Jill CLAYBURGH
 Actrice américaine
Clayburgh est né à New York, le 30 avril 1944. Fille de Julia Louise Dorr, une actrice et secrétaire du producteur David Merrick pour le théâtre et Albert Henry «Bill» Clayburn, le dirigeant d’une fabrique. Sa grand-mère paternelle était la concertiste et chanteuse d’opéra Alma Lachenbruch Clayburgh. Sa mère est protestante tandis que son père est issu d’une riche famille juive. Elle est élevée à Manhattan et suit sa scolarité à la Brearley School. C’est au Sarah Lawrence College que lui vient son désir d’être actrice.
Débuts au théâtre
Elle rejoint le Repertory Theater Charles Street à Boston et fait ses débuts à Broadway en 1968 en participant aux comédies musicales Les Rothschild en 1970 et Pippin en 1972. En 1975, elle est nominé aux Emmy Awards pour le téléfilm Racolages. Sa première apparition au cinéma date de 1963 lorsqu’elle donne la réplique à un autre débutant, Robert de Niro dans The Wedding Party de Brian de Palma. Le film ne sera distribué qu’en 1969. C’est en 1976 que démarre réellement sa carrière avec Gable et Lombard de Sidney J. Furie, la comédie échevelée d’Arthur Hiller Transamérica Express, le téléfilm sorti en salles Du Sourire aux Larmes où comble d’ironie, elle joue Phoenix une femme atteinte de leucémie qui tombe amoureuse de Griffin joué par Peter Falk atteint de cancer. L’année suivante, elle campe la fille du propriétaire d’une équipe de football professionnel dans Les Faux-durs de Michael Ritchie.
La femme libre
En 1978, elle trouve le rôle de sa vie, celui d’Erica dans La Femme libre. Après 16 ans de mariage, elle découvre l’infidélité de son mari et commence une nouvelle vie faite de nouvelles expériences et de sensations. Pour ce film, Jill obtient le prix d’interprétation à Cannes, le Golden Globe et l’Oscar de la meilleure actrice. À cette époque, elle partage la vie d’Al Pacino, rencontré en 1968 dans un épisode de série télévisée. En 1979, elle épouse le scénariste David Rabe avec qui elle a un fils, Michael et une fille Lily. Cette même année, elle fait sensation dans le rôle difficile de Catarina Silveri dans La Luna, une mère artiste qui utilise les moyens extrêmes pour sauver son fils adolescent de son addiction à l’héroïne. La décennie suivante, après son rôle de mathématicienne dans C’est ma chance, elle se fait plus rare mais toute aussi performante. On la retrouve dans le méconnu Je danse aussi vite que je peux où elle retrace le destin de la réalisatrice Barbara Gordon addicte au valium, le controversé Hanna K de Costa-Gavras et l’éprouvant Le Bayou où elle part en duel avec Barbara Hershey (cette dernière remporte seule le prix à Cannes).
Son long combat
En revanche, elle multiplie les apparitions pour le petit écran dans Law & Order, The Practice et Ally McBeal où elle est la mère de l’héroïne. Dans la série En toute bonne foi, elle croise Steve Martin et Debra Winger. En 2006, elle revient à Broadway pour reprendre la pièce de Neil Simon Pieds nus dans le parc avec Patrick Wilson et Amanda Peet (elle joue la mère de Peet). Mais Jill Clayburgh souffre d’une leucémie lymphoïde chronique depuis plus de 20 ans et ses derniers rôles s’en ressentent. Ses traits sont marqués lorsqu’elle interprète le docteur Finch dans le farfelu Courir avec des Ciseaux. En 2009, elle joue une avocate dans la série Dirty Sexy Money. La maladie a finalement raison d’elle à 65 ans, le 5 novembre 2010 à son domicile de Salisbury dans le Connecticut. Le film Love & autres drogues sorti peu après est dédié à sa mémoire. En avril 2011 sort son dernier film Mes meilleures amies, présenté au festival de Cabourg et largement représenté aux Golden Globes. Jusqu’au bout, Jill Clayburg aura rempli son contrat avec une force de conviction peu commune.


FILMOGRAPHIE :

Avec Paul Mazursky
1969 : The Wedding Party de Brian De Palma
1971 : The Telephone Book de Nelson Lyon
1972 : Portnoy et son complexe (Portnoy's Complaint) d’Ernest Lehrman
1973 : Le Voleur qui vient dîner (The Thief Who Came to Dinner) de Bud Yorkin
1974 : L'Homme terminal (The Terminal Man) de Mike Hodges
1976 : Gable et Lombard (Gable and Lombard) de Sidney J. Furie
1976 : Transamerica Express (Silver Streak) d’Arthur Hiller
1976 : Du Sourire aux Larmes (Griffin and Phoenix) de Daryl Duke
1977 : Les Faux-durs (Semi-Tough) de Michael Ritchie
1978 : La Femme libre (An Unmarried Woman) de Paul Mazursky
1979 : La Luna de Bernardo Bertolucci
1979 : Merci d’avoir été ma femme (Starting Over) d’Alan J. Pakula
1980 : C'est ma chance (It's My Turn) de Claudia Weill
1981 : First Monday in October, de Ronald Neame
1982 : I'm Dancing as Fast as I Can de Jack Hofsis
1983 : Hanna K. de Costa-Gavras
1986 : Where Are The Children? de Bruce Malmuth
1987 : Le Bayou (Shy People) d'Andrei Konchalovsky
1990 : Oltre l'oceano (Beyond the Ocean) de Ben Gazzara
1991 : Pretty Hattie's Baby d’Ivan Passer
1992 : Intimes confessions (Whispers in the Dark) de Christopher Crowe
1992 : Le Grand Pardon 2 d’Alexandre Arcady
1993 : Naked in New York de Daniel Algrant
1993 : L'Amour en trop (Rich in Love) de Bruce Beresford
1997 : Going All the Way de Mark Pellington
1997 : Coup de foudre et conséquences (Fools Rush In) d’Andy Tennant
2001 : Never Again d’Eric Schaeffer
2001 : Vallen (Falling) de Hans Herbots
2006 : Courir avec des ciseaux (Running with Scissors) de Ryan Murphy
2009 : Dirty Sexy Money de Michael Grossman (tv)
2010 : Love, et autres drogues (Love and Other Drugs) d’Edward Zwick
2011 : Mes meilleures amies (Bridesmaids) de Paul Feig

Télévision :
1975 : Racolage (Hustling) de Joseph Sargent
1975 : L’Art du Crime (The Art of Crime) de Richard Irving
1986 : Un long chemin (Miles to Go) de David Greene
1988 : Qui garde les amis? (Who Gets the Friends?) de Lila Garrett
1989 : Fear Stalk de Larry Shaw
1990 : Unspeakable Acts de Linda Otto
1991 : Une vie brisée (Reason for Living: The Jill Ireland Story) de Michael Ray Rhodes
1992 : Double Verdict (Trial, the Price of Passion) de Paul Wendkos
1993 : 72 heures en enfer (Firestorm: 72 Hours in Oakland) de Michael Tuchner
1993 : Eligible Dentist de Noam Pitlik
1994 : Honore ton père et ta mère (The True Story of the Menendez Murders) de P. Schneider
1994 : La détresse invisible (For the Love of Nancy) de Paul Schneider
1995 : Photo sans identité (The Face of the Milk Carton) de Waris Hussein
1997 : Innocence perdue (When Innocence Is Lost) de Bethany Rooney
1997 : Sins of the Mind de James Frawley
1997 : Beauté criminelle (Crowned and Dangerous) de Christopher Leitch
1999 : My Little Assassin de Jack Bender
2000 : The Only Living Boy in New York de Bart Freundlich


Filmographie de Jill CLAYBURGH
 
Sommaire Acteurs > Sommaire Acteurs C > Contact