![]() | Joan COLLINS | |
Actrice britannique | ||
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Joan Collins réputée pour son rôle d’Alexis Carrington dans Dynasty doit-elle sa célébrité à des contre-emplois. C’est du moins ce que prétend la superbe brune quand elle déclare : « Ce n’est pas parce que j’ai joué quelques rôles de fameuses p… que je suis une femme vicieuse dans la vie ! Je suis une mère qui élève et aime ses enfants. » Joan Collins, née Joan Henrietta Collins voit le jour à Londres, le 23 mai 1933 dans une famille modeste. Son père, d’origine sud-africaine, est directeur artistique. Sœur ainée de la future romancière Jackie Collins et du futur agent fédéral Williams Collins Jr, elle n’a que 9 ans lorsqu’elle tient son premier rôle dans la fameuse pièce d’Ibsen, Maison de poupée. Après des études à la Royal Academy of Dramatic Arts de Londres, Joan est prise sous contrat par la compagnie britannique Rank Organisation. Pressentie pour le rôle principal de Lady Godiva Rides Again elle ne récolte qu’un rôle épisodique. Il en sera ainsi pendant quelques films et il faut attendre Les pages galantes de Boccace en 1953 pour la voir accéder à un personnage plus consistant, aux côtés de Joan Fontaine et Louis Jourdan. Pendant sa carrière à la Rank, elle rencontre un jeune acteur britannique, Maxwell Reed. Le mariage a lieu en 1952 et dit-on, son époux aurait tenté de la vendre à un cheik arabe quelques mois après leur mariage qui tiendra néanmoins quatre ans. Belle carrière à Hollywood En 1955, Joan Collins est resplendissante dans La terre des pharaons d’Howard Hawks et signe un contrat de 7 ans avec la 20th Century Fox. Cette opportunité lui permet de donner la réplique à quelques unes des plus grandes vedettes hollywoodiennes comme Bette Davis dans Le seigneur de l’aventure, Ray Milland dans La fille sur la balançoire, June Allyson dans The Opposite Sex, James Mason dans Une île au soleil. Elle est encore remarquable de beauté dans The Bravados face à un Gregory Peck revanchard, et un tantinet allumeuse à l’égard de Paul Newman dans La brune brûlante. Enfin, Raoul Walsh la retient pour son film Esther et le roi, un péplum qui est loin d’être son meilleur film. Une grande carrière américaine se dessine pour la charmante actrice britannique mais la critique en décide autrement, qui ne voit dans la jeune femme qu’une beauté sans talent. Après une dernière apparition avec Bing Crosby et Bob Hope dans Astronauttes malgré eux, la belle enfant rentre au pays. Retour en force à la TV Tandis qu’elle devient, après une longue liaison avec Warren Beatty, l’épouse du chanteur Anthony Newley en 1963, sa carrière connaît une période de disette. Les films dans lesquels elle apparaît ne laissent pas de grands souvenirs aux cinéphiles, tandis que se multiplient ses apparitions sur le petit écran. C’est derrière cette petite lucarne que Joan Collins apparaît au monde entier dans ce qui restera finalement le rôle de sa vie, celui de la belle et méchante Alexis Carrington dans la série télévisée Dynasty créée par le producteur Aaron Spelling pour faire face à Dallas et son horrible J.R. Du côté du septième art, les années soixante marquent l’entrée de la star dans le monde du fantastique pour deux films du vétéran Freddie Francis et joue les guest-star pour des productions comme Le grand sommeil, Sunburn ou encore Le putsch des mercenaires. L’éternelle jeune femme, écartée des derniers épisodes de Dynasty par mesure économique, se découvre un talent d’écrivain dans des récits biographiques comme Past Imperfect ou des romans comme Love, desire and hate, Infamous. Dans ses livres de beauté, elle délivre tous les secrets de son éternelle jeunesse. Enfin, presque tous… Érotisme et romans Entre temps, elle aura incarné quelques uns des personnages érotiques créés par sa sœur dans des œuvrettes comme The Stud ou The Bitch qui perpétuent son image de sex-symbol. Ce dont ne se sont pas plaints ses derniers époux en date, le producteur musical Ronald Kass en 1972, père la même année de sa fille Katyana et le chanteur pop suédois Peter Holm, plus intéressé par l’argent que par les charmes de son épouse. Plus méritoire est son engagement dans des actions charitables, notamment envers les enfants cancéreux, qui lui vaudront, peut-être davantage que ses apports aux arts dramatique et littéraire, d’être honorée de l’Ordre de l’Empire Britannique. En février 2002, Joan Collins épouse en cinquième noces le directeur de théâtre Percy Gibson, rencontré alors qu’elle se produit dans une pièce d’A.R. Gurney, Love Letters. Les amoureux partagent leur bonheur, entre autres, dans leur propriété française d’Aix-en-Provence. FILMOGRAPHIE : | |
![]() Avec Jack Hawkins et Howard Hawks |
1951 : Lady Godiva Rides Again de Frank Launder 1952 : Judgment Deferred de John Baxter 1952 : Cosh Boy de Lewis Gilbert 1952 : The Woman's Angle de Leslie Arliss 1952 : I Believe in You de Basil Dearden 1953 : Pages galantes de Boccace (Decameron Nights) d’Hugo Fregonese 1953 : Tournez la clef doucement (Turn the key softly) de Jack Lee 1953 : The Square Ring de Basil Dearden 1953 : Our Girl Friday de Noel Langley 1954 : Les Bons meurent jeunes (The Good Die Young) de Lewis Gilbert 1954 : La Terre des pharaons (Land of the Pharaohs) d’Howard Hawks 1955 : Le Seigneur de l'aventure (The Virgin Queen) d’Henry Koster 1955 : La Fille sur la balançoire (The Girl in the Red Velvet Swing) de Richard Fleischer 1956 : The Opposite Sex de David Miller 1957 : Les Naufragés de l'autocar (The Wayward Bus) de Victor Vicas 1957 : Une île au soleil (Island in the Sun) de Robert Rossen 1957 : Espionnage à Tokyo (Stopover Tokyo) de Richard L. Been 1957 : L’Épouse de la Mer (Sea Wife) de Bob McNaught 1958 : Bravados (The Bravados) d’Henry King 1958 : La Brune brûlante (Rally 'Round the Flag, Boys!) de Leo McCarey 1960 : Les Sept Voleurs (Seven Thieves) de Henry Hathaway 1960 : Esther et le Roi (Esther and the King) de Raoul Walsh et Mario Bava 1962 : Astronautes malgré eux (The Road to Hong Kong) de Norman Panama 1965 : Cent millions ont disparu (La Congiuntura) d'Ettore Scola 1967 : La Nuit des assassins (Warning Shot) de Buzz Kulik 1969 : L'Amore breve/Lo Stato d'Assedio de Romano Scavolini 1969 : État de siège(Lo stato d’assedio) de Romano Scavolini 1969 : Can Heironymus Merkin Ever Forget Mercy Humppe de Joseph Newley 1969 : Mardi, c’est donc la Belgique (If It's Tuesday, This Must Be Belgium) de Mel Stuart 1969 : Subterfuge (Subterfuge) de Peter Graham Scott 1970 : L'Exécuteur (The Executioner) de Sam Wanamaker 1970 : Up in the Cellar de Theodore J. Flicker 1971 : Violence en sous-sol (Revenge) de Sidney Hayers 1971 : Quest for Love de Ralph Thomas 1972 : Histoires d’outre-tombe (Tales from the Crypt) de Freddie Francis 1972 : Sueur froide dans la nuit (Fear in the Night) de Jimmy Sangster 1973 : Le Manoir des fantasmes (Dark Places) de Don Sharp 1973 : Les Contes aux limites de la folie (Tales that witness madness) de Freddie Francis 1974 : L'Arbitro de Luigi Filippo d’Amico 1975 : Evil Baby (I Don't Want to Be Born) de John Sasdy 1975 : Alfie Darling de Kenneth Hughes 1975 : La grande Aventure (Il Richiamo del lupo) de Gianfranco Baldanello 1976 : Il Pomicione de Roberto Bianchi Montero 1976 : The Bawdy Adventures of Tom Jones de Cliff Owen 1977 : Magnum Cop (Poliziotto senza paura) de Stelvio Massi 1977 : L'Empire des fourmis géantes (Empire of the Ants) de Bert I. Gordon 1978 : The Stud de Quentin Masters 1978 : Le Grand Sommeil (The Big Sleep) de Michael Winner 1978 : Zero to Sixty de Don Weis 1979 : The Bitch de Gerry O’Hara 1979 : Sunburn, coup de soleil (Sunburn) de Richard C. Sarafian 1979 : Le Putsch des mercenaires (Game for Vultures) de James Fargo 1982 : Nutcracker d’Anwaar Kawadri 1982 : Homework de James Beshears 1994 : Decadence de Steven Berkoff 1995 : Au beau milieu de l'hiver (In the Bleak Midwinter) de Kenneth Branagh 1999 : Joseph and the Amazing Technicolor Dreamcoat de David Mallet 1999 : Mariage clandestin (The Clandestine Marriage) de Christopher Miles 2000 : Les Pierrafeu à Rock Vegas (The Flintstones in Viva Rock Vegas) d’Andrew Levant 2004 : Ellis in Glamourland de Pieter Kramer 2006 : Ozzie, mon meilleur ami (Ozzie) de William Tannen 2016 : Absolutely Fabulous le film de Mandie Fletcher 2017 : The Time of Their Lives de Roger Goldby Télévision : 1970 : Drive Hard, Drive Fast de Douglas Heyes 1972 : The Man Who Came to Dinner de Buzz Kulik 1973 : The Dinner Party de John Robins 1974 : Fallen Angels de Donald McWhinnie 1976 : Les Hommes d’Argent (The Moneychangers) de Boris Sagal 1981 : Dynastie (Dynasty) de Gabrielle Beaumont 1982 : Des poupées de magazine (Paper Dolls) d’Edward Zwick 1982 : The Wild Women of Chastity Gulch de Philip Leacock 1983 : Un Mannequin sur Mesure (Making of a Male Model) d’Irving J. Moore 1984 : Sa vie d’homme (Her Life as a Man) de Robert Ellis Miller 1984 : L'Héritage fatal (The Cartier Affair) de Rod Holcomb 1986 : La Griffe du destin (Sins) de Douglas Hickox 1986 : Monte Carlo (Monte Carlo) d’Anthony Page 1991 : Red Peppers (Mama’s Back) d’Ed Bye 1991 : Dynasty, La Vérité absolue (Dynastie, the Reunion) d’irving J. Moore 1993 : Roseanne (Roseanne) d’Andrew D. Weyman 1995 : Les Nouvelles Aventures d’Annie (Annie, a Royal Adventure) d’Ian Toynton 1995 : Hart to Hart: Two Harts in Three-Quarters Time de Michael Tuchner 1998 : La Coupable idéale (Sweet Deception) de Timothy Bond 2001 : Drôles de retrouvailles (These Old Broads) de Matthew Diamond 2006 : Femmes de footballeurs (Footballers’ Wives) de David Kerr 2009 : Miss Marple, Jeux de Glaces (They do it with Mirrors) d’Andy Wilson 2010 : Fetish de Matthew J. Pellowski 2018 : American Horror Story de Bradley Buecker Filmographie de Joan COLLINS |
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