Le Prisonnier de Zenda (The Prisoner of Zenda) de John Cromwell
1938 : Vacances payées (Having Wonderful Time) d’Alfred Santell
1938 : Quelle joie de vivre (Joy of living) de Tay Garnett
1938 : La Coqueluche de Paris (The Rage of Paris) d’Henry Koster
1938 : La Famille Sans-Souci (The Young in Heart) de Richard Wallace
1938 : Gunga Din (Gunga Din) de George Stevens
1939 : Frères héroïques (The Sun never sets) de Rowland V. Lee
1939 : Les Maîtres de la Mer (Rulers of the Sea) de Frank Lloyd
1939 : L’Enfer vert (Green Hell) de James Whale
1940 : Safari (Safari) d’Edward H. Griffith
1940 : L’Ange de Broadway (Angels over Broadway) de Ben Hetch & Lee Garmes
1941 : Vendetta (The Corsican Brothers) de Gregory Ratoff
1946 : Sinbad le Marin (Sinbad the Sailor) de Richard Wallace
1947 : L’Exilé (The Exile) de Max Ophüls
1947 : La Dame au Manteau d’Hermine (That Lady in Ermine) d’Ernst Lubitsch
1948 : Capitaine O’Flynn (The Fighting O’Flynn) d’Arthur Pierson
1950 : Secret d’État (State Secret) de Sidney Gilliat
1950 : Le Canard atomique (Mr. Drake’s Duck) de Val Guest
1952 : The Genie de Lance Comfort & Lawrence Huntington
1953 : The Triangle de Leslie Arliss, Lance Comfort & Bernard Knowles
1954 : Destination Milan de Leslie Arliss, Lawrence Huntington & John Gilling
1954 : The last Moment de Lance Comfort
1955 : Faccia da mascalzone de Raffaelle Andreassi & Lance Comfort
1957 : L’homme à démasquer (Chase a Crooked Shadow) de Michael Anderson
1967 : Red and Blue (Red, White and Zero) de Tony Richardson
1968 : La Légende de Robin des Bois (The Legend of Robin Hood) d’Eric Davidson (tv)
1972 : The Crooked Hearts de Jay Sandrich (tv)
1980 : La Tour Eiffel en otage (The Hostage Tower) de Claudio Guzman
1981 : Le Fantôme de Milburn (Ghost Story) de John Irvin
1986 : Les Caprices du destin (Strong Medicine) de Guy Green (tv)


Filmographie de Douglas FAIRBANKS Jr
 
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