Matt DILLON | ||
Acteur américain | ||
Beau ténébreux à la machoire carrée et aux sourcils founris, Matt Dillon a incarné les bad boys dans des drames et des polars de haute tenue. Révélé par Francis Ford Coppola, il trouve ses meilleurs rôles sous la direction de Gus Van Sant. Matthew Raymond Dillon est né le 18 Février 1964 à Nouvelle-Rochelle dans la banlieue de New York. Fils de Mary Ellen, une femme au foyer, et Paul Dillon, gestionnaire en œuvre d’art et fabricant de matériel d’emballage, il compte dans sa famille Alex Raymond, le créateur de Flash Gordon. Deuxième de six enfants, Matt Dillon a une sœur et quatre frères, dont deux, Kevin et Paul Dillon sont aussi acteurs. Il grandit dans une famille catholique très unie dans le quartier de Mamaroneck à New York. Outsider numéro un En 1978, il interprète son premier rôle dans Violences sur la ville de Jonathan Kaplan. En mai 1979, il enchaîne avec la comédie érotique adolescente Little Darlings et la comédie dramatique My Bodyguard. Il refuse en revanche Le Lagon bleu en raison de séquences de nu. Après avoir abandonné ses études, il suit des cours de théâtre au cours de Lee Strasberg à l’Actors Studio et continue à assumer des rôles de mauvais garçon comme Jack Duncan, un pauvre texan éperdument amoureux de la fille d’un riche banquier dans Liar’s Moon et trois adaptations de S. E. Hinton, tournés dans l’Oklahoma, Tex de Tim Hunter, The Outsiders et Rusty James de Francis Ford Coppola. Ces deux derniers films justifient la définition de Jean Tulard en ces termes : « Dillon est viril et fragile, beau et vulgaire à la fois, il symbolise un type nouveau de jeune premier ». Il rejoint ainsi le Brat Pack (la bande des sâles gosses) composé d’Emilio Estevez, Judd Nelson, Anthony Michael Hall ou Andrew McCarthy. En 1984. Il fait ses débuts à Broadway avec la pièce Les Garçons de l’Hiver de John Pielmeier où il interprète un marine revenu du Vietnam. Bad Boy de préférence Matt Dillon remporte des critiques élogieuses pour sa performance comme toxicomane dans Drugstore Cowboy de Gus Van Sant. Dillon quitte peu à peu les films ciblés adolescents mais reste dans un registre de bad boy comme Singles de Cameron Crowe, le mari de Nicole Kidman dans Prête à tout, le braqueur d’Albino Alligator de Kevin Spacey qui tient en otage Faye Dunaway ainsi que des rôles principaux dans Sexcrimes aux multiples rebondissements et Mary à tout prix, farce à succès des frères Farrelly avec Cameron Diaz. En 2002, il écrit et réalise City of Ghosts, se mettant en vedette auprès de James Caan et Gérard Depardieu. Après ce semi-échec, il s’attaque à des engagements plus risqués comme Factotum, une adaptation d’une œuvre autobiographique de Charles Bukowski et Collision de Paul Haggis où il campe l’officier de police Ryan, un rôle dramatique pour lequel il gagne l’Oscar et un Golden Globe du meilleur acteur dans un rôle de soutien. Il revient à un cinéma plus commercial avec La Coccinelle revient, la comédie Toi et moi et Dupree, aux côtés de Kate Hudson et Owen Wilson, le thriller psychologique Le Prix du silence inspiré de l’affaire Plame-Wilson avec Kate Beckinsale et Les Deux font la Père avec le curieux duo John Travolta et Robin Williams. Doté d’une voix fascinante, il a été un des lecteurs epistolaires de Dear America, Letters Home from Vietnam et le narrateur de Sal Paradise, dans une version disque du roman de Jack Kerouac Sur la route. Foule sentimentale Dillon aime également le monde de la musique et est apparu dans plusieurs clips comme détective dans Bad Girl de Madonna avec Christopher Walken ou dans Fairytale of New York des Pogues. Célibataire endurci, Matt Dillon a partagé pendant trois ans la vie de l’actrice Cameron Diaz à la fin des années 1990. C’est la seule entorse qu'il consent dans sa vie privée. Le 30 Décembre 2008, il échappe de peu à la prison pour excès de vitesse. Toujours en marge du star-system, il est choisi pour le rôle principal, celui d'un serial-killer obsessionnel de The House that Jack built de Lars Von Trier. Une performance à nouveau saluée et récompensée. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec Cameron Diaz |
1979 : Violences sur la ville (Over the Edge) de Jonathan Kaplan 1980 : Little Darlings de Ronald F. Maxwell 1980 : My Bodyguard de Tony Bill 1982 : Tex (Tex) de Tim Hunter 1982 : The Great American Fourth of July and other Disasters de Richard Bartlett (tv) 1982 : Il y a toujours de l'espoir pour ceux qui s'aiment (Liar's Moon) de David Fisher 1983 : Outsiders (The Outsiders) de Francis Ford Coppola 1983 : Rusty James (Rumble Fish) de Francis Ford Coppola 1984 : Le Kid de la plage (The Flamingo Kid) de Garry Marshall 1985 : Target d’Arthur Penn 1985 : Rebel de Michael Jenkins 1986 : Native Son de Jerrold Freedman 1987 : La Gagne (The Big Town) de Ben Bolt 1988 : Kansas de David Stevens 1989 : Drugstore Cowboy (Drugstore Cowboy) de Gus van Sant 1989 : Bloodhounds of Broadway de Howard Brookner 1991 : Un baiser avant de mourir (A Kiss Before Dying) de James Dearden 1992 : Singles de Cameron Crowe 1993 : Le Saint de Manhattan (The Saint of Fort Washington) de Tim Hunter 1993 : Mr. Wonderful d’Anthony Minghella 1994 : Golden Gate de John Madden 1995 : Prête à tout (To Die For) de Gus van Sant 1995 : Frankie Starlight (Frankie Starlight) de Michael Lindsay-Hogg 1996 : Beautiful Girls (Beautiful Girls) de Ted Demme 1996 : Grace of My Heart (Grace of my Heart) d’Allison Anders 1996 : Albino Alligator (Albino Alligator) de Kevin Spacey 1997 : In and Out (In and Out) de Frank Oz 1998 : Sexcrimes (Wild Things) de John McNaughton 1998 : Mary à tout prix (There's Something About Mary) de B. et P. Farrelly 2001 : Divine mais dangereuse (One Night at McCool's) de Harald Zwart 2002 : Deuces Wild de Scott Kalvert 2002 : City of Ghosts (City of Ghosts) de Matt Dillon 2004 : L'Employé du mois (Employee of the Month) de Mitch Rouse 2004 : Collision (Crash) de Paul Haggis 2005 : Loverboy (Loverboy) de Kevin Bacon 2005 : Factotum (Factotum) de Bent Hamer 2005 : La Coccinelle revient (Herbie, Fully Loaded) d’Angela Robinson 2006 : Toi et moi... et Dupree (You, me and Dupree) d’Anthony et Joe Russo 2008 : Le prix du silence (Nothing But the Truth) de Rod Lurie 2009 : Les deux font la père (Old Dogs) de Walt Becker 2009 : Blindés (Amored) de Nimrod Antal 2010 : Takers (Takers) de John Luessenhop 2012 : Sunlight Junior (Sunlight Jr.) de Laurie Collyer 2013 : Imogene (Girl Most Likely) de Shari Springer Berman et Robert Pulcini 2013 : Art of Steal (The Art of the Steal) de Jonathan Sobol 2013 : Bad Country (Bad Country) de Chris Brinker 2013 : American Stories (Pawn Shop Chronicles) de Wayne Kramer 2017 : Braquage à l'ancienne (Going in Style) de Zach Braff 2018 : Running for Grace de David L. Cunningham 2018 : The House that Jack Built de Lars von Trier 2018 : Du miel plein la tête (Head full of honey) de Til Schweiger 2019 : Proxima d’Alice Winocour 2019 : Nimic de Yórgos Lánthimos (cm) 2020 : Capone (Capone) de Josh Trank 2023 : Asteroid City (Asteroid City) de Wes Anderson 2024 : Maria de Jessica Palud Filmographie de Matt DILLON | |
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