![]() | Sammy DAVIS Jr | |
Acteur et chanteur américain | ||
![]() |
Chanteur, danseur, acteur, imitateur et musicien américain, véritable enfant de la balle, Samuel Davis Jr est un des plus grands artistes de music-hall américain. Membre permanent du Rat Pack, association qui compte dans ses rangs Frank Sinatra, Dean Martin et Peter Lawford, il a pour le cinéma accompagné ses copains dans des films taillés sur mesure. « Borgne, juif et noir, je n’avais rien pour réussir et pourtant… » a-t-il écrit dans son autobiographie. Samuel George Davis Jr., dit Sammy Davis Jr. est né le 8 décembre 1925 dans le quartier de Harlem à New York. Fils de Sammy Davis Sr, un artiste afro-américain et Elvera Sanchez, une danseuse d’origine cubaine, il se produit dès l’âge de trois ans dans les spectacles de son père tandis que ses parents divorcent. Enfant, il apprend la danse grâce à son père et apparaît dans deux courts métrages auprès d’Ethel Waters et Lita Gray. Du Will Mastin trio au Rat Pack Sammy Davis Jr se produit sur les planches avec son père et celui qu’il considère comme son oncle Will Mastin dès l’âge de treize ans dans une formation appelée le Will Mastin Trio. Il découvre les railleries racistes pendant son service militaire en 1942. Son père et Will Mastin tentent de le protéger autant que possible. « Ils avaient espéré que je puisse échapper aux moqueries et à la haine. Je leur en étais reconnaissant, mais ils avaient eu tort. » écrira-t-il. Après la guerre, il participe à des spectacles de danse et de chant et commence à connaître le succès. En 1947, il livre un numéro époustouflant dans le court métrage Sweet and Low. Il enregistre un premier album en 1954, Starring Sammy Davis Jr, suivi de Just for lovers l'année suivante. Il obtient son premier succès à Broadway dans un deuxième rôle de Mr. Wonderful aux côtés de son père et de Will Mastin. Le 19 novembre 1954, il est victime d’un accident de voiture et perd son œil gauche. Il devra porter un œil de verre toute sa vie. Il se convertit au judaïsme sur l’influence de son ami Eddie Cantor. En 1959, son vieil ami Frank Sinatra l'invite à rejoindre le Rat Pack, un groupe créé et emmené par Frank Sinatra lui-même et composé de Dean Martin, Peter Lawford et Joey Bishop. Le Rat Pack enregistre des dizaines de disques et fait les belles soirées de Vegas. On écrit des films spécialement adaptés à leur personnalité comme L’Inconnu de Las Vegas de Lewis Milestone sur une équipe de braqueurs, Pepe avec Cantinflas, Les Trois Sergents où ancien esclave affranchi, il accompagne ses amis en mission contre le indiens dans le Dakota et Les Sept Voleurs de Chicago, transposition de Robin des Bois pendant la période de la Prohibition. Les membres du Rat Pack deviennent les rois de Las Vegas où ils ont élu leur quartier général. Star du music-hall et vedette de cinéma En dehors de ses spectacles de haut vol où sa voix chaloupée et son indescriptible élégance le font triompher pendant vingt ans, il mène une carrière sporadique pour le cinéma. Il est Sportin Life dans Porgy and Bess, adaptation de l’opéra de Gerschwin par Otto Preminger avec Dorothy Dandridge et Sidney Poitier, Wino auprès de Ben Gazzara dans Convicts 4, Educated dans La Revanche du Sicilien auprès d’Henry Silva et Elizabeth Montgomery, Adam Johnson dans A Man called Adam avec Cicely Tyson et surtout Big Daddy dans le flamboyant et baroque Sweet Charity de Bob Fosse avec Shirley MacLaine. Il accompagne Peter Lawford dans Sel, Poivre et Dynamite et One More Time de Jerry Lewis et Dean Martin dans L’équipée du Cannonball et sa suite. Il fait des apparitions dans son propre rôle dans T’es fou Jerry avec Jerry Lewis et Pleine Lune sur Parador avec Richard Dreyfuss. Il fait une dernière composition remarquée dans Tap Dance où il est Little Mo auprès de son héritier spirituel Gregory Hines. Avec May Britt et Altovise Gore Sammy Davis Jr épouse en 1960 l’actrice May Britt alors que les mariages interraciaux sont interdits dans 31 états des États-Unis. Le couple a une fille Tracey en 1967 et adopte deux autres enfants. Ils divorcent en 1968. Il se remarie le 11 mai 1970 avec une danseuse rencontrée lors d’un show TV, Altovise Gore et restera avec elle jusqu’à la fin de ses jours. Il tourne dans des sitcoms populaires comme Hôpital central ou On ne vit qu’une fois et enregistre des disques jusqu’en 1982. En 1985, il donne un concert exceptionnel à Paris en faveur de l’UNICEF. Dans ses différentes autobiographies, Sammy décrit un style de vie dissolue, où se mêlent alcoolisme, cocaïne et femmes. Il fait également état de problèmes financiers réguliers, notamment avec le Fisc. Gros fumeur, Sammy Davis Jr, atteint d’un cancer de la gorge meurt à Beverly Hills, le 16 mai 1990 à l’âge de 64 ans. Une vente aux enchères est organisée peu après sa mort pour régler ses nombreuses dettes. FILMOGRAPHIE : | |
![]() Avec May Britt |
1933 : Seasoned Greetings de Roy Mack (cm) 1933 : Rufus Jones for President de Roy Mack (cm) 1947 : Sweet and Low de Jerry Hopper (cm) 1958 : Anna Lucasta (Anna Lucasta) d’Irving Rapper 1959 : Porgy and Bess (Porgy and Bess) d’Otto Preminger 1959 : Mission (Mission) de William D. Faralla (tv) 1960 : L'Inconnu de Las Vegas (Ocean's Eleven) de Lewis Milestone 1960 : Pepe (Pepe) de George Sidney 1962 : Les Trois Sergents (Sergeants 3) de John Sturges 1962 : Convicts 4 de Millard Kaufman 1963 : L'Opéra de quat'sous (Die Dreigroschenoper) de Wolfgang Staudte 1963 : La Revanche du Sicilien (Johnny Cool) de William Asher 1964 : Les Sept Voleurs de Chicago (Robin and the 7 Hoods) de Gordon Douglas 1965 : Tendre garce (Nightmare in the Sun) de John Derek & Marc Lawrence 1966 : Un Homme appelé Adam (A Man Called Adam) de Leo Penn 1968 : Sel, poivre et dynamite (Salt and Pepper) de Richard Donner 1968 : Skidoo (Skidoo) d’Otto Preminger 1969 : Sweet Charity (Sweet Charity) de Bob Fosse 1969 : Le Pigeon (The Pigeon) d’Earl Bellamy (tv) 1970 : One More Time (One More Time) de Jerry Lewis 1971 : La Poursuite (The Trackers) d’Earl Bellamy (tv) 1973 : Pauvre Diable (Poor Devil) de Robert Scheerer (tv) 1975 : Gone with the West de Bernard Girard 1979 : Sammy Stops the World de Mel Shapiro 1981 : L'Équipée du Cannonball (The Cannonball Run) d’Hal Needham 1983 : T'es fou Jerry (Cracking Up) de Jerry Lewis 1984 : Broadway Danny Rose (Broadway Danny Rose) de Woody Allen 1984 : Cannon Ball 2 (The Cannonball Run II) d’Hal Needham 1985 : Dancing in the Winds de Robert Iscove 1988 : Pleine lune sur Parador (Moon over Parador) de Paul Mazursky 1989 : Tap Dance (Tap) de Nick Castle 1990 : Un Papa pour Noël (The Kid Who Loved Christmas) d’Arthur Allan Seidelman Filmographie de Sammy DAVIS Jr | |
Sommaire Acteurs > Sommaire Acteurs D > Contact |