Constance BENNETT | ||
Actrice américaine | ||
C’est la star hollywoodienne par excellence. Elle a quitté le couvent pour les plateaux de cinéma, quitter le cinéma pour vivre une existence d’épouse mondaine, revenu au cinéma pour devenir l’artiste hollywoodienne la mieux payée en son temps et prit une retraite dorée dans son manoir en assurant quelques revenus aux prix d’apparitions dans des séries télévisées. L’aînée d’une fratrie d’étoiles a été une artiste comblée. Constance Campbell Bennett est née à New York, le 22 octobre 1904. Ses parents, Richard Bennett et Adrienne Morrison sont des acteurs de théâtre renommés. Elle est l’aînée de deux sœurs qui suivront la même voie, Barbara, actrice et danseuse et Joan, grande star d’Hollywood. Elle abandonne sa vocation religieuse pour mener la carrière de ses parents. Indépendante, cultivée, franche et ironique, c’est la première sœur Bennett a connaître la renommée. En 1921, elle s’enfuit avec un densiste de Chicago, Chester Moorehead qu’elle épouse. Le mariage est annulé en 1923. Débuts fracassants Remarquée par Samuel Goldwyn qui la fait débuter dans Cythère en 1924, elle quitte aussitôt après le cinéma pour épouser le milliardaire Philippe Plante en 1925. Elle ne reprend les chemins du studio qu’au début du parlant, après leur divorce en 1929. Constance répond à tous les critères glamours de l’époque. Blonde, séduisante, classeuse, elle devient rapidement une vedette populaire de l’écran. En 1931, elle signe un contrat de courte durée avec la Metro Goldwyn Mayer pour deux films What Price Hollywood ? de George Cukor, un drame de la jalousie, de l’arrivisme et de l’alcoolisme dans la Babylone du cinéma, portrait tragi-comique de la vie des studios et Réputation, histoire d’une intrigante qui cache une vie antérieure agitée. Dans Bought, elle donne la réplique à son père Richard Bennett. Constance Bennett montre une belle polyvalence dans ses choix passant de comédies sentimentales comme Bed of Roses avec Joel Mc Crea au drame historique comme Les Amours de Cellini avec Fredric March, de la comédie sophistiquée comme Chronique mondaine avec Clark Gable au burlesque le plus farfelu avec La Femme invisible avec Cary Grant et sa suite Fantômes en croisière avec Roland Young. La scandaleuse la mieux payée d’Hollywood Pourtant la star ne s’épargne aucun scandale. En 1931, elle épouse le marquis français Henri de Bailly, dit Henri de La Falaise, ex-époux de Gloria Swanson et producteur influent. Ensemble, il crée la société de production Bennett Pictures Corp et co-produit deux films dont le fameux Danse des vierges tourné à Bali, et Kilou le tueur de tigre en Indochine. Ils divorcent en 1940. En 1932, elle ramène d’Europe un enfant de trois ans, qu’elle affirme avoir adopté et nommé Peter Bennett Plante. En 1942, lors d’une bataille pour l’héritage de son ex-mari Philippe Plante, elle déclare que son fils adoptif est en réalité un fils naturel de Plante, né après leur divorce et gardé secret pour que le père ne puisse prétendre à sa gare. L’affaire est finalement réglée à l’amiable et Constance se retrouve à la tête d’une immense fortune. En 1941, elle convole avec Gilbert Roland qui fut son partenaire dans Our Betters et Après la Nuit. Elle a deux filles Lorinda et Christina, dite Gyl, mais le divorce est prononcé en 1946. Cette même année, elle épouse en juin le général John Coulter Theron, qui deviendra son dernier compagnon et sera enterré auprès d’elle lorsqu’il décèdera en 1995. Une fin de carrière plus discrète Après la guerre, elle ne connaît que des rôles secondaires mais brillants comme dans Le Crime était presque parfait avec Claude Rains, Quadrille d’Amour d’Otto Preminger, Madame et ses Pantins, un nouvel emploi de manipulatrice et Rendez-moi ma femme auprès du débutant Russ Tamblyn. Elle connaît une traversée du désert pendant les années cinquante où elle fait un peu de télévision et revient auprès d’une autre has been, Lana Turner pour interpréter sa belle-mère dans Madame X. Peu de temps après la fin du tournage, Constance Bennett s’effondre, victime d’une hémorragie cérébrale à l’âge de 60 ans. Elle décède le 24 juillet 1965. Le film sortira à titre posthume. Sa vie trépidante en fait une des étoiles les plus controversées d’Hollywood mais les cinéphiles gardent un souvenir ému de ses prestations élégantes et sensuelles. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec le marquis Henri de La Falaise |
1916 : The Valley of Decision de Rea Berger 1922 : Evidence de George Archainbaud 1922 : Le Foyer en Péril (What’s wrong with women ?) de Roy William Neill 1922 : Reckless Youth de Ralph Ince 1924 : Le Chemin interdit (Cytherea) de George Fitzmaurice 1924 : Dans les Mailles du Filet (Into the Net) de George B. Seitz 1925 : Dans la Fournaise (Code of the West) de William K. Howard 1925 : Déchéance (The Goose Woman) de Clarence Brown 1925 : Le Mât de cocagne (The Goose Hangs High) de James Cruze 1925 : L'Heure du danger (My Son) d'Edwin Carewe 1925 : Married ? de George Terwilliger 1925 : My Wife and I de Millard Webb 1925 : Poupées de théâtre (Sally, Irene and Mary) d'Edmund Goulding 1925 : The Pinch Hitter de Joseph Henabery 1925 : Wandering Fires de Maurice Campbell 1929 : Le Fils du Ciel (Son of the Gods) de Frank Lloyd 1929 : Rich people d’Edward H. Griffith 1929 : This Thing called Love de Paul L. Stein 1930 : Agent Z 1 (Three Faces East) Roy Del Ruth 1930 : Quand on est belle (The easiest Way) de Jack Conway 1930 : Sin takes a Holiday de Paul L. Stein 1930 : Terre commune (Common Clay) de Victor Fleming 1930 : The Common Law de Paul L. Stein 1931 : Bought d’Archie Mayo 1931 : Née pour aimer (Born to Love) de Paul L. Stein 1932 : Haute société (our betters) de George Cukor 1932 : Réputation (Lady with a Past) d’Edward H. Griffith 1932 : Rockabye de George Cukor 1932 : Two against the World d’Archie Mayo 1932 : What Price Hollywood? de George Cukor 1933 : Haute Société (Our Betters) de George Cukor 1933 : La Revanche du cœur (Bed of Roses) de Gregory La Cava 1933 : Les Sacrifiés (After Tonight) de George Archainbaud 1934 : Les Amours de Cellini (The Affairs of Cellini) de Gregory La Cava 1934 : L'Étoile du Moulin-Rouge (Moulin Rouge) de Sidney Lanfield 1934 : Outcast Lady de Robert Z. Leonard 1935 : Chronique mondaine (After Office Hours) de Robert Z. Leonard 1936 : Évasion (Everythings is Thunder) de Milton Rosmer 1936 : Quatre Femmes à la recherche du bonheur (Ladies in Love) d'Edward H. Griffith 1937 : Le Couple invisible (Topper) de Norman Z. McLeod 1938 : Descente en vrille (Tail Spin) de Roy Del Ruth 1938 : Fantômes en croisière (Topper takes a trip) de Norman Z. McLeod 1938 : Fantômes en croisière (Topper Takes a Trip) , de Norman Z. McLeod 1938 : Madame et son Clochard (Merrily We Live) , de Norman Z. McLeod 1938 : Service de Luxe (Service de luxe) de Rowland V. Lee 1940 : Escape to Glory de John Brahm 1941 : La Femme aux deux visages (Two-Faced Woman) de George Cukor 1941 : La Loi des Tropiques (Law of the Tropics) de Ray Enright 1941 : Le retour de Bill Hickok (Wild Bill Hickock rides) de Ray Enright 1942 : La Ville du Péché (Sin Town) de Ray Enright 1942 : Madame Spy de Roy William Neill 1945 : Femmes traquées (Paris underground) de Gregory Ratoff 1946 : Quadrille d'amour (Centennial Summer) d’Otto Preminger 1947 : Le crime était presque parfait (The Unsuspected) de Michael Curtiz 1947 : Madame et ses Pantins (Smart Woman) d’Edward A. Blatt 1948 : Tam Tam sur l'Amazone (Angel on the Amazon) de John H. Auer 1951 : Rendez-moi ma femme (As Young as You Feel) d’Harmon Jones 1953 : Une femme qui s'affiche (It Should Happen to You) de George Cukor 1965 : Madame X (Madame X) de David Lowell Rich Filmographie de Constance BENNETT | |
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