Lew AYRES | ||
Acteur et réalisateur américain | ||
Lew Ayres est aussi connu pour son rôle du soldat Bäume dans À l'ouest rien de nouveau ou la longue série des Dr Kildare que pour ses conquêtes féminines. 65 ans de carrière démontre son grand talent et son charme indéniable.
Lew Ayres voit le jour à Minneapolis dans le Minnesota le 28 décembre 1908. Ses parents Louis Ayres, mélomane et sténographe judiciaire et Irma Bevernick constituent une famille aisée mais divorcent alors que le jeune Lewis n'a que quatre ans. Il grandit à San Diego en Californie auprès de sa mère, son beau père William Gilmore et les deux enfants qui naissent de leur union. Après ses études à l’Université d’Arizona de Tucson, il parcours le Mexique et s’installe à Los Angeles où il joue du banjo dans l’orchestre de Henry Halstead en 1927. C'est à cette époque qu'il participe aux premiers courts métrages Vitaphone. Il quitte la formation pour poursuivre une carrière d'acteur. À l’ouest du nouveau Le beau jeune homme ne tarde pas à être repéré par le découvreur de talent Ivan Kahn dans une boîte de nuit Coconut Grove où il se produit au piano . En 1929, il apparaît pour la première fois à l’écran dans L’étudiant auprès de Sally O’Neil, suivi de Big news avec Carole Lombard, avant de partager l’affiche avec Greta Garbo, pour un petit rôle dans Le baiser de Jacques Feyder. L’année suivante, il est l’interprète d’À l’Ouest, rien de nouveau réalisé par Lewis Milestone, d’après le best-seller d’Erich Maria Remarque. Il y incarne le jeune allemand Paul Bäumer pendant la Première Guerre Mondiale qui s’engage dans l’armée impériale pour la gloire de la culture germanique et est envoyé sur le front. Élevé au rang de star grâce à ce rôle symbole du pacifisme, il tourne avec les plus grandes vedettes féminines de l’époque, Jean Harlow dans L’homme de fer, Janet Gaynor dans La foire aux illusions et Entrée de Service, Lilian Harvey dans Flirteuse, Alice Faye dans Vive la flotte!, Claire Trevor dans Spring Tonic et Janette MacDonald dans Emporte mon cœur. Pendant dix-huit mois, il est marié avec l’actrice Lola Lane lorsqu'il découvre la partenaire qu’il pense idéale en Ginger Rogers, sa partenaire dans Ne jouez pas avec l’amour. Ils se marient en grande pompe le 14 novembre 1934 mais la romance du couple ultra-médiatisé s’achève par un divorce, le 20 mars 1940. Après des essais comme réalisateur pour le studio Republic et un passage à la Paramount, Lew Ayres signe pour la MGM où il endosse le rôle de Ned dans Vacances de George Cukor auprès de Katherine Hepbun. Lew Ayres réalise un rêve d'enfant en devenant docteur et le héros d’une série de neuf films de série B sur les aventures du jeune docteur Kildare entre 1938 et 1941, une saga très populaire prolongée à la radio. Lionel Barrymore et Laraine Day complètent la distribution. Objecteur mais patriote Sa carrière est stoppée net pendant la Seconde Guerre Mondiale, lorsqu'il se déclare en 1942 « Pour moi, la guerre est le plus grand péché. Je ne pourrais jamais me résoudre à tuer d’autres hommes ». Pourtant, cet antimilitariste convaincu, objecteur de conscience sert fièrement l’armée américaine dans le service médical dans le Pacifique, aux Philippines et en Nouvelle-Guinée. En 1946, il reprend le chemin des studios pour La double énigme avec Olivia de Havilland et L'Infidèle avec Ann Sheridan. Il retrouve un rôle de toubib dans Johnny Belinda de Jean Negulesco. Il est nominé aux Oscars comme meilleur acteur mais la statuette est décernée à Laurence Olivier pour Hamlet. Sa partenaire Jane Wyman, qui a pour sa part reçu l'Oscar de la meilleure actrice quitte son mari Ronald Reagan pour lui mais jamais ils ne se marieront. Fin de carrière dilettante Dès la fin des années cinquante, l’acteur s’est éloigné du cinéma pour se consacrer progressivement à la télévision où il apparaît entre autres dans Magnum, La Croisière s’amuse, L’Île fantastique, Cagney et Lacey, Lime Street et Les Routes du Paradis. Il s’est essayé plusieurs fois sans succès à la réalisation comme Hearts in Bondage, amitié entre deux marins. Son documentaire Autels du Monde en 1976 est un projet qui lui tient particulièrement à cœur. Il connaît un échec public mais reçoit un Golden Globe Award. À la fin de sa carrière, il joue quelques rôles secondaires, notamment dans La bataille de la planète des singes en 1973 où il apparaît grimé en singe, et dans Damien, la malédiction II de Don Taylor. Il aura eu l’honneur d’être deux fois vice-président à l’écran dans Tempête à Washington et The Man et une fois président du futur dans Galactica. Le 7 février 1964, il épouse une ancienne hôtesse de l’air, Diana Hall, la mère de son fils Justin né en 1968, avec qui il restera uni jusqu’à sa mort. Lew Ayres décède dans son sommeil après avoir été dans le coma pendant plusieurs jours, le 30 décembre 1996, deux jours après son 88ème anniversaire. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec Olivia de Havilland et Robert Siodmak |
1929 : L’Étudiant (the sophomore / compromised) de Leo McCarey 1929 : Big News de Gregory La Cava 1929 : Le Baiser (The kiss) de Jacques Feyder 1930 : A l’Ouest rien de nouveau (All quiet on the western front) de Lewis Milestone 1930 : Terre commune (Common clay) de Victor Fleming 1930 : Au seuil de l’enfer (The Doorway to Hell) d’Archie Mayo 1930 : East is West de Monta Bell 1931 : Many a slip de Vin Moore 1931 : L’homme de fer (Iron Man) de Tod Browning 1931 : Le Crime de Bob Marshall (Up for murder) de Monta Bell 1931 : The spirit of Notre Dame de Russell Mack 1931 : Le Havre de la Haine (Heaven on Earth) de Russell Mack 1932 : The impatient Maiden de James Whale 1932 : Cabaret de nuit (Night World) d’Hobart Henley 1932 : The Cohens and the Kellys in Hollywood de John Francis Dillon 1932 : Okay, America ! de Tay Garnett 1932 : La Foire aux Illusions (State fair) d’Henry King 1933 : Ne jouez pas avec l’amour (Don’t bet on love) de Murray Roth 1933 : Flirteuse (My Weakness) de David Butler 1933 : Cross country cruise d’Edward Buzzell 1934 : Let’s be Ritzy d’Edward Ludwig 1934 : Vive la Flotte (She learned about sailors) de G Marshall 1934 : Entrée de Service (Servants’ entrance) de Frank Lloyd 1934 : The lottery Lover de Wilhelm Thiele 1935 : Spring Tonic de Clyde Bruckman 1935 : Silk hat kid d’H. Bruce Humberstone 1935 : Les Fusiliers marins débarquent (The leathernecks have landed) de Lew Ayres 1935 : Le Billet mystérieux (Panic on the air) de D. Ross Lederman 1936 : Le Guet-apens (Shakedown) de David Selman 1936 : Hearts in bondage de Lew Ayres 1936 : Lady be careful de Theodore Reed 1936 : Calibre neuf millimètres (Murder with pictures) de Charles Barton 1936 : Le Crime que personne n’a vu (The crime nobody saw) de Charles Barton 1937 : Le dernier Train de Madrid (The last Train from Madrid) de Frank Tuttle 1937 : Hold’em navy de Kurt Neumann 1937 : Scandal street de James P. Hogan 1937 : Les As du reportage (King of the Newsboys) de Bernard Vorhaus 1938 : Vacances (Holiday) de George Cukor 1938 : Rich Man, poor Girl de Reinhold Schünzel 1938 : Le jeune docteur Kildare (Young Dr. Kildare) d’Harold S. Bucquet 1938 : Cinq jeunes filles endiablées (Spring madness) de S. Sylvan Simon 1938 : La Féerie de la glace (Ice follies of 1939) de Reinhold Schünzel 1939 : Emporte mon cœur (Broadway serenade) de Robert Z. Leonard 1939 : On demande le docteur Kildare (Calling Dr. Kildare) d’Harold S. Bucquet 1939 : These glamour girls de S. Sylvan Simon 1939 : The Secret of Dr. Kildare d’Harold S. Bucquet 1939 : Remember ? de Norman Z. McLeod 1940 : Dr. Kildare’s strange case d’Harold S. Bucquet 1940 : That golden Fleecing de Leslie Fenton 1940 : Dr. Kildare goes home d’Harold S. Bucquet 1940 : Dr. Kildare’s crisis d’Harold S. Bucquet 1940 : Maisie was a lady d’Edwin L. Marin 1941 : The people versus Dr. Kildare d’Harold S. Bucquet 1941 : Dr. Kildare’s wedding day d’Harold S. Bucquet 1941 : Dr. Kildare’s victory de W.S. Van Dyke 1941 : Fingers at the Window de Charles Lederer 1946 : La double Énigme (The dark Mirror) de Robert Siodmak 1947 : L’Infidèle (The Unfaithful) de Vincent Sherman 1948 : Johnny Belinda, l’enfant du silence (Johnny Belinda) de Jean Negulesco 1950 : Capture (The Capture) de John Sturges 1951 : New Mexico d’Irvin Reis 1953 : No escape de Charles Bennett 1953 : Donovan’s brain de Felix E. Feist 1962 : Tempête à Washington (advise and consent) d’Otto Preminger 1963 : Les Ambitieux (The Carpetbaggers) d’Edward Dmytryk 1970 : The last Generation de William A. Graham 1971 : The biscuit Eater de Vincent McEveety 1972 : Le Numéro 4 (The Man) de Joseph Sargent 1973 : La Bataille de la Planète des Singes (Battle for the planet of the Apes) de J. L. Thompson 1976 : Destruction planète terre (End of the World) de Stuart Hayers 1977 : Damien, la malédiction II (Omen II) de Don Taylor 1978 : Galactica, la Bataille de l’Espace (Battlestar Galactica) de Richard A. Colla 1979 : Les Vampires de Salem (Salem’s lot) de Tobe Hooper 1983 : Don Camillo(Don Camillo) de Terence Hill Filmographie de Lew AYRES | |
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