Glenn CLOSE | ||
Actrice américaine | ||
Glenn Close est née le 19 mars 1947 à Greenwich, dans le Connecticut au sein d’une famille aisée. Son père William Taliaferro Close est un chirurgien de grande renommée, il est le docteur personnel du Président du Zaïre. Après une enfance obscurcie par l’adhésion de ses parents à une secte, elle se réfugie dans le Théâtre, qu’elle découvre lorsqu’elle intègre le prestigieux pensionnat de Rosemary HIll dans le Connecticut. Elle y fonde, avec quelques amies, une troupe où elle exerce ses talents artistiques, en écrivant et jouant des textes comiques. A l’âge de 22 ans, elle intègre l’université The College of William and Mary, dans laquelle elle poursuit ses cours d’arts dramatiques en parallèle avec ses études d’anthropologie. Après l’obtention de ses diplômes, elle part s’installer, à New York. Elle y intègre le Phoenix Theater où elle participe en tant que comédienne dans une multitude de pièces et de comédies musicales. Débuts à la télévision En 1975, à l’âge de 28 ans, elle fait sa première apparition à la télévision dans The Rules of the Game. Glenn Close est une habituée des planches de Broadway. Elle décroche son premier grand rôle en 1978 dans la pièce policière The Crucifer of Blood, puis obtient sa première nomination au Tony Awards grâce à la comédie musicale Barnum. Elle le remporte finalement en 1984 pour sa performance dans The Real Things aux côtés de Jeremy Irons. Par la suite, elle en gagne deux autres, en 1992 pour Death and the Maiden, puis en 1994 pour Sunset Boulevard. Elle fait ses débuts remarqués au cinéma en 1982 dans Le Monde selon Garp, qui lui vaut une nomination à l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle. Elle apparaît ensuite, dans Les Copains d’abord, pour lequel elle est à nouveau nominée aux Oscars, et Le Meilleur, film de Barry Levinson avec Robert Redford. Des impressionnantes harpies Mais c’est finalement en 1987 que l’actrice a rendez-vous avec le plus gros succès public de sa carrière, lorsqu’elle incarne Alex Forrest, dangereuse et déséquilibrée maîtresse de Michael Douglas, dans le film Liaison Fatale d’Adrian Lyne. Ce rôle de furie marquera la suite de sa carrière. Elle enchaîne, en 1988, avec le rôle de la Marquise de Merteuil dans Les Liaisons Dangereuses de Stephen Frears, aux côtés de John Malkovich, Michelle Pfeiffer, Uma Thurman et Keanu Reeves. Nommée régulièrement à l’Oscar de la meilleure actrice, elle ne remporte jamais la statuette. Ironiquement, lorsqu’on fait avec elle la comparaison avec Meryl Streep, elle déclare : « C’est vrai qu’on nous confond, sauf le soir des Oscars ». Une vie maritale instable Glenn Close a été mariée quatre fois avec Jack Roose de 1965 à 1968, Cabot Wade de 1969 à 1971, James Marlas de 1984 à 1987 et David Evans Shaw depuis 2006. Elle a eu une fille en 1988, prénommée Annie Maude Starke avec le producteur John H. Starke. Elle est choisie au cinéma pour incarner des personnages graves voire sombres comme dans La Maison aux esprits de Bille August, la nièce arriviste de Cookie’s Fortune de Robert Altman, la mère incomprise dans The Safety of Objects et la femme médecin faisant le bilan de sa vie dans Ce que je sais d’elle... d’un simple regard de Rodrigo Garcia. Elle joue également dans des productions commerciales comme Les 101 Dalmatiens où elle tient le rôle de Cruella d’Enfer, le parodique Mars Attacks ! de Tim Burton, et le suspense Air Force One avec Harrison Ford en président. Depuis les années 2000, l’actrice s’illustre dans quelques apparitions à la télévision, avant de s’installer pour 26 épisodes dans la série Damages, dans le rôle de Patty C. Hewes, brillante avocate, à laquelle aucune affaire ne semble résister. En 2012, ironie du sort, celle qui déclarait il y a peu : «Je n’ai jamais voulu être un homme» est à l’affiche d’Albert Nobbs, où elle y joue une femme obligée de se travestir pour être prise au sérieux dans la société encore très patriarcale de l’Irlande du XIXe siècle. Cette prestation lui vaut une nouvelle nomination ratée aux Golden Globes et une nomination à l’Oscar de la meilleure actrice. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec Richard Marquand et Jeff Bridges |
1982 : Le Monde selon Garp (The World According to Garp) de George Roy Hill 1983 : Les Copains d’abord (The Big Chill) de Lawrence Kasdan 1984 : The Stone Boy de Christopher Cain 1984 : Le Meilleur (The Natural) de Barry Levinson 1985 : À double tranchant (Jagged Edge) de Richard Marquand 1985 : Maxie de Paul Aaron 1987 : Liaison fatale (Fatal Attraction) d’Adrian Lyne 1988 : Les Liaisons dangereuses (Dangerous Liaisons) de Stephen Frears 1989 : Immediate Family de Jonathan Kaplan 1990 : Hamlet de Franco Zeffirelli 1990 : Le Mystère Von Bulow (Reversal of Fortune) de Barbet Schroeder 1991 : La Tentation de Vénus (Meeting Venus) d’Istvan Szabo 1991 : Hook ou la Revanche du capitaine Crochet (Hook) de Steven Spielberg 1993 : La Maison aux esprits (The House of the Spirits) de Bille August 1994 : Le Journal (The Paper) de Ron Howard 1996 : Mary Reilly de Stephen Frears 1996 : Les 101 dalmatiens (101 Dalmatians) de Stephen Herek 1996 : Mars Attacks! de Tim Burton 1997 : Paradise Road (Paradise Road) de Bruce Beresford 1997 : Air Force One (Air Force One) de Wolfgang Petersen 1999 : Cookie's Fortune de Robert Altman 2000 : Ce que je sais d’elle... (Things You Can Tell Just by Looking at Her) de Rodrigo Garcia 2000 : 102 Dalmatiens (102 Dalmatians) de Kevin Lima 2001 : The Safety of Objects de Rose Troche 2003 : Le Divorce de James Ivory 2004 : Et l'homme créa la femme (The Stepford Wives) de Frank Oz 2004 : Heights de Chris Terrio 2005 : Nine Lives de Rodrigo García 2005 : The Chumscrubber de Arie Posin 2008 : Evening de Lajos Koltai 2011 : Albert Nobbs de Rodrigo Garcia 2014 : Anesthesia de Tim Blake Nelson 2014 : Les Gardiens de la Galaxie (Guardians of the Galaxy) de James Gunn 2014 : Low Down de Jeff Preiss 2015 : La Femme du Diplomate (5 to 7) de Victor Levin 2016 : La Fabuleuse Gilly Hopkins de Stephen Herek: Nonnie Hopkins 2016 : The Last Girl, Celle qui a tous les dons (The Girl with All the Gifts) de Colm McCarthy 2016 : Warcraft Le Commencement (Warcraft) de Duncan Jones 2017 : Seven Sisters de Tommy Wirkola 2017 : Father Figures de Lawrence Sher 2017 : La Maison biscornue (Crooked House) de Gilles Paquet-Brenner 2017 : Wilde Wedding de Damian Harris 2017 : The Wife de Björn Runge 2020 : Four Good Days de Rodrigo García 2020 : Une ode américaine (Hillbilly Elegy) de Ron Howard 2021 : Swan Song de Benjamin Cleary 2023 : Agent Stone de Tom Harper Télévision : 1975 : The Rules of the Game de Kirk Browning 1979 : Too Far to Go de Fielder Cook 1979 : Orphan Train de William A. Graham 1982 : The Elephant Man de Jack Hofsiss 1984 : Amelia (Something About Amelia) de Randa Haines 1988 : Stones for Ibarra de Jack Gold 1991 : La Nouvelle Vie de Sarah (Sarah, Plain and Tall) de Glenn Jordan 1993 : Le Combat de Sarah (Skylark) de Joseph Sargent 1995 : Les Galons du silence (Serving in Silence) de Jeff Bleckner 1997 : In the Gloaming de Christopher Reeve 1999 : Les Déchirements du passé (Sarah, Plain and Tall: Winter's End) de Glenn Jordan 2000 : Un Intrus dans la Famille (Baby) de Robert Allan Ackerman 2001 : La Ballade de Lucy Whipple (The Ballad of Lucy Whipple) de Jeremy Kagan 2001 : South Pacific de Richard Pearce 2003 : Brush with Fate de Brent Shields 2003 : Le Lion en hiver (The Lion in Winter) d’Andreï Kontchalovski 2004 : Mise à nu (Strip Search) de Sidney Lumet 2007 : Damages d’Allen Coulter 2020 : The Great Work Begins d’Ellie Heyman 2022 : The Woman in the House Across the Street from the Girl in the Window de M. Lehmann 2022 : Téhéran (Tehran) de Daniel Syrkin Filmographie de Glenn CLOSE |
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