Dan DAILEY | ||
Acteur et chanteur américain | ||
Dan Dailey fait partie des sympathiques acteurs qui ont animé le monde d’Hollywood sans accéder au statut de star mais avec un enthousiasme constant. C’est pourquoi ce grand sifflet a su séduire John Ford qui en fit son héros à plusieurs reprises et qu’il a pu croiser le chemin des plus belles vedettes des studios. Fils des hôteliers Daniel James Dailey et d’Helen Theresa Ryan, Daniel James Dailey Jr est né le 14 décembre 1915, à New York. Sa sœur cadette Irene Dailey embrassera également la carrière artistique. À l’âge de huit ans, il participe à un spectacle de ménestrel et à 14 ans prend des leçons de danse et se produit dans des vaudevilles et des burlesques. Il débute dans la vie comme caddy de golf et vendeur de chaussures avant de travailler pour une compagnie de croisière sud-américaine en 1934. Sympathique débutant de la MGM Avec son fine taille et son sourire éclatant, Dan Dailey fait ses débuts à Broadway en 1937 dans Babes in Arms, suivi de Des étoiles dans tes yeux et J'ai épousé un ange. En 1940, il est engagé par la Metro-Goldwyn-Mayer pour des rôles sombres et dramatiques dans Susan and God de George Cukor pour lequel il n’est pas crédité au générique, La Tempête qui tue de Frank Borzage en jeune nazi, The Get-away en taulard mafieux et Down in San Diego en ancien trafiquant. Mais Dan ne se sent pas à son aise dans ce registre et s’illustre avec plus de bonheur dans la comédie musicale où il fait apprécier son charme juvénile. On le voit dans The Capitan is a Lady, Dulcy avec Ann Sothern, Hullabaloo de S. Sylvan Simon, La Danseuse des Ziegfield Follies de Robert Z. Leonard, Mokey avec Donna Reed et un petit rôle dans Lady be good avec Eleanor Powell. Son dernier film pour la MGM, Panama Hattie de Norman Z. McLeod aux côtés de Lena Horne rencontre un beau succès. Héros fordien Dan Dailey quitte la firme au Lion puor la 20th Century Fox. Leur association débute brillamment avec Maman était new look où il a pour partenaire la plus grande star des studios, Betty Grable. Il rencontre une autre belle étoile de la Fox, Jeanne Crain dans Choisie entre toutes de Lloyd Bacon qui le dirige à nouveau dans Broadway mon amour. Il retrouve Betty Grable dans À toi pour la vie, un nouveau gros succès et donne la réplique à Anne Baxter dans la comédie musicale Tel père, telle fille. En 1949, il montre ses talents de chanteur en enregistrant quatre chansons avec les populaires Andrews Sisters. Dan Dailey devient le héros de trois films de John Ford, Planqué malgré lui où il joue un soldat parachuté en France Occupée pour renseigner un groupe de résistants, Deux Durs à cuire où il afronte James Cagney pendant la première guerre mondiale et L’Aigle vole au soleil où il s’illustre dans l’aéronautique navale auprès de John Wayne, paralysé. Foxy boy auprès des plus belles stars Dan Dailey, sans être une star fait partie des valeurs sûres du studio. Il a pour partenaire Marilyn Monroe dans Le petit Train du Far-West, Cyd Charisse son porte-bonheur dans Viva Las Vegas, Susan Hayward dans Vendeur pour Dames, Joanne Dru dans The Pride of St Louis où il joue le joueur de baseball Dizzy Dean, Anne Bancroft dans un autre film sur le baseball The Kid from Left Field, Diana Lynn dans Le Joyeux Charlatan de Douglas Sirk, June Haver dans L’Adorable Voisine et Ginger Rogers dans Ma Femme a des complexes. Il retrouve un gros succès en évoquant la carrière d’Irving Berlin dans La Joyeuse Parade où il côtoie Marilyn Monroe, Ethel Merman, Mitzi Gaynor et Donald O’Connor. Passé à la Metro-Goldwyn Mayer, il incarne un GI devenu publicitaire dans Beau Fixe sur New York de Stanley Donen et Gene Kelly. Une vie privée agitée Le déclin de la comédie musicale rend difficile la poursuite de la carrière de Dan Dailey. Il n’obtient que des rôles secondaires dans Les Naufragés de l’Autocar avec Jayne Mansfield, Le Guerrier sous-marin d’Andrew Marton ou Aventures de Jeunesse de Martin Ritt . Il fait encore un passage remarqué à Broadway dans Plaza Suite avant de se tourner vers la télévision. Il termine sa carrière en incarnant Clyde Tolson dans Les dossiers secets de J. Edgar Hoover de Larry Cohen. Dab Dailey a été marié quatre fois avec Esther Claire Rodier de 1937 à 1941, Elizabeth Jane Hofert avec qui il a un fils Dan Dailey Jr, de 1942 à 1951, Gwen Carter de 1955 à 1962 et Carol F. Warner de 1968 à 1972, quatre unions conclues par des divorces. Son fils Dan, Jr. se suicide en 1975. Dan et sa sœur Irene Dailey sont des catholiques pratiquants et fervents démocrates. Il souffre d’anémie conséquente à une chute accidentelle en 1977. Suite à une arthroplastie de la hanche, Dan Dailey décède le 16 octobre 1978. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec John Wayne |
1940 : Suzanne et ses idées (Susan and god) de George Cukor 1940 : La Tempête qui tue (The Mortal Storm) de Frank Borzage 1940 : The Capitan is a Lady de Robert B. Sinclair 1940 : Dulcy de S. Sylvan Simon 1940 : Hullabaloo d’Edwin L. Marin 1940 : Keeping Company de S. Sylvan Simon 1940 : The Wild Man of Borneo de Robert B. Sinclair 1941 : Washington Melodrama de S. Sylvan Simon 1941 : La Danseuse des Ziegfeld Follies (Ziegfeld girl) de Robert Z. Leonard 1941 : The Get-away d’Edward Buzzell 1941 : Down in San Diego de Robert B. Sinclair 1941 : Divorce en musique (Lady Be Good) de Norman Z. McLeod 1941 : Jeux dangereux (Moon over her Shoulder) d’Alfred L. Werker 1942 : Mokey de Wells Root 1942 : Les Rivaux du Ring (Sunday Punch) de David Miller 1942 : Les Hommes du Nord (Timber !) de Christy Cabanne 1942 : Give out, Sisters d’Edward F. Cline 1942 : Panama Hattie de Norman Z. McLeod 1943 : C’est ça l’armée (This is the Army) de Michael Curtiz 1947 : Maman était new look (Mother wore tights) de Walter Lang 1947 : Choisie entre toutes (You were meant for me) de Lloyd Bacon 1948 : Broadway mon Amour (Give my Regards to Broadway) de Lloyd Bacon 1948 : À Toi pour la vie (When my Baby smiles at me) de Walter Lang 1948 : La Débrouillarde (Chicken every Sunday) de George Seaton 1949 : Tel Père, telle Fille (You’re my everything) de Walter Lang 1949 : Planqué malgré lui (When Willie comes marching home) de John Ford 1949 : Le petit Train du Far-West (A Ticket to Tomahawk) de Richard Sale 1950 : Trois Gosses sur les bras (My blue Heaven) d’Henry Koster 1950 : Parade du rythme (I’ll get by) de Richard Sale 1950 : Aventures à Tokyo (Call me Mister) de Lloyd Bacon 1950 : Vendeur pour dames (I can get it for you Wholesale) de M Gordon 1951 : The Pride of St. Louis d’Harmon Jones 1952 : Deux durs à cuire (What Price Glory ?) de John Ford 1952 : Le joyeux Charlatan (Meet me at the Fair) de Douglas Sirk 1952 : Taxi (Taxi) de Gregory Ratoff 1953 : L’adorable Voisine (The Girl next door) de Richard Sale 1953 : The Kid from Left Field d’Harmon Jones 1954 : La joyeuse Parade (There’s no Business like Show Business) de Walter Lang 1955 : Beau fixe sur New York (it’s always fair Weather) de Donen & Gene Kelly 1955 : Viva Las Vegas ! (Meet me in Las Vegas) de Roy Rowland 1956 : Les Rois du Jazz (The best Things in life are free) de Michael Curtiz 1956 : L’Aigle vole au Soleil (The Wings of Eagles) de John Ford 1956 : Ma Femme a des complexes (Oh Men ! oh Women !) de N Johnson 1957 : Les Naufragés de l’Autocar (The Wayward Bus) de Victor Vicas 1957 : Le Guerrier sous-marin (Underwater Warrior) d’Andrew Marton 1960 : Pepe (Pepe) de George Sidney 1962 : Aventures de Jeunesse (Adventures of a Young Man) de Martin Ritt 1962 : Cuatro noches de la luna llena de Sobey Martin 1977 : The private Files of J. Edgar Hoover de Larry Cohen Filmographie de Dan DAILEY | |
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