Sally BLANE | ||
Actrice américaine | ||
Sa ressemblance avec sa sœur Loretta Young est très frappante, le même visage gracieux et allongé avec de larges yeux de faon. Mais contrairement à sa sœur, Sally Blane a manqué de détermination et d’ambition. Malgré tout, elle participera à plus de 50 films entre 1917 et 1945. Son parcours commencera dans l’urgence d’un voyage interrompu et s’achèvera après quarante ans d’une paisible retraite. Le 11 juillet 1910, le train en route vers Salt Lake City doit s’arrêter en urgence. Gladys Young, née Royal, ne peut plus attendre, elle met au monde la petite Elizabeth Jane Young dans la petite gare de Salida au Colorado. Son mari Joe E. Young est gardien de prison. Elisabeth a un frère John, deux sœurs Polly Ann et Loretta et une demi-sœur Georgiana, toutes les trois futures actrices. Lorsque ses parents se séparent, la mère et sa progéniture s’installe à Hollywood. Sally et ses sœurs Catholique pratiquante, madame mère envoie ses filles étudier à l’école d’un couvent. À l’âge de sept ans, Elizabeth apparaît avec ses sœurs en nymphettes dans Les sirènes de la mer d’Allen Holubar. Quatre ans plus tard, on les aperçoit en petites filles arabes dans Le Cheik de George Melford avec Rudolph Valentino. Scolarité oblige, elle réapparaît cinq ans plus tard à la Paramount qui la baptise Sally Blane. Elle tient des rôles d’adolescentes dans une quinzaine de films muets, avant d’être remarquée dans le western Shootin’ irons de Richard Rosson où elle est sauvée d’une ruée de chevaux sauvages par Jack Luden. En 1929, Sally et sa sœur Loretta sont de la promotion des Wampas Baby Stars. Sally Blane aborde le cinéma sonore avec The leather pushers d’Albert H. Kelley, un sérial en dix épisodes à petit budget sur la boxe avec Kane Richmond. Elle est pétillante dans la comédie romantique Les amours d’Annabelle d’Alfred L. Werker avec Jeanette MacDonald et Victor McLaglen. et affole les gardiens censeurs du code Hays en apparaissant en déshabillé vaporeux. La belle des années trente En 1931, elle apparaît dans quelques œuvres plus marquantes, notamment dans le thriller Le redoutable témoin de William A. Wellman avec Walter Huston, Le reportage tragique un film policier nerveux d’Erle C. Kenton avec Lew Cody, La loi de la mer, un mélodrame d’Otto Brower avec William Farnum, Un meurtre a été commis de Richard Thorpe, où son fiancé est soupçonné d’avoir tué son père pour de l’argent. En 1932, sous la direction d’Henry Hathaway, elle s’éprend de Randolph Scott dans deux westerns de série B Heritage of the desert et Blanco, seigneur des prairies. Elle occupe un petit rôle dans le chef-d’œuvre de Mervyn Le Roy Je suis un Fugitif aux côtés de Paul Muni. Elle campe une journaliste qui met sa vie en danger dans le film d’horreur de Benjamin Stoloff Cris dans la nuit avec Bela Lugosi. Dans la comédie romantique Crashing through danger de Sam Newfield, elle est courtisée par trois frères, un choix amoureux difficile pour la jolie jeune femme. En 1939, Irving Cummings réunit les trois sœurs et leur demi-sœur, Georgiana, dans L’histoire d’Alexander Graham Bell, un biopic sur l’inventeur du téléphone interprété par Don Ameche, Sally Blane joue la belle-sœur de Graham Bell et Henry Fonda celui de Thomas Watson. Retraitée à 30 ans À vingt neuf ans Sally Blane s’éloigne du cinéma après Fighting mad de Sam Newfield, où témoin d’un braquage de banque elle est prise en otage. Elle décide alors de s’occuper de sa fille Gretchen, hommage à sa sœur Loretta dont c’est le véritable prénom et de son fils Robert, nés de son mariage avec Norman Foster en 1935. Après un retour en 1942 pour The Escape de Norman Foster, un film d’aventure historique mexicain basé sur Boule de Suif et 1955 pour Une Balle pour Joey de Lewis Allen un polar avec E. G. Robinson et George Raft, son parcours à l’écran se termine avec des apparitions dans des shows et séries télévisés. Comme ses sœurs, Sally Blane décède d’un cancer le 27 août 1997 à l’âge de 87 ans. Sa sœur Polly Ann l’a précédé de quelques mois et Loretta disparaît en 2000. L’actrice a mené une carrière en demi-teinte, un constat qui a contribué sans doute à sa décision de mettre fin à sa carrière prématurément à l’âge de 30 ans. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec Norman Foster |
1917 : Les Sirènes de la Mer (Sirens of the Sea) d’Allen Holubar 1921 : Le Cheik (The Sheik) de George Melford 1926 : Casey at the Bat de Monte Brice 1927 : Frères ennemis (Rolled stockings) de Richard Rosson 1927 : Shootin’ irons de Richard Rosson 1927 : Wife Savers de Ralph Ceder 1927 : Dead Man’s Curve de Richard Rosson 1927 : Her summer Hero de James Dugan 1928 : Sur toute la Ligne (A Horseman of the Plains) de Benjamin Stoloff 1928 : Ce bon monsieur Hunter (Fools for Luck) de Charles Reisner 1928 : The vanishing Pioneer de John Waters 1928 : King Cowboy de Robert de Lacey 1928 : Outlawed d’Eugene Forde 1928 : Wolves of the City de Leigh Jason 1929 : La Revue des Revues (Show of the Shows) de John G. Adolfi 1929 : Eyes of the Underworld de Leigh Jason & Ray Taylor 1929 : The very Idea de Richard Rosson & Frank Craven 1929 : Half Marriage de William J. Cowen 1929 : Relations de Vacances (Tanned Legs) de Marshall Neilan 1929 : Le Vagabond du Jazz (The vagabond Lover) de Marshall Neilan 1930 : Little Accident de William James Craft 1930 : Once a Sinner de Guthrie McClintic 1930 : Dix sous la Danse (ten cents a dance) de Lionel Barrymore 1930 : The Leather Pushers d’Albert H. Kelley 1931 : Women Men marry de Charles Hutchison 1931 : Les Amours d’Annabelle (Annabelle’s Affairs) d’Alfred L. Werker 1931 : Le redoutable Témoin (The Star Witness) de William A. Wellman 1931 : Shanghaied Love de George B. Seitz 1931 : A dangerous Affair d’Edward Sedgwick 1931 : The Spirit of Notre Dame de Russell Mack 1931 : Good Sport de Kenneth MacKenna 1931 : Le Reportage tragique (X Marks the spot) d’Erle C. Kenton 1931 : La Loi de la Mer (Law of the Sea) d’Otto Brower 1931 : Jim la Terreur (The local Bad Man) d’Otto Brower 1931 : Un Meurtre a été commis (Cross examination) de Richard Thorpe 1931 : The Reckoning d’Harry L. Fraser 1931 : Mis à l’Épreuve (Probation) de Richard Thorpe 1931 : Conduite désordonnée (Disorderly Conduct) de John W. Considine Jr. 1932 : Escapade (Dangerous ground) de Richard Thorpe 1932 : Forbidden Compagny de Richard Thorpe 1932 : L’Express fantôme (The phantom Express) d’Emory Johnson 1932 : Je suis un Évadé (I am a Fugitive from a Chain Gang) de Mervyn LeRoy 1932 : Heritage of the Desert d’Henry Hathaway 1932 : Je ne suis pas un Lâche (Pride of the legion) de Ford Beebe 1932 : Blanco, Seigneur des Prairies (Wild Horse mesa) d’Henry Hathaway 1932 : Hello, everybody ! de William A. Seiter 1933 : Trick for trick d’Hamilton MacFadden 1933 : Cris dans la nuit (Night of Terror) de Benjamin Stoloff 1933 : Grand Slam de William Dieterle 1933 : Mayfair Girl de George King 1933 : Conseils aux Cœurs brisés (Advice to the Lovelorn) d’Alfred L. Werker 1933 : Crime on the Hill de Bernard Vorhaus 1933 : Au Fond de l’Océan (No more Women) d’Albert S. Rogell 1933 : Stolen Sweets de Richard Thorpe 1934 : City Limits de William Nigh 1934 : City Park de Richard Thorpe 1934 : Half a Sinner de Kurt Neumann 1934 : She had to choose de Ralph Ceder 1934 : Le Doigt dans l’Engrenage (Against the Law) de Lambert Hillyer 1934 : La Flèche d’argent (The silver Streak) de Thomas Atkins 1935 : This is the Life de Marshall Neilan 1937 : The great Hospital Mystery de James Tinling 1937 : Angel’s Holiday de James Tinling 1937 : One Mile from Heaven d’Allan Dwan 1938 : Numbered Woman de Karl Brown 1938 : Crashing through Danger de Sam Newfield 1939 : Et la Parole fût (The Story of Alexander Graham Bell) d’Irving Cummings 1939 : La Chanson du Sud (Way down south) de Leslie Goodwins & B Vorhaus 1939 : Charlie Chan et l’Île au Trésor (Charlie Chan at Treasure Island) de Norman Foster 1939 : Fighting mad de Sam Newfield 1942 : La Fuite (La Fuga) de Norman Foster 1955 : Un Pruneau pour Joe (A Bullet for Joey) de Lewis Allen Filmographie de Sally BLANE | |
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