Sally EILERS | ||
Actrice américaine | ||
Considérée à ses débuts comme une des plus belles filles du monde, argument publicitaire utilisé par Mack Sennett et Florenz Siegfeld Jr, Sally Eilers aura connu son heure de gloire pendant les années trente. Sa popularité décline rapidement pendant les années de guerre et la belle étoile filante interrompt sa carrière à 42 ans. Mais le souvenir de son joli sourire perdure. Dorothea Sally Eilers voit le jour le 11 décembre 1908 à New York City. Sa mère, Paula Schoenberger, est une juive américaine tandis que son père, Peter Eilers est un inventeur d’origine catholique irlandaise. La petite Sally grandit à Los Angeles à deux pas des studios. Elle prend des cours de danse et court les castings mais ses premiers essais sont des échecs. Déçue, la belle patiente en exerçant un boulot de sténo-dactylo mais la tentation d’une carrière au cinéma est la plus forte. Une Wampas Baby Star du début du parlant Sally Eilers fait des débuts en 1927 dans Le Moulin rouge, réalisé par Roscoe Arbuckle qui doit prendre le pseudonyme de William Goodrich. Elle fait un peu de figuration notamment dans Prince sans Amour d’Howard Hawks, L’Aurore de Murnau et La Foule de King Vidor. Elle rejoint sa camarade d’école Jane Peters qui fera carrière sous le nom de Carole Lombard au sein du groupe des Bathing Beauties pour une série de courts-métrages comiques de Mack Sennett. Le producteur-réalisateur lui donne un rôle dramatique dans The Good-Bye Kiss, une des rares productions non comiques des studios. En 1928 elle est élue l’une des Wampas Baby Stars, une liste annuelle de jeunes actrices élues par les spectateurs sur leur sex-appeal. La jolie brunette est rapidement transformée en blonde au début du parlant et partage l’affiche avec son récent mari, Hoot Gibson dans plusieurs westerns comme Qui a bu boira, Le Ranch de Noé, Les Voleurs de la prairie et Clearing the Range. La belle qui se signale par son énergie et sa vivacité d’esprit donne la réplique à James Dunn dans cinq films dont Maman et Dance Team, à Buster Keaton dans Buster s’en-va-t-en guerre et Buster se marie, à Spencer Tracy et George Raft dans le polar Fortunes rapides, à Bela Lugosi dans Le Chameau noir, à George O'Brien dans A Holy Terror et à Will Rogers dans La Foire aux Illusions d’Henry King. La brune spirituelle et la blonde piquante En 1931 Frank Borzage insiste pour engager Sally Eilers en remplacement de Janet Gaynor pour Bad Girl, qui suit un couple de jeune gens de la classe ouvrière dans l’Amérique de la dépression. Ce mélo égayé par de truculents dialogues obtient l’Oscar du meilleur scénario et du meilleur réalisateur. Son interprétation de Dot Haley est à coup sûr la meilleure performance de Sally au cinéma. L’actrice tourne à un rythme soutenu jusqu’à la fin de la décennie, paraissant dans 45 films pendant cette période. Elle s’illustre dans le polar avec Le Triomphe de l’amour avec Ralph Bellamy, Poochy de Walter Lang avec Lee Tracy, Kidnapping de Kurt Neumann avec Ray Milland, Poursuite d’Edwin L. Marin avec Chester Morris ou L’Homme aux cent voix de Carol Reed avec Ricardo Cortez. Elle se montre piquante dans des comédies comme She made her bed, Cent blagues avec Eddie Cantor et Folies en Cascades avec Preston Foster. Pendant la deuxième guerre mondiale, elle ne tourne que trois séries B, J’étais un prisonnier de l’île du Diable, A Wave, a Wac and a marine et Strange Illusion d’Edgar G. Ulmer. Elle retrouve un rôle percutant de propriétaire de bétail, veuve et persécutée par George Macready dans Ton Heure a sonné de Ray Enright aux côtés de Randolph Scott et Marguerite Chapman mais ce come-back est pratiquement sans lendemain puisqu’elle tourne son dernier western, Les Écumeurs des Monts Apaches avec Rod Cameron en 1950 pour disparaître des écrans. Les quatre maris de Sally Sally Eilers a été mariée à quatre reprises. Son mariage avec Hoot Gibson s’est conclu par un divorce en 1933. Elle se remarie en septembre de la même année avec Harry Joe Brown dont elle a un fils Harry Joe Brown Jr. Divorcée le 26 août 1943, elle convole deux jours plus tard avec Howard Barney mais l’union se termine par un nouveau divorce en 1946. De 1949 à 1958, elle vit auprès de son dernier mari, Hollingsworth Morse. Durant ses dernières années, Sally Eilers affiche une santé fragile. Elle succombe à une crise cardiaque le 5 janvier 1978 à Woodland Hills, en Californie, à l'âge de 69 ans. Ses cendres sont enterrées dans un mausolée de la liberté à Glendale en Californie. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec Frank Borzage |
1926 : Le Moulin rouge (The red Mill) de Roscoe Fatty Arbuckle 1927 : Si nos Maris s’amusent (The Cradle Snatchers) d’Howard Hawks 1927 : Prince sans amour (Paid to Love) d’Howard Hawks 1927 : La Veuve blanche (Slightly used) d’Archie Mayo 1927 : L’Aurore (Sunrise) de Friedrich Wilhelm Murnau 1927 : La Foule (The Crowd) de King Vidor 1928 : Broadway Daddies de Fred Windemere 1928 : L’insoumise (Fazil) d’Howard Hawks 1928 : The Campus Carmen d’Alfred J. Goulding (cm) 1928 : The Campus Vamp d’Harry Edwards (cm) 1928 : The Good-bye Kiss de Mack Sennett 1928 : Dry Martini d’Harry d’Abbadie d’Arrast 1928 : Le Torrent fatal (Weary river) de Frank Lloyd 1928 : Trial Marriage d’Erle C. Kenton 1929 : Matchmaking Mamas d’Harry Edwards (cm) 1929 : Papillon de Nuit (Broadway Babies) de Mervyn LeRoy 1929 : Pour la marine (Sailor’s Holiday) de Fred C. Newmeyer 1929 : Qui a bu boira (The long, long Trail) d’Arthur Rosson 1929 : La Revue des Revues (The Show of Shows) de John G. Adolfi 1929 : She couldn’t say no de Lloyd Bacon 1930 : Le Ranch de Noé (Roaring Ranch) de B. Reeves Eason 1930 : Les Voleurs de la Prairie (Trigger Tricks) de B. Reeves Eason 1930 : Soyons gais (Let us be gay) de Robert Z. Leonard 1930 : Buster s’en va-t-en guerre (Doughboys) d’Edward Sedgwick 1930 : Ma Sœur masseuse (Reducing) de Charles Reisner 1930 : Buster se marie (Parlor, Bedroom and Bath) d’Edward Sedgwick 1931 : Clearing the Range d’Otto Brower 1931 : Fortunes rapides (Quick Millions) de Rowland Brown 1931 : Le Chameau noir (The black Camel) d’Hamilton MacFadden 1931 : A Holy Terror d’Irving Cummings 1931 : Bad Girl de Frank Borzage 1931 : Maman (Over the Hill) d’Henry King 1932 : Dance Team de Sidney Lanfield 1932 : Conduite désordonnée (Disorderly Conduct) de John W. Considine Jr. 1932 : La jeune Fille du Vestiaire (Hat check Girl) de Sidney Lanfield 1932 : Le Triomphe de l’Amour (Second hand Wife) d’Hamilton MacFadden 1933 : La Foire aux Illusions (State Fair) d’Henry King 1933 : Amour de Marin (Sailor’s Luck) de Raoul Walsh 1933 : Le Signal (Central Airport) de William A. Wellman 1933 : Made on Broadway d’Harry Beaumont 1933 : Garde-moi près de toi (Hold me tonight) de David Butler 1933 : Walls of Gold de Kenneth MacKenna 1934 : Three on a Honeymoon de James Tinling 1934 : She made her Bed de Ralph Murphy 1934 : Espion malgré lui (I Spy) d’Allan Dwan 1934 : Poochy ou Pour gardez les enfants (Carnival) de Walter Lang 1935 : Kidnapping (Alias Mary Dow) de Kurt Neumann 1935 : Poursuite (Pursuit) d’Edwin L. Marin 1935 : Cocktails et Homicides (Remember last Night ?) de James Whale 1935 : Cent blagues ! (Strike me pink) de Norman Taurog 1935 : Don’t get personal de Charles Lamont & William Nigh 1936 : Florida Special de Ralph Murphy 1936 : Dans la Tempête (Without Orders) de Lew Landers 1936 : L’Homme aux cent voix (Talk to the Devil) de Carol Reed 1937 : On a volé cent mille Dollars (We have our Moments) d’Alfred L. Werker 1937 : Danger Patrol de Lew Landers 1937 : Attention Madame ! (Lady Behave) de Lloyd Corrigan 1937 : Folies en Cascades (Everybody’s doing it) de Christy Cabanne 1938 : Femmes condamnées (Condemned Women) de Lew Landers 1938 : Les Mémoires d’une Infirmière (The Nurse from Brooklyn) de S. Sylvan Simon 1938 : Tarnished Angel de Leslie Goodwins 1938 : They made her a Spy de Jack Hively 1939 : Terrible aveu (Full Confession) de John Farrow 1941 : J’étais un Prisonnier de l’Île du Diable (I was a Prisoner on Devil’s Island) de L. Landers 1944 : A Wave, a WAC and a Marine de Phil Karlson 1944 : Strange Illusion d’Edgar G. Ulmer 1948 : Ton Heure a sonné (Coroner Creek) de Ray Enright 1950 : Les Écumeurs des Monts Apaches (Stage to Tucson) de Ralph Murphy Filmographie de Sally EILERS | |
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