Martin BALSAM | ||
Acteur américain | ||
Prolifique acteur de seconds rôles, Martin Balsam a appliqué la méthode de l'Actor's Studio qui lui a permis d'obtenir un Tony Award pour You know I can't hear you when the Water's running de Robert Anderson en 1968 et un Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pur Des Cowns par millier de Fred Coe en 1965. Martin Balsam voit le jour à Newy York le 4 novembre 1919. Fils de commerçants juifs du quartier du Bronx, il est l'aîné de trois enfants, son frère Mathew et une sœur. Son père, Albert Balsam, est fabricant de vêtements de sport pour femmes, sa mère, Lillian, est femme au foyer. Il faréquent le lycée DeWitt Clinton du Bronx où il participe à des pièces du club de théâtre. Après le lycée, il suit une formation de comédien à l’atelier d’art dramatique de la New School de New York dirigé par le metteur en scène allemand Erwin Piscator. Pour payer ses études, il fait des figurations au théâtre, notamment dans la pièce Ghost for sale en 1941. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il sert dans l’Armée de l’Air atteignant le grade de sergent. Un disciple de l'Actor's Studio Démobilisé, Martin Balsam est employé comme placeur au Radio City Music Hall de New York. Au début 1948, il intègre l’Actor Studio nouvellement fondé par Cheryl Crawford, Elia Kazan et Robert Lewis. Il est formé à la Méthode Stanislavski par Elia Kazan et Lee Strasberg. Dès la fin des années quarante, il se produit dans des théâtres à Broadway et off-Broadway et joue des petits rôles dans des pièces de Shakespeare, John Finch et Tennessee Williams. Un chroniqueur le surnomme le Barrymore du Bronx. et des spectacles filmés en direct comme Decoy avec Beverly Garland. Martin Balsam marque le théâtre new-yorkais avec son interprétation dans You know I can’t hear you when the water’s running entre 1967 et 1969, un spectacle composé de quatre pièces en un acte écrites par Robert Anderson qui lui vaut le Tony Award du meilleur comédien en 1968. Oscarisé en 1966 Martin Balsam fait son entrée dans le monde du cinéma en 1954 que en jouant un rôle secondaire auprès de Marlon Brando dans Sur les quais réalisé par son professeur Elia Kazan. Après une parenthèse consacrée à la scène, il revient devant les caméras en 1957 pour incarner le premier juré dans Douze hommes en colère de Sidney Lumet puis pour jouer le sergent Baker dans La chute des héros réalisé par Karl Malden. Pendant une douzaine d’années, il enchaîne les rôles de complément, dont les plus mémorables restent celui du détective dans Psychose d’Alfred Hitchcock, le chef de la police dans Les nerfs à vif de Jack Lee Thompson ou le sympathique Arnold dans Des clowns par milliers de Fred Coe, une interprétation récompensée par l’Oscar du meilleur second rôle masculin en 1966. Il passe de l’autre côté du bon droit avec le rôle de M. Green dans Les Pirates du Métro. Il se montre aussi à son aise dans des westerns comme Hombre de Martin Ritt avec Paul Newman, Un homme fait la loi de Burt Kennedy avec Burt Lancaster et Little Big Man d’Arthur Penn avec Dustin Hoffman que dans le film de guerre réaliste ou parodique comme CTora ! Tora ! Tora ! de Richard Fleischer. Pour la télévision, Il fait ses premières apparitions dans des séries télévisées comme The Eleventh Hour, Breaking Point, Alfred Hitchcock présente. Il apparaît tout au long des années 60-70 dans plusieurs épisodes de La Quatrième Dimension, des Agents très spéciaux, Le Fugitif ou Police Story. Il est choisi comme porte-paroles des otages dans le téléfilm Raid sur Entebbe, distribué en salles. Il prête sa voix à l’ordinateur de 2001, Odyssée de l’Espace de Stanley Kubrick. Séries B en Europe Dans les années 1970, Martin Balsam se rend souvent en Italie, devenant une véritable vedette du giallo, films de gangsters locaux comme Confession d’un commissaire de police au procureur de la république de Damiano Damiani, À vous de juger d'Eriprando Visconti, Le conseiller d’Alberto De Martino, La saison des assassins de Marcello Andrei ou Deux Yeux maléfiques de Dario Argento. Il poursuit sa carrière des deux côtés de l’Atlantique jusqu’au milieu des années 1990 pour le cinéma avec Catch 22 de Mike Nichols ou Les Hommes du Président d'Alan J. Pakula, Le Gang Anderson et Le Crime de l’Orient-Express de Sidney Lumet, Un Tueur dans la Foule de Larry Peerce ou Delta Force de Menahem Golan et la télévision (Quincy, La Pieuvre). Hormis le juge dans Les Nerfs à Vif avec Nick Nolte et Robert De Niro (plus un clin d'œil à sa participation dans le première version) ses dernières prestations restent assez confidentielles. 3 femmes et 3 enfants Martin Balsam s'est marié une première fois avec l'actrice Pearl Somner en 1951. Ils ont divorcé trois ans plus tard. En 1958, il se remarie avec l'actrice Joyce Van Patten, la mère de sa fille, la future actrice Talia Balsam qui fut un temps mariée à George Clooney. Leur divorce est prononcé en 1962. L'année suivante, il convole à nouveau avec Irene Miller, la mère de ses deux autres enfants Zoé et Adam, mais leur union prend fin en 1987. Le 13 février 1996, l’acteur décède à Rome, terrassé par une crise cardiaque à l’âge de 76 ans. Il est enterré au cimetière de Cedar Park à Emerson dans le New Jersey. FILMOGRAPHIE : | ||
Oscarisé avec Lee Marvin, Julie Christie et Shelley Winters |
1954 : Sur les quais (On the Waterfront) d’Elia Kazan 1957 : Douze hommes en colère (Twelve Angry Men) de Sidney Lumet 1957 : La Chute des héros (Time Limit) de Karl Malden 1958 : La Fureur d’aimer (Marjorie Morningstar) d’Irving Rapper 1959 : Al Capone (Al Capone) de Richard Wilson 1959 : Au milieu de la nuit (Middle of the night) de Delbert Mann 1960 : Psychose (Psycho) d’Alfred Hitchcock 1960 : La Grande Pagaille (Tutti a casa) de Luigi Comencini 1961 : Le troisième homme était une femme (Ada) de Daniel Mann 1961 : Diamants sur canapé (Breakfast at tiffany's) de Blake Edwards 1962 : Les Nerfs à vif (Cape fear) de Jack Lee Thompson 1962 : L'Arsenal de la peur (La Citta Prigionera) de Joseph Anthony 1963 : Mercredi soir, 9 heures... (Who's been sleeping in my bed ?) de Daniel Mann 1964 : Sept jours en mai (Seven days in may) de John Frankenheimer 1964 : Les Ambitieux (The Carpetbaggers) d’Edward Dmytryk 1964 : Youngblood Hawke de Delmer Daves 1964 : Aux postes de combat (The Bedford Incident) de James B. Harris 1965 : Harlow, la blonde platine (Harlow) de Gordon Douglas 1965 : Des clowns par milliers (A Thousand Clowns) de Fred Coe 1966 : Le renard s'évade à trois heures (Caccia alla volpe) de Vittorio de Sica 1967 : Hombre (Hombre) de Martin Ritt 1968 : Me, Natalie de Fred Coe 1969 : Un homme fait la loi (The Good Guys and the Bad Guys) de Burt Kennedy 1969 : Trilogy de Frank Perry 1970 : Catch 22 de Mike Nichols 1970 : Little Big Man (Little Big Man) d’Arthur Penn 1970 : Tora ! Tora ! Tora ! de Richard Fleischer 1971 : Le Dossier Anderson (The Anderson tapes) de Sidney Lumet 1971 : Chronique d’un homicide (Imputazione di omicidio per uno studente) de Mauro Bolognini 1971 : Confessione di un commissario di polizza al procuratore della repubblica de D. Damiani 1972 : The Man de Joseph Sargent 1972 : Manœuvres criminelles d’un procureur de la République (Il vero è il falso) d’E. Visconti 1972 : La Colonna infame de Nelo Risi 1973 : Le Cercle noir (The Stone Killer) de Michael Winner 1973 : Le Conseiller (Il consigliori) d’Alberto de Martino 1973 : Désirs d’été, rêves d’hiver (Summer Wishes, Winter Dreams) de Gilbert Cates 1974 : Corruzione al palazzo di giustizia de Marcello Aliprandi 1974 : Les Pirates du métro (The Taking of Pelham One Two Three) de Joseph Sargent 1974 : Le Crime de l'Orient-Express (Murder on the Orient Express) de Sidney Lumet 1975 : La Bagarre du samedi soir (Il tempo degli assassini) de Marcello Andrei 1975 : Cipolla colt (Il Cipollaro) d’Enzo G. Castellari 1975 : Liquidez l'inspecteur Mitchell (Mitchell) d’Andrew V. McLaglen 1975 : L'Ombre d’un tueur (Con la rabbia agli occhi) d’Antonio Margheriti 1976 : Pronto ad uccidere de Franco Prosperi 1975 : Corruption, l'Affaire du juge Vanini (Corruzione al palazzo di giustizia) de M. Aliprandi 1976 : Les Hommes du président (All the President's Men) d’Alan J. Pakula 1976 : Un tueur dans la foule (Two-Minute Warning) de Larry Peerce 1977 : Diamants de sang (Diamanti sporchi di sangue) de Fernando Di Leo 1977 : La Sentinelle des maudits (The sentinel) de Michael Winner 1978 : Banco à Las Vegas (Silver Bears) d’Ivan Passer 1978 : La Quatrième Rencontre (Occhi dalle stelle) de Mario Gariazzo 1979 : Gardenia, il giustiziere della mala de Domenico Paolella 1979 : Cuba (Cuba) de Richard Lester 1980 : L'Avvertimento de Damiano Damiani 1980 : There Goes the Bride de Terry Marcel (en) 1981 : La Salamandre (The Salamander) de Peter Zinner 1984 : Innocent Prey de Colin Eggleston 1984 : The Goodbye People de Herb Gardner (en) 1985 : St. Elmo's Fire de Joel Schumacher 1985 : Le Justicier de New York (Death Wish 3) de Michael Winner 1986 : Whatever It Takes de Bob Demchuk 1986 : Blood Commando (La Sporca insegna del coraggio') de Tonino Valerii 1986 : Delta Force (The Delta Force) de Menahem Golan 1987 : P.I. Private Investigations de Nigel Dick (en) 1988 : L'Étranger de l'espace (Fratello dello spazio) de Mario Gariazzo 1990 : L'ultima partita (it) de Fabrizio de Angelis 1990 : Deux yeux maléfiques (Due occhi diabolici) de Dario Argento & George A. Romero 1991 : Les Nerfs à vif (Cape fear) de Martin Scorsese: Un juge 1994 : Le Silence des jambons (Il Silenzio dei prosciutti) d’Ezio Greggio 1995 : Le Soldat inconnu (Soldato ignoto) de Marcello Aliprandi 1997 : Legend of the Spirit Dog de Martin Goldman & Michael Spence Télévision : 1957 : L'Ombre du doute (The Defender) de Robert Mulligan 1958 : Papa a raison (Father Knows Best) de Peter Tewksbury 1958 : The Equalizer de James Neilson 1959 : Winterset de George Schaefer 1960 : La Main dans l'ombre (Five Fingers) d’Allen Reisner 1961 : Final Arrangements de Gordon Hessler 1961 : Le Gant de velours (The New Breed/Lady Killer) de Walter Grauman 1962 : Les barons de la pègre (en) (Cain's Hundred) d’Alan Crosland Jr 1967 : Among the Paths of Eden de Frank Perry 1970 : La Chasse infernale (Hunters Are for Killing) de Bernard Girard 1970 : L’Homme qui criait au loup (The Old Man Who Cried Wolf) de Walter Grauman 1972 : Nuit de Terreur (Night of Terror) de Jeannot Szwarc 1973 : A Brand New Life de Sam O’Steen 1974 : Trapped Beneath the Sea de William A. Graham 1975 : Le repos n'est pas pour demain (Miles to Go Before I Sleep) de Fielder Cook 1975 : Death Among Friends de Paul Wendkos 1976 : L'affaire Lindbergh (The Lindbergh Kidnapping Case) de Buzz Kulik 1977 : Contract on Cherry Street de William A. Graham 1977 : L’Homme qui racontait des histoires (The Storyteller) de Robert Markowitz 1978 : Siège (Siege) de Richard Pearce 1978 : L’Arc-en-ciel (Rainbow) de Jackie Cooper 1978 : The Millionaire de Don Weis 1979 : The Seeding of Sarah Burns de Sandor Stern 1979 : Mission David (The House on Garibaldi Street) de Peter Collinson 1979 : Aunt Mary de Peter Werner 1980 : The Love Tapes d’Allen Reisner 1981 : The People vs. Jean Harris de George Schaefer 1982 : Quincy (Quincy) de Georg Fenady 1982 : Gloiria ou la course au bonheur (Little Gloria... Happy at Last) de Waris Hussein 1983 : Condamnation sans appel (I Want to Live) de David Lowell Rich 1983 : Cold Storage de Perry Rosemond 1985 : Meurtre dans l'espace (en) (Murder in Space) de Steven Hilliard Stern 1985 : Great Performances de John Madden 1985 : Glitter de Russ Mayberry 1986 : La Mafia (La Piovra) de Florestano Vancini 1986 : Le choix (Second Serve) d’Anthony Page 1987 : Queenie, la force d’un destin (Queenie) de Larry Peerce 1987 : Ces Enfants-là (Kids Like These) de Georg Stanford Brown 1987 : Once Again d’Amin Q. Chaudhri 1988 : Sauver un enfant de l'enfer (The Child Saver) de Stan Lathan 1990 : Jack Killian, l'homme au micro (Midnight Caller) de Robert Singer 1992 : Les Routes de la liberté (The Sands of Time) de Gary Nelson 1996 : O. Henry’s Christmas de John Driver & Francesco Quinn Filmographie de Martin BALSAM |
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