James COBURN | ||
Acteur américain | ||
James Coburn est l’un des acteurs les plus mystiques d’Hollywood. Bouddhiste convaincu, il médite en jouant du gong. Assidu des expérimentations les plus extrêmes, il goûte aux paradis articificiels, accumule les conquêtes féminines dans sa collection de bolides. Sa silhouette nonchalante, son visage dur et inquétant mais néanmoins sympathique le cantonnent dans des rôles cyniques auxquels il apporte une touche d’humour qui lui assure une popularité incontestable. James Harrison Coburn III nait le 31 août 1928 à Laurel, dans le Nebraska, où son père James Harrison Coburn II possède un garage détruit pendans la grande dépression. Avec son épouse, Mylet Johnson, une émigrange sudédoise, il s'installe à Compton en Californie. Le jeune homme charismatique fréquent le Compton Junior College, s'enrole dans l'armée américaine een 1950 stationné à Mayence en Allemagno ù il est chauffeur de camion. Il est occasionnellement disc-jokey sur une station de radio au Texas. Il étudie la comédie sous la tutelle de Stella Adler et fait ses débuts sur scène dans Billy Budd d'Herman Melville à San Diego. Mercenaire évadé Après avoir été remarqué dans plusieurs productions théâtrales, James Coburn apparaît dans plusieurs productions télévisées comme Bonanza ou Laramie, des spots publicitaires et une poignée de westerns mineur dont Le Vengeur solitaire de Budd Boetticher avec Randolph Scott et Le Salaire de la Haine de Paul Wendkos avec Fred MacMurray. Il devient célèbre avec son interprétation de Britt, un tireur plus rapide au couteau qu’au revolver dans Les sept mercenaires de John Sturges, sous la recommandation de Robert Vaughn. Ebloui par son talent, John Sturges lui propose d’interpréter un prisonnier australien dans son film suivant, La grande évasion où il retrouve Steve McQueen et Charles Bronson. Il retrouve pour la troisième fois Steve McQueen dans le film de guerre L'Enfer est pour les héros de Don Siegel. Avec son mélange de charme et de venin, il joue les méchants dans Charade avec Cary Grant et Audrey Hepburn. Finie la période de vache maigre, l'acteur signe un contrat de sept ans avec la Fox. Il remplace William Holden dans Les Jeux de l'Amour et de la guerre d'Arthur Hiller avec James Garner et Julia Andrews. Le héros nonchalant En 1965, il est choisi par Sam Peckinpah, réalisateur et enfant terrible d’Hollywood qui prépare son troisième film Major Dundee . Il y interprète un pisteur indien manchot auprès de Charlton Heston dans le rôle-titre. Habitué aux seconds rôles, James Coburn accède au vedettariat en faux espion du parodique Notre homme Flint de Daniel Mann, qu’il reprend l’année suivante dans la suite F. comme Flint, réalisé par Gordon Douglas.Il donne la réplique à Anthony Quinn dans le film maritime Cyclone à la Jamaïque d'Alexander Mackendrick et campe le sympatique lieutenant Christian dans Qu'as-tu fait pendant la guerre papa ? de Blake Edwards qui se déroule pendant le débarquement allié en Sicile. En revanceh, la satire polique La folle mission du docteur Schaeffer est très critiquée lors de sa sortie en salle. James Coburn promène sa nonchalance et ses allures de dur à cuire dans de bons divertissements comme Duffy, le renard de Tanger de Robert Parrish, Cet homme est prêt à tout de S. Lee Pogostin avec Lee Remick et Lilly Palmrer ou Opération clandestine de Blake Edwards avec Julie Andrews. Avec l’ami Peckinpah James Coburn envisage de s’associer avec Bruce Lee et leur ami commun, Steve McQueen mais, le décès prématuré de la star du karaté, mettra un point final à ce projet. Il travaille en Italie avec Sergio Leone pour Il était une fois la révolution, excellent western spaghetti sur fond de révolution mexicaine où il partage la vedette avec Rod Steiger. Pendant toutes années 1970, James Coburn interprète des personnages forts, notamment Pat Garrett dans Pat Garrett et Billy the Kid de Sam Peckinpah auprès de Bob Dylan, puis l'arnaqueur bavard dans Le bagarreur de Walter Hill où il retrouve Charles Bronson. Toujours fidèle Sam Peckinpah lui apporte son rôle le plus complet et saisissant, celui du sergent Rolf Steiner, soldat allemand désabusé sur le front Russe dans le superbe Croix de fer. Atteint de polyarthrite rhumatoïde au début des années quatre-vingts, James Coburn se voit contraint à réduire ses activités. Le corps douloureux et déformé, l'acteur poursuit sa carrière cependant aussi bien au cinéma qu’à la télévision. Entrenant une relation avec la chanteuse Linsye de Paul, il lui coécrit Losin' the Blues for You et Melancholy Melon. Le comédien se contente de paraître dans des seconds rôles de films commerciaux comme Young Guns, Sister Act 2, Maverick ou Payback. Il est tout surpris de recevoir l’Oscar du meilleur second rôle en 1999 pour son interprétation du père alcoolique de Nike Nolte dans Affliction de Paul Schrader. Il dira plus tard qu’il s’est inspiré de la vie de son ami Sam Peckinpah, pour interpréter ce personnage. Le séducteur solitaire Solitaire et extravagant, James Coburn a été marié à Beverly Kelly avec laquelle il a deux enfants, Liza en 1957 et James Jr en 1961. Après un ruineux divorce et bien qu’on lui prête de nombreuses conquêtes, il vit retiré dans sa magnifique maison de Los Angeles. Il déclare : « J’aime vivre vite et pour cela, il vaut mieux vivre seul. » A soixante-dix ans, James Coburn joue encore dans près de quinze films, y compris L’homme d’Elysian Fields avec Andy Garcia et Chiens des neiges de Brian Levant pour les studios Walt Disney. Passionné d’arts martiaux, de poker, de cigares cubains et de grands bolides, James Coburn succombe à une crise cardiaque à 74 ans, le 18 novembre 2002. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec Sam Peckinpah |
1959 : La Chevauchée de la vengeance (Ride Lonesome) de Budd Boetticher 1959 : Le Salaire de la haine (Face of a Fugitive) de Paul Wendkos 1960 : Les Sept Mercenaires (The Magnificent Seven) de John Sturges 1962 : L'enfer est pour les héros (Hell Is for Heroes) de Don Siegel 1963 : La Grande Évasion (The Great Escape) de John Sturges 1963 : Charade (Charade) de Stanley Donen 1963 : L'Homme de Galveston (The Man From Galveston) de William Conrad 1963 : Les Rois du soleil (Kings of the Sun) de J. Lee Thompson 1964 : Les Jeux de l'amour et de la guerre (The Americanization of Emily) d’Arthur Hiller 1965 : Major Dundee (Major Dundee) de Sam Peckinpah 1965 : Cyclone à la Jamaïque (A High Wind in Jamaica) d’Alexander Mackendrick 1965 : Le Cher Disparu (The Loved One) de Tony Richardson 1966 : Notre homme Flint (Our Man Flint) de Daniel Mann 1966 : Qu'as-tu fait à la guerre, papa ? (What Did You Do in the War, Daddy?) de Blake Edwards 1966 : Un truand (Dead Heat on a Merry-Go-Round) de Bernard Girard 1967 : F comme Flint (In Like Flint) de Gordon Douglas 1967 : L'Or des pistoleros (Waterhole #3) de William A. Graham 1967 : La Folle Mission du Docteur Schaeffer (The President's Analyst) de Theodore J. Flicker 1968 : Duffy, le renard de Tanger (Duffy) de Robert Parrish 1968 : Candy de Christian Marquand 1969 : Cet Homme est prêt à tout (Hard Contract) de S. Lee Pogostin 1970 : Last of the Mobile Hot Shots de Sidney Lumet 1971 : Il était une fois la révolution (Giù la testa) de Sergio Leone 1972 : Opération clandestine (The Carey Treatment) de Blake Edwards 1972 : Les Centaures (The Honkers) de Steve Ihnat 1972 : La Horde des salopards (Una ragione per vivere e una per morire) de Tonino Valerii 1973 : Pat Garrett et Billy le Kid (Pat Garrett & Billy the Kid) de Sam Peckinpah 1973 : Les Invitations dangereuses (The Last of Sheila) de Herbert Ross 1973 : Harry, gentleman pickpocket (Harry in Your Pocket) de Bruce Geller 1974 : Crime à distance (The Internecine Project) de Ken Hughes 1975 : La Chevauchée sauvage (Bite the Bullet) de Richard Brooks 1975 : Le Bagarreur (Hard Times) de Walter Hill 1975 : Jackpot de Terence Young 1976 : Intervention Delta (Sky Riders) de Douglas Hickox 1976 : La Loi de la haine (The Last Hard Men) d’Andrew V. McLaglen 1976 : La Bataille de Midway (Midway) de Jack Smight 1977 : White Rock de Tony Maylam 1977 : Croix de fer (Cross of Iron) de Sam Peckinpah 1978 : California Hôtel (California Suite) de Herbert Ross 1979 : L'Arme au poing (Firepower) de Michael Winner 1979 : Les Muppets, le film (The Muppet Movie) de James Frawley (caméo) 1979 : De l'or au bout de la piste (Goldengirl) de Joseph Sargent 1980 : Revanche à Baltimore (The Baltimore Bullet) de Robert Ellis Miller 1980 : L'Amour à quatre mains (Loving Couples) de Jack Smight 1980 : Mr. Patman de John Guillermin 1981 : Les Risques de l'aventure (High Risk) de Stewart Raffill 1981 : Vidéocrime (Looker) de Michael Crichton 1984 : Martin's Day d’Alan Gibson 1986 : Death of a Soldier de Philippe Mora 1989 : L'Appel de l'espace (Call from Space) de Richard Fleischer 1989 : Train to Heaven (Tåg till himlen) de Torgny Anderberg 1990 : Young Guns 2 (Young Guns II) de Geoff Murphy 1991 : Hudson Hawk, gentleman cambrioleur (Hudson Hawk) de Michael Lehmann 1993 : Le Dernier contrat (The Hit List) de William Webb 1993 : Deadfall de Christopher Coppola 1993 : Sister Act, acte 2 (Sister Act 2: Back in the Habit) de Bill Duke 1994 : Maverick de Richard Donner 1995 : La Machination (The Set Up) de Strathford Hamilton 1996 : L'Effaceur (Eraser) de Chuck Russell 1996 : Le Professeur foldingue (The Nutty Professor) de Tom Shadyac 1997 : Meurtre à Tulsa (Keys to Tulsa) de Leslie Greif 1997 : Affliction de Paul Schrader 1999 : Payback de Brian Helgeland 2000 : The Good Doctor de Kenneth Orkin 2000 : USS Intrepid (Intrepid/Deep Water) de John Putch 2001 : Proximity de Scott Ziehl 2001 : Texas rangers, la revanche des justiciers (Texas Rangers) de Steve Miner 2001 : The Yellow Bird de Faye Dunaway 2001 : L'Homme d’Elysian Fields (The Man from Elysian Fields) de George Hickenlooper 2002 : Chiens des neiges (Snow Dogs) de Brian Levant 2002 : American Gun (American Gun) d’Alan Jacobs Télévision : 1957 : Babe in the Woods de Tom Donovan 1957 : The Night America Trembled de Tom Donovan 1958 : Voice in the Night d’Arthur Hiller 1958 : The Jokester d’Arthur Hiller 1959 : An Occurrence at Owl Creek Bridge de Robert Stevenson 1978 : Un privé dans la nuit (The Dain Curse) d’E.W. Swackhamer 1981 : Jacqueline Susann's Valley of the Dolls de Walter Grauman 1983 : Digital Dreams de Robert Dornhelm 1983 : Malibu d’E. W. Swackhamer 1984 : Le Duel des héros (Draw!) de Steven Hilliard Stern 1985 : Sins of the Father de Peter Werner 1991 : Silverfox de Rod Holcomb 1992 : Des héros par milliers (Crash Landing: The Rescue of Flight 232) de Lamont Johnson 1992 : True Facts de Dan Guntzelman 1992 : Mastergate de Michael Engler 1994 : Ray Alexander, A Taste for Justice de Gary Nelson 1994 : Greyhounds de Kim Manners 1995 : The Avenging Angel de Craig R. Baxley 1995 : Ray Alexander, A Menu for Murder de Gary Nelson 1995 : A Christmas Reunion de David Hemmings 1996 : The Cherokee Kid de Paris Barclay 1997 : Saugatuck (Skeletons) de David DeCoteau 1997 : La Seconde Guerre de Sécession (The Second Civil War) de Joe Dante 1998 : Mr. Murder de Dick Lowry 1999 : L'Arche de Noé (Noah’s Ark) de John Irvin 1999 : Amours et rock'n'roll (Shake, Rattle and Roll, An American Love Story) de Mike Robe 2000 : Soleil de cendre (Missing Pieces) de Carl Schenkel 2001 : Walter and Henry de Daniel Petrie Jr. Filmographie de James COBURN | |
Sommaire Acteurs > Sommaire Acteurs C > Contact |