Diana DORS
 Actrice britannique
Diana Dors s'est fait connaître du public comme une bombe blonde, considérée comme la Marilyn Monroe anglaise. Comme ses modèles américaines, Marilyn, Jayne Mansfield ou Mamie Van Doren, la blonde pulpeuse multiplie les provocations sexy dans des séries de photos en trois dimensions, des bikinis de fourrure ou par les confessions scandaleuses sur sa vie privée. Dotée d’un sens de la publicité très développé, Diana Dors fait parler d’elle le plus souvent possible par des moyens aussi divers qu’une série de photos sexy en trois dimensions, une exhibition en bikini de fourrure au festival de Venise de 1955 ou encore des confessions scandaleuses sur sa vie privée.
Née Diana Mary Fluck, elle voit le jour à Swindon, le 23 octobre 1931. Son père officiel est Albert Fluck mais sa mère, Winifred Payne ayant un amant lorsqu’elle tombe enceinte, elle ne peut dire qui est le vrai père. Diana rêve de cinéma, ses actrices préférées étant Veronica Lake, Lana Turner et Jean Harlow. À 5 ans, elle fait du théâtre au Swindon Empire Theatre. Diana excelle dans ses études et après avoir menti sur son âge, à 14 ans, elle entre au London Academy of Music and Dramatic Art (LAMDA), puis au YWCA de Londres.
Adolescente de charme
C'est à cet âge-la que la jeune Diana participe à un concours de pin-up proposé par un magazine et attire l’attention des photographes. Elle débute à l’écran en 1947 dans des rôles charmants mais minuscules dans Légitime défense, Dancing with Crime et Camp de Vacances. Elle signe un contrat avec la Rank et prend le nom de famille de sa grand-mère pour devenir Diana Dors. Dans ses premiers rôles, elle joue les jeunes filles précoces très attirées par le sexe opposé, comme dans Here come the Huggetts de Ken Annakin ou A boy, a girl and a bike de Ralph Smart. La jeune brunette joue aussi dans Oliver Twist de David Lean et Le démon de la danse avec Petula Clark.
La nouvelle blonde platine
On éclaircit les cheveux de Diana pour Lady Godiva Rides Again et The Last Page, sa blondeur platine devenant l’argument de son succès. En 1951, elle épouse Dennis Hamilton qui l'encourage dans la voie des comédies sexuelles. Dans les années cinquante, elle est l’interprète de My wife’s Lodger et Drôle de Nuit de Noces, tous deux de Maurice Elvey, Filles sans joie de Jack Lee Thompson, L’enfant et la licorne de Carol Reed, Fièvre blonde de Ken Annakin, excellant dans le film noir comme Peine capitale de Jack Lee Thompson qui relate l’histoire vraie de Ruth Ellis, la dernière femme condamnée à la pendaison en Angleterre, Le coup de minuit de Gordon Parry ou Passeport pour la honte de Gregory Ratoff. Diana tente sa chance aux USA, avec le rôle de l’épouse manipulatrice de La Femme et le rôdeur, son meilleur rôle. La liaison torride de l’actrice avec Rod Steiger font les choux gras de la presse spécialisée. Elle poursuit avec Les Trafiquants de la nuit de Ken Hughes avec Victor Mature et tourne en Italie La Blonde enjoleuse, une comédie de Luigi Zampa avec Vittorio Gassman.
Croqueuse d’hommes
Son mari Dennis Hamilton meurt de syphilis, en 1959. Elle se remarie la même année avec l’acteur Richard Dawson et aura deux enfants, Mark en 1960 et Gary en 1962, mais divorce en 1966, laissant derrière elle ses deux fils. Au cours des années soixante, sa carrière cinématographique décline et sa silhouette s’épaissit, mais elle ne sombre pas pour autant dans l’anonymat. Conservant un important capital de sympathie auprès des Britanniques, elle apparaît sur scène, dans des cabarets et à la télévision. Sur grand écran, elle est désormais d’avantage utilisée dans des seconds rôles dans des comédies comme Allez France, des westerns comme Un Colt pour trois Salopards de Burt Kennedy, des polars comme West 11 de Michael Winner ou des films d’épouvante bas de gamme comme Théâtre de sang ou Frissons d’outre-tombe. Elle est proche de la caricature dans Deep end de Jerzy Skolimowski. La star connaît la stabilité auprès de l’acteur Alan Lake, qu’elle épouse en 1968, mettant au monde Jason. Entre 1978 et 1984, elle publie quatre livres autobiographiques, For Adults Only, Behind Closed Dors, Dors by Diana et A. to Z. of Men. Diana Dors est morte, le 4 mai 1984, d’un cancer des ovaires à l’âge de 52 ans. Son mari désespéré se suicidera le 10 octobre 1984, laissant les enfants de Diana désemparés (d’autant plus qu’elle n’a laissé qu’un code erroné du coffre- fort où elle cachait sa fortune ! ). Son fils Jason Dors-Lake a écrit un livre peu reluisant, Connecting Dors, The Legacy Of Diana Dors en 2013. Son dernier film, Steaming de Joseph Losey sortira quelques mois après son décès.


FILMOGRAPHIE :

Avec Ken Annakin
et John Gregson
1947 : Légitime défense (The Shop at Sly Corner) – de George King
1947 : Dancing with Crime de John Paddy Carstairs
1948 : Les Ailes brûlées (Good-Time Girl) de David MacDonald
1947 : Camp de Vacance (Holliday Camp) de Ken Annakin
1948 : Oliver Twist (Oliver Twist) de David Lean
1948 : Penny and the Pownall Case de Slim Hand
1948 : My Sister and I d’Harold Huth
1948 : Here come the Huggetts de Ken Annakin
1948 : The Calendar d’Arthur Crabtree
1948 : Vote for Huggets de Ken Annakin
1949 : Deux fins Limiers (It’s not cricket) de Roy Rich & Alfred Roome
1950 : Le Démon de la danse (Dance Hall) de Charles Crichton
1951 : Lady Godiva (Lady Godiva Rides Again) de Frank Launder
1951 : Worm’s Eye View de Jack Raymond
1952 : The Last Page de Terence Fisher
1952 : My Wife’s Lodger de Maurice Elvey
1952 : Drôle de nuit de noces (Is your Honeymoon really necessary ?) de Maurice Elvey
1953 : Le Saint défie Scotland Yard (The Saint's Return) de Seymour Friedman
1953 : The Great Game de Maurice Elvey
1954 : Filles sans joie (The Weak and the Wicked) de Jack Lee Thompson
1954 : It’s a grand Life de John E. Blakeley
1954 : L’abominable Invité (As long as they’re happy) de Jack Lee Thompson
1955 : L'Enfant et la Licorne (A Kid for Two Farthings) de Carol Reed
1955 : Fièvre blonde (Value for Money) de Ken Annakin
1955 : Miss Tulip stays the Night de Leslie Arliss
1955 : Broadway Jungle de Phil Tucker
1955 : Un Alligator appelé Daisy (An Alligator Named Daisy) de Jack Lee Thompson
1956 : Peine Capitale (Yield to the Night) de J. Lee Thompson
1957 : La Femme et le Rôdeur (The Unholy Wife) de John Farrow
1957 : La Blonde enjôleuse (La ragazza del palio) de Luigi Zampa
1957 : Les Trafiquants de la nuit (The Long Haul) de Ken Hughes
1958 : I Married a Woman d’Hal Kanter
1958 : Le Coup de Minuit (Tread soflty Stranger) de Gordon Parry
1958 : Passeport pour la honte (Passport to Shame) d'Alvin Rakoff
1960 : Scent of Mystery de Jack Cardiff
1961 : La Doublure du Général (On the Double) de Melville Shavelson
1961 : Le Roi des Bas-Fonds (King of the Roaring 20's) de Joseph M. Newman
1961 : Mrs Gibbon’s Boys de Max Varnel
1962 : Rencontre à Majorque (Encontra a Mallorca) de José Ochoa
1963 : West 11 de Michael Winner
1964 : Allez France ! de Robert Dhéry
1966 : L’Homme Sandwich (The Sandwich Man) de Robert Hartford-Davis
1967 : Le Cercle de sang (Berserk!) de Jim O'Connolly
1967 : Le Coup du lapin (Danger Route) de Seth Holt
1968 : Les requins volent bas (Hammerhead) de David Miller
1968 : Baby Love d’Alastair Reid
1970 : Une fille dans ma soupe (There's a Girl in My Soup) de Roy Boulting
1970 : Deep End (Deep End) de Jerzy Skolimowski
1971 : Un colt pour trois salopards (Hannie Caulder) de Burt Kennedy
1972 : Le Joueur de flûte (The Pied Piper) de Jacques Demy
1972 : Nothing But the Night de Peter Sasdy
1972 : Every de Joseph W. Sarno
1972 : The Amazing Mr. Blunden de Lionel Jeffries
1973 : Théâtre de sang (Theater of Blood) de Douglas Hickox
1973 : Steptoe and Son ride again de Peter Sykes
1974 : Frissons d'outre-tombe (From Beyond the Grave) de Kevin Connor
1974 : Craze/Demon Master de Freddie Francis
1974 : Three for all de Martin Campbell
1974 : The Amorous Miklman de Derren Nesbitt
1974 : Faites-le avec les doigts (The Groove Tube) de Ken Shapiro
1974 : Champagne Galopp de Vernon P. Baker
1975 : Bedtime with Rosie de Wolf Rilla
1976 : A votre service... Madame (Keep it up Downstairs) de Robert Young
1976 : Adventures of a Taxi Driver de Stanley A. Long
1977 : Adventures of a Private Eye de Stanley A. Long
1979 : Star sex (The David Galaxy Affair) de Willy Roe
1985 : Steaming (Steaming) de Joseph Losey


Filmographie de Diana DORS
 
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