Don AMECHE | ||
Acteur américain | ||
Après des tournées théâtrales dans le vaudeville, il devient la vedette de nombreux films biographiques, y compris l’histoire d’Alexander Graham Bell dont il assure le rôle-titre et des comédies optimistes et insouciantes où il laisse éclater son charme latino. Doté d’une belle voix, il se produit également beaucoup à la radio dès 1939. Passé de mode au début des années cinquante, il fait un retour fracassant dans les années 80 grâce à Ron Howard et John Landis. Un regain d’intérêt mérité pour ce pur produit de l’âge d’or d’Hollywood. Fils d’émigrants, Don Ameche, de son vrait nom Dominic Felix Amici voit le jour à Kenosha, dans le Wisconsin, le 6 décembre 1993. Il grandit avec son père Felice Amici barman italien, sa mère Barbara Etta Hertle allemano-écossaise, trois frères et trois sœurs. Il se destine à des études de droit et fréquente l’université de Marquette, puis celle du Wisconsin. Il décide finalement de s’orienter vers une carrière artistisque. Il remplace au pied levé un des acteurs d’Excess Bagage et se prend au jeu en enchaînant une tournée théâtrale. En 1932, il épouse Honor Prendergast qui restera sa compagne jusqu’à sa mort en 1986 et avec qui il aura six enfants. Il fait ses débuts au cinéma en 1935 et obtient d’emblée le succès en partageant la vedette du film Ramona avec Loretta Young. L’apogée au cinéma Grâce à son charme et sa décontraction, il s’impose rapidement comme une des valeurs sures du cinéma hollywoodien. Il forme surtout un trio exceptionnel avec Tyrone Power et Alice Faye dans L’Incendie de Chicago, reconstitution à grand spectacle de la catastrophe, la bande se retrouvant dans La Folle Parade du même Henry King. Pendant la guerre, il s’attache à des comédies exotiques en vogue dont Une Nuit à Rio avec la volcanique Carmen Miranda qu’il retrouve dans Sous le ciel d’Argentine auprès de la pin-up Betty Grable. Spécialiste des biographies filmées, il incarne un inoubliable Graham Bell dans Et la parole fut. Son rôle devient tellement populaire qu’il passe dans le langage argotique américain courant à tel point que dans le film Boule de Feu d’Howard Hawks, Barbara Stanwyck au lieu de dire «Pourrais-je avoir un appel, dit pourrais-je avoir un Ameche». Le ciel peut attendre Un autre de ses points forts vient d’Ernst Lubitsch qui en fait la vedette de son film Le Ciel peut attendre aux côtés de l’éblouissante Gene Tierney. Sa performance sur le fil du rasoir entre fantaisie et émotion lui vaut une nomination aux Oscars. Mais après ces faits d’armes, le populaire acteur se laisse aller à la facilité jouant l’un des personnages créés dans une émission de radio du nom de Fred Allen. Don Ameche se rattrape en devenant un important artiste de radio comme les programmes Empire Builders, Nuit blanche, Family Theater et le feuilleton Betty et Bob. Il fait aussi figure de pionnier de la télévision, après ses apparitions en tant que présentateur et le succès mémorable à la fin des années 1940 en jouant dans Les Bickersons face à Frances Langford, un couple marié combatif. Il a commencé sur NBC en 1946 et passé à CBS l’année suivante. Il a également connu une belle carrière à Broadway avec des rôles dans Silk Stockings, Boucle d’Or, Pas de vacances pour les amoureux et Our Town. Ce qui n’empèche en rien une longue traversée du désert seulement sauvée par quelques interviews et reportages pour la télévision et la participation à des shows. Ameche, le retour En 1983, John Landis cherche deux anciennes gloires d’Hollywood pour incarner un duo de banquiers qui joue avec la vie d’un innocent, interprété par le débutant Eddie Murphy pour un pari d’un dollar dans Un Fauteuil pour Deux. Associé à Ralph Bellamy, autre star de la belle époque, il va connaître subitement un regain d’intérêt. Jamie Lee Curtis raconte qu’Ameche, en acteur de la vieille école, s’est excusé auprès de tout le monde sur le plateau chaque fois qu’on lui demandait de dire un gros mot. Il obtient un nouveau triomphe dans Cocoon entouré de superbes vieillards pour une fable signée Ron Howard. Il va ainsi continuer à travailler tout le reste de sa vie. Si Cocoon, le retour s’avère décevant, il obtient de bonnes critiques pour la comédie policière de David Mamet Parrain d’un Jour où il est salué pour son «grand aplomb comique» Son dernier rôle dans Corrina, Corrina précède de quelques jours son décès. Atteint d’un cancer à la prostate, il s’éteint à 85 ans, le 6 décembre 1993. Il s’éteint dans la maison de son fils Don Jr. à Scottsdale dans l’Arizona. FILMOGRAPHIE : | ||
Avec Cecil B. De Mille |
1934 : Révolte aux Indes (Clive of India) de Richard Boleslawski 1935 : L’Enfer (Dante’s inferno) d’Harry Lachman 1936 : Le Chant des cloches (Sins of Man) de Gregory Ratoff & Otto Brower 1936 : Ramona (Ramona) d’Henry King 1936 : Quatre femmes à la recherche du bonheur (Ladies in Love) d’Edward H. Griffith 1936 : Tourbillon blanc (One in a million) de Sidney Lanfield 1936 : L’Amour en première page (Love is news) de Tay Garnett 1937 : L’Incendie de Chicago (In old Chicago) d’Henry King 1937 : Week-end mouvementé (Fifty races to town) de Norman Taurog 1937 : Brelan d’as (You can’t have everything) de Norman Taurog 1937 : Aventure en Espagne (Love under Fire) de George Marshall 1937 : L’Escale du bonheur (happy landing) de Roy Del Ruth 1938 : La folle parade (Alexander’s ragtime band) d’Henry King 1938 : Josette et compagnie (Josette) d’Allan Dwan 1938 : L’Île des Angoisses (Gateway) d’Alfred L. Werker 1938 : Les trois Louf’quetaires (The three musketeers) d’Allan Dwan 1938 : La Baronne de Minuit (Midnight) de Mitchell Leisen 1939 : Et la parole fût (The Story of Alexander Graham Bell) d’Irving Cummings 1939 : Hollywood cavalcade d’Irving Cummings 1939 : La vie de Stephen Foster (Swanee River) de Sidney Lanfield 1940 : Le roman de Lillian Russell (Lillian Russell) d’Irving Cummings 1940 : Quatre Fils (Four sons) d’Archie Mayo 1940 : Sous le Ciel d’Argentine (Down Argentine way) d’Irving Cummings 1941 : Une Nuit à Rio (That Night in Rio) d’Irving Cummings 1941 : Soirs de Miami (Moon over Miami) de Walter Lang 1941 : Vedette à tout prix (Kiss the boys goodbye) de Victor Schertzinger 1941 : Quand une Femme s’en mêle (The feminine Touch) de W.S. Van Dyke 1941 : Correspondant de guerre (Confirm or deny) d’Archie Mayo 1942 : Le nigaud magnifique (The magnificent Dope) de Walter Lang 1942 : Don Juan en Habit (Girl Trouble) d’Harold D. Schuster 1942 : Something to shout about de Gregory Ratoff 1943 : Le Ciel peut attendre (Heaven can wait) d’Ernst Lubitsch 1943 : Happy land d’Irving Pichel 1944 : Porte-avions X (Wing and a Prayer) d’Henry Hathaway 1944 : Montmartre à New York (Greenwich Village) de Walter Lang 1945 : La cinquième Chaise (It’s in the bag !) de Richard Wallace 1945 : Désir de Femme (Guest Wife) de Sam Wood 1946 : Ainsi va mon Amour (So goes my Love) de Frank Ryan 1946 : Le bébé de mon mari (That’s my man) de Frank Borzage 1947 : L’homme aux Lunettes d’écaille (Sleep, my love) de Douglas Sirk 1948 : Française d’occasion (Slightly French) de Douglas Sirk 1954 : Fire One de Dallas Bower (tv) 1960 : A Fever in the Blood de Vincent Sherman 1966 : Picture Mommy dead de Bert I. Gordon 1968 : Ombre sur Elveron (Shadow Over Elveron) de James Goldstone (tv) 1969 : Du Vent dans les Voiles (The Boatniks) de Norman Tokar 1970 : Trois réservistes en java (Suppose they gave a war and nobody came) d’Hy Averback 1971 : Shepherd's Flock de Peter Tewksbury (tv) 1972 : Gidget Gets Married (en) d’ E. W. Swackhamer (tv) 1975 : Won Ton Ton le chien qui sauva Hollywood (Won Ton Ton...) de Michael Winner 1979 : The Chinese Typewriter de Lou Antonio (tv) 1983 : Un Fauteuil pour deux (Trading places) de John Landis 1984 : Not in Front of the Kids de Bill Persky (tv) 1985 : Cocoon (Cocoon) de Ron Howard 1986 : Bigfoot et les Henderson (Harry and the Hendersons) de William Dear 1986 : A Masterpiece of Murder de Charles S. Dubin (tv) 1987 : Pals de Lou Antonio (tv) 1987 : Un Prince à New York (Coming to America) de John Landis 1988 : Parrain d’un jour (Things change) de David Mamet 1988 : Cocoon, le retour (Cocoon : The return) de Daniel Petrie 1989 : Oddball Hall de Jackson Hunsicker 1990 : L’Embrouille est dans le Sac (Oscar) de John Landis 1991 : Folks ! de Ted Kotcheff 1991 : Our Shining Moment de Mark Tinker (tv) 1992 : Sunstroke de James Keach (tv) 1993 : Corrina, Corrina (Corrina, Corrina) de Jessie Nelson Filmographie de Don AMECHE | |
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