![]() | Lionel BARRYMORE | |
Acteur et réalisateur américain | ||
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Ses yeux bleus et perçants, son visage d’une grande expression et une présence souvent menaçante ont permis à Lionel Barrymore de se hisser parmi les plus extraordinaires acteurs du cinéma pendant plus de quarante ans et de vieillir avec talent dans des rôles de composition. Lionel Herbert Blythe naît le 28 avril 1878 à Philadelphie, dans l’état de Pennsylvanie. Descendant d’une longue lignée d’artistes, il est le fils de Georgiana Drew et de Maurice Barrymore (Blythe), et le frère aîné d’Ethel Barrymore et John Barrymore. Sa carrière artistique débute à la fin du dix-neuvième siècle, lorsqu’il joue sur scène avec sa grand-mère, Louisa Barrymore. La royale famille de Broadway À vingt ans, il se produit à Broadway avec son oncle, John Drew, dans plusieurs pièces tels que The second in command et The mummy and the humming bird. En 1904, Lionel Barrymore épouse la comédienne Doris Rankin qui lui donne deux enfants qui décéderont quelques mois seulement après leurs naissances. Ces deux deuils consécutifs affectent le couple qui divorcera en 1923. Lionel Barrymore revient aux États-Unis en 1908, après avoir vécu quelques temps à Paris où il étudiait l’art, avec l’espoir de devenir peintre. En 1911, Lionel Barrymore débute au cinéma dans des productions de David Wark Griffith. Pendant quinze ans, il joue dans des dizaines de courts-métrages, en écrit et réalise quelques-uns, et se produit sur scène, notamment dans Peter Ibbetson avec son frère John Barrymore dans le rôle-titre, et dans Macbeth en 1921 à l’Apollo Theatre. Remarié à Irene Fenwick en 1923, ils jouent ensemble Laugh, clown, laugh! au Belasco Theatre. De Broadway à Hollywood En 1924, Lionel Barrymore signe un contrat avec la Metro-Goldwyn-Mayer après avoir été dirigé une dernière fois par son ami David Wark Griffith dans Pour l’indépendance et La vie n’est-elle pas merveilleuse?. Il quitte définitivement la Côte-Est pour s’établir à Hollywood. Jusqu’à la fin du cinéma muet, il joue dans de nombreux films où il partage l’affiche avec de grandes stars, telles que John Gilbert, Wallace Berry, Greta Garbo ou encore Gloria Swanson. En 1929, il joue dans son premier film sonore L’île mystérieuse de Lucien Hubbard, et revient à la mise en scène avec Madame X, film parlant avec Ruth Chatterton. En 1931, il est aux côtés de Norma Shearer dans Âmes libres de Clarence Brown où son interprétation d’avocat alcoolique lui vaut l’Oscar du meilleur acteur. Par la suite, sa stature imposante, sa voix grave, sa diction parfaite, l’imposent en grande vedette hollywoodienne. Il est un remarquable Raspoutine dans Raspoutine et l’Impératrice de Richard Boleslawski, auprès de son frère John en Prince Chegodieff et de sa sœur Ethel en Tzarine Alexandra. Pour Edmund Goulding il est un client du Grand Hôtel avec Greta Garbo et Joan Crawford, et pour George Cukor il est l’un des Invités de Huit heures avec Marie Dressler et Jean Harlow. Sa diction admirable le sert dans de nombreux rôles sinistres tels que les traîtres de La marque du vampire de Tod Browning et des Poupées du diable du même réalisateur. Face à la maladie Atteint d’arthrite, ce monstre sacré est cloué sur une chaise roulante à partir de 1938, ce qui ne l’empêche pas de jouer. De 1938 à 1947, il interprète l’irascible Docteur Kildare, dans quatorze productions, rôle repris dans des émissions radiophoniques. Il est parallèlement le docteur Gillespie dans le même registre. Frank Capra lui permet de nous surprendre avec un loufoque inhabituel dans Vous ne l’emporterez pas avec vous puis lui offre un rôle de méchant dans La vie est belle aux côtés de James Stewart. En vrai professionnel, il s’inspire du personnage créé par Charles Dickens, Ebenezer Scrooge, rôle qu’il a également interprété pour la radio, pour le rôle de Potter, le banquier avare et mesquin. Lionel Barrymore maintient une grande énergie jusqu’à la fin de sa vie, en sachant toujours donner la juste mesure de son cabotinage. Le grand comédien décède le 15 novembre 1954, terrassé par une crise cardiaque. Grand serviteur du septième art, Lionel Barrymore a également dirigé quelques films, comme Le chant du bandit avec Laurel et Hardy et Ten Cents a Dance, son dernier avec Barbara Stanwyck. Il laisse une œuvre accomplie de graveur et de compositeur. FILMOGRAPHIE : | |
![]() Avec Frank Capra et James Stewart |
Courts métrages : 1908 : The Paris hat de ? 1911 : Fighting blood de David Wark Griffith 1911 : The Battle de David Wark Griffith 1911 : The miser’s heart de David Wark Griffith 1912 : Home folks de David Wark Griffith 1912 : Friends de David Wark Griffith 1912 : So near, yet so far de David Wark Griffith 1912 : The chief’s blanket de David Wark Griffith 1912 : The one she loved de David Wark Griffith 1912 : The painted lady de David Wark Griffith 1912 : Cœur d’apache (The musketeers of Pig Alley) de David Wark Griffith 1912 : Heredity de David Wark Griffith 1912 : Gold and glitter de David Wark Griffith 1912 : My baby de David Wark Griffith & Frank Powell 1912 : The Informer de David Wark Griffith 1912 : Brutality de David Wark Griffith 1912 : Le chapeau de New York (The New York hat) de David Wark Griffith 1912 : My hero de David Wark Griffith 1912 : The burglar’s dilemma de David Wark Griffith 1912 : A cry for help de David Wark Griffith 1912 : The god within de David Wark Griffith 1913 : Three friends de David Wark Griffith 1913 : An adventure in the Autumn Woods de David Wark Griffith 1913 : The tender hearted boy de David Wark Griffith & Frank Powell 1913 : Oil and water de David Wark Griffith 1913 : A chance deception de David Wark Griffith 1913 : Love in an apartment hotel de David Wark Griffith 1913 : The wrong bottle d’Anthony O’Sullivan 1913 : A girl’s stratagem de David Wark Griffith 1913 : The unwelcome guest de David Wark Griffith 1913 : Near to earth de David Wark Griffith 1913 : Fate de David Wark Griffith 1913 : The sheriff’s baby de David Wark Griffith 1913 : The perfidy of Mary de David Wark Griffith 1913 : The little tease de David Wark Griffith 1913 : A misunderstood boy de David Wark Griffith 1913 : The Lady and the mouse de David Wark Griffith 1913 : The wanderer de David Wark Griffith 1913 : The house of darkness de David Wark Griffith 1913 : The Yaqui Cur de David Wark Griffith 1913 : Just gold de David Wark Griffith 1913 : The ranchero’s revenge de David Wark Griffith 1913 : A timely interception de David Wark Griffith 1913 : Red Hicks defies the world de Dell Henderson 1913 : The well d’Anthony O’Sullivan 1913 : Death’s marathon de David Wark Griffith 1913 : The switch tower d’Anthony O’Sullivan 1913 : Almost a wild man de Dell Henderson 1913 : In diplomatic circles d’Anthony O’Sullivan 1913 : A gamble with death d’Anthony O’Sullivan 1913 : The enemy’s baby de David Wark Griffith 1913 : The mirror d’Anthony O’Sullivan 1913 : The vengeance of Galora de Christy Cabanne 1913 : Under the shadow of the law d’Anthony O’Sullivan 1913 : I was meant for you d’Anthony O’Sullivan 1913 : The suffragette minstrels de Dell Henderson 1913 : The work habit d’Anthony O’Sullivan 1913 : An indian’s loyalty de Christy Cabanne 1913 : The crook and the girl d’Anthony O’Sullivan 1913 : The strong man’s burden d’Anthony O’Sullivan 1913 : The stolen treaty d’Anthony O’Sullivan 1913 : So runs the way de Christy Cabanne 1913 : All for science d’Anthony O’Sullivan 1913 : The battle of Elderbush Gulch de David Wark Griffith 1913 : The house of discord de Dell Henderson 1913 : The telephon girl and the lady de David Wark Griffith 1913 : His inspiration de Christy Cabanne 1913 : Pa says de Dell Henderson 1913 : Classmates de James Kirkwood 1914 : The massacre de David Wark Griffith 1914 : Men and women de James Kirkwood 1914 : The power of the press de ? 1914 : Judith de Bethulie (Judith of Bethulia) de David Wark Griffith 1914 : Her father’s silent partner de Donald Crisp 1914 : Strongheart de James Kirkwood 1914 : Brute force de David Wark Griffith 1914 : Woman against woman de Paul Powell 1914 : The woman is black de Lawrence Marston 1914 : The cracksman’s gratitude d’Anthony O’Sullivan 1916 : The quitter de Charles Horan 1926 : Wife tamers de James W. Horne 1943 : The last will and testament of Tom Smith d’Harold S. Bucquet Longs-métrages : 1914 : The seats of the mighty de T. Hayes Hunter 1914 : The span of life d’Edward MacKay 1914 : Under the gaslight de Lawrence Marston 1914 : Wildfire d’Edwin Middleton 1915 : A modern Magdalen de Will S. Davis 1915 : The curious conduct of Judge Lagarde de Will S. Davis 1915 : The flaming sword d’Edwin Middleton 1915 : Dora Thorne de Lawrence Marston 1915 : A yellow streak de William Nigh 1915 : Les mystères de New York (The romance of Elaine) de George B. Seitz 1916 : Dorian’s divorce d’O.A.C. Lund 1916 : The upheaval de Charles Horan 1916 : The brand of cowardice de John W. Noble 1917 : TheEend of the tour de George D. Baker 1917 : His father’s son de George D. Baker 1917 : The millionaire’s double d’Harry Davenport 1917 : Life’s whirlpool de Lionel Barrymore 1917 : Le héros du silence (The Copperhead) de Charles Maigne 1920 : The master mind de Kenneth S. Webb 1920 : The devil’s garden de Kenneth S. Webb 1920 : La grande AZventure (The great adventure) de Kenneth S. Webb 1921 : Jim the Penman de Kenneth S. Webb 1921 : Boomerang Bill de Tom Terriss 1922 : Le Visage dans le brouillard (The face in the fog) d’Alan Crosland 1922 : Les ennemis de la femme (Enemies of women) d’Alan Crosland 1923 : Unseeing eyes d’Edward H. Griffith 1923 : La ville éternelle (The eternal City) de George Fitzmaurice 1924 : Pour l’indépendance (America) de David Wark Griffith 1924 : Decameron nights d’Herbert Wilcox 1924 : Meddling women d’Ivan Abrahamson 1924 : La vie n’est-elle pas merveilleuse ? (Isn’t life wonderful) de D W Griffith 1924 : I am the man d’Ivan Abrahamson 1925 : A man of iron / The iron man de Whitman Bennett 1925 : The girl who wouldn’t work de Marcel de Sano 1925 : Fifty-fifty d’Henri Diamant-Berger 1925 : Children of Whirlwind de Whitman Bennett 1925 : The wrongdoers d’Hugh Dierker 1925 : Les Orphelins de la mer (The splendid road) de Frank Lloyd 1925 : La Femme à la mauvaise réputation (The woman who did) de Benjamin Christensen 1926 : Brooding eyes d’Edward Le Saint 1926 : The Barrier de George W. Hill 1926 : Le Père (Paris at midnight) d’E. Mason Hopper 1926 : The lucky lady de Raoul Walsh 1926 : The Bells de James Young 1926 : La Tentatrice (The Temptress) de Fred Niblo 1926 : La Femme aux diamants (Women love diamonds) d’Edmund Goulding 1927 : La Morsure (The Show) de Tod Browning 1927 : Body and soul de Reginald Barker 1927 : La treizième heure (The thirteenth hour) de Chester M. Franklin 1928 : Faiblesse humaine (Sadie Thompson) de Raoul Walsh 1928 : The lion and the mouse de Lloyd Bacon 1928 : Jeunesse triomphante (Drums of love) de David Wark Griffith 1928 : Road house de Richard Rosson 1928 : Jimmy le mystérieux (Alias Jimmy Valentine) de Jack Conway 1928 : LeTalion (West of Zanzibar) de Tod Browning 1928 : The river Woman de Joseph Henabery 1929 : L’île mystérieuse (The mysterious island) de Lucien Hubbard 1929 : La Femme X (Madame X) de Lionel Barrymore 1929 : Le spectre vert (The unholy night) de Lionel Barrymore 1929 : His glorious night de Lionel Barrymore 1930 : Rédemption (Redemption) de Fred Niblo 1930 : Le Chant du bandit (The rogue song) de Lionel Barrymore 1930 : Dix sous la danse (Ten cents a dance) de Lionel Barrymore 1931 : Âmes libres (A free soul) de Clarence Brown 1931 : Le Passeport jaune (The yellow ticket) de Raoul Walsh 1931 : Mata Hari de George Fitzmaurice 1931 : Arsène Lupin de Jack Conway 1932 : L’homme que j’ai tué (Broken lullaby) d’Ernst Lubitsch 1932 : Grand Hôtel (Grand Hotel) d’Edmund Goulding 1932 : La Griffe (Washington masquerade) de Charles Brabin 1932 : Raspoutine et l’Impératrice (Rasputin and the empress) de Richard Boleslawski 1932 : Les dévoyés (Sweepings) de John Cromwell 1933 : Service (Looking forward) de Clarence Brown 1933 : Le retour de l’étranger (The stranger’s return) de King Vidor 1933 : Les Invités de Huit heures (Dinner at eight) de George Cukor 1933 : One man’s journey de John S. Robertson 1933 : Vol de nuit (Night flight) de Clarence Brown 1933 : Prenez garde à la peinture (Christopher Bean) de Sam Wood 1933 : Should ladies behave d’Harry Beaumont 1933 : Ce côté du paradis (This side of heaven) de William K. Howard 1933 : Carolina (The house of Connelly) d’Henry King 1934 : La Belle du Missouri (The girl from Missouri) de Jack Conway 1934 : L’île au trésor (Treasure island) de Victor Fleming 1934 : David Copperfield (David Copperfield the younger) de George Cukor 1934 : Le petit Colonel (The little colonel) de David Butler 1935 : La Marque du Vampire (Mark of the Vampire) de Tod Browning 1935 : Les Hommes traqués (Public hero number 1) de J. Walter Ruben 1935 : Le retour de Peter Grimm (The return of Peter Grimm) de George Nichols Jr. 1935 : Impétueuse jeunesse (Ah ! wilderness) de Clarence Brown 1935 : L’Appel de la meute (The Voice of Bugle Ann) de Richard Thorpe 1936 : Les Chemins de la Gloire (The Road to Glory) d’Howard Hawks 1936 : Les Poupées du Diable (The devil-dolls) de Tod Browning 1936 : L’Enchanteresse (The gorgeous hussy) de Clarence Brown 1936 : Le Roman de Marguerite Gautier (Camille) de George Cukor 1936 : Secrets de famille (A family affair) de George B. Seitz 1937 : Capitaines courageux (Captains Courageous) de Victor Fleming 1937 : Saratoga de Jack Conway 1937 : Les Cadets de la mer (Navy blue and gold) de Sam Wood 1937 : Vivent les étudiants (A Yank at Oxford) de Jack Conway 1938 : Pilote d’essai (Test pilot) de Victor Fleming 1938 : Vous ne l’emporterez pas avec vous (You can’t take it with you) de Frank Capra 1938 : Le jeune docteur Kildare (Young Dr. Kildare) d’Harold S. Bucquet 1939 : Le Flambeau de la liberté (Let freedom ring) de Jack Conway 1939 : On demande le docteur Kildare (Calling Dr. Kildare) d’Harold S. Bucquet 1939 : L’étrange Sursis (On borrowed Time) d’Harold S. Bucquet 1939 : The secret of Dr. Kildare d’Harold S. Bucquet 1940 : Dr. Kildare’s strange case d’Harold S. Bucquet 1940 : Dr. Kildare goes home d’Harold S. Bucquet 1940 : Dr. Kildare’s crisis d’Harold S. Bucquet 1940 : Le Châtiment (The Penalty) d’Harold S. Bucquet 1940 : Pancho le bandit (The bad Man) de Richard Thorpe 1941 : The people versus Dr. Kildare d’Harold S. Bucquet 1941 : Dr. Kildare’s wedding day d’Harold S. Bucquet 1941 : Divorce en musique (Lady be good) de Norman Z. McLeod 1942 : Dr. Kildare’s victory de W.S. Van Dyke 1942 : On demande le docteur Gillespie (Calling Dr. Gillespie) d’Harold S. Bucquet 1942 : Dr. Gillespie’s new assistant de Willis Goldbeck 1942 : Tennessee Johnson (The man on American’s conscience) de William Dieterle 1943 : Dr. Gillespie’s criminal case / Crazy to kill de Willis Goldbeck 1943 : Un nommé Joe (A Guy named Joe) de Victor Fleming 1944 : Trois hommes en blanc (Three men in white) de Willis Goldbeck 1944 : Depuis ton départ (Since you went away) de John Cromwell 1945 : L’impossible Amour (Between two women) de Willis Goldbeck 1945 : La Vallée du Jugement (The Valley of decision) de Tay Garnett 1946 : Three wise fools d’Edward Buzzell 1946 : La Vie est belle (It’s a wonderful life) de Frank Capra 1946 : Cœur secret (The secret heart) de Robert Z. Leonard 1946 : Duel au soleil (Duel in the sun) de King Vidor 1947 : Dark delusion / Cynthia’s secret de Willis Goldbeck 1948 : Key Largo de John Huston 1949 : Les Marins de l’Orgueilleux (Down to the sea in ships) d’Henry Hathaway 1949 : Malaya (Malaya) de Richard Thorpe 1950 : Tourment (Right cross) de John Sturges 1951 : Bannerline de Don Weis 1951 : L’Étoile du Destin (Lone Star) de Vincent Sherman Filmographie de Lionel BARRYMORE |
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