![]() | June ALLYSON | |
Acteur américain, Actrice américaine | ||
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June Allyson a symbolisé dans les fantasmes de cinéphiles la petite amie respectable, l’épouse parfaite capable de vous mijoter les meilleurs petits plats tout en élevant dans les règles de l’art une progéniture. June Allyson naît Eleanor Geisman le 7 octobre 1917, dans le quartier populaire du Bronx à New-York. Sa mère divorcée l’élève comme elle peut. Enfant, la petite Eleanor a un grave accident qui l’oblige à porter pendant des mois un corset d’acier. Pour sa rééducation, elle fait de longues séances de piscine et commence la danse. Heureuse initiative qui lui permet quelques années plus tard de gagner sa vie dans des revues à Broadway. En 1937, elle tourne des versions filmées de courte durée de comédies musicales comme Up and downs où elle est accompagnée du groupe musical les Deauville boys ou Sing for Sweetie avec Lee Sullivan. Ses prestations scéniques sont bientôt remarquées par les chasseurs de tête de la MGM. La fille de la porte à côté June Allyson gagne alors la Californie où elle interprète, en 1943, pour le grand écran l’un de ses succès sur les planches Best foot forward sous la direction d’Edward Buzzell. La même année elle a pour partenaire Mickey Rooney dans Girl Crazy. Elle enchaîne ensuite de nombreuses comédies musicales. Avec sa voix un peu rauque, son charmant sourire et son dynamisme elle conquiert le public pour qui elle est l’image même de la jeune Américaine bien sous tous rapports. La petite fille de la porte à côté va trouver son boy next door Van Johnson pour des comédies mièvres mais sympathiques. Elle crée donc la surprise en 1945, en épousant l’acteur-réalisateur Dick Powell, son aîné de treize ans, qui a divorcé, pour elle, de Joan Blondell, sa deuxième épouse au grand désarroi de la MGM qui lui réservait sans doute un enfant de son sérail. Le couple aura deux enfants, Pamela adoptée et Dick Powell Jr. L’épouse parfaite Mais pour les spectateurs, June Allyson qui a déjà la trentaine reste encore une adolescente comme dans Les quatre filles du docteur March de Mervyn LeRoy, avec Elizabeth Taylor. Puis elle est la jeune Constance Bonacieux dans la très médiocre adaptation des Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas. George Sidney y fait néanmoins chanter et ferrailler au mieux, le bondissant Gene Kelly, qui affronte Lana Turner en redoutable Milady. En 1949, pour Un homme change son destin, June joue une épouse qui soutient coûte que coûte son mari, James Stewart, un joueur de base-ball, qui amputé d’une jambe, va néanmoins reprendre le chemin des stades dans Un Homme change son destin. C’est un immense succès qui marque un nouveau tournant dans la carrière de l’actrice qui devient, dans les années cinquante, l’épouse modèle du cinéma nord-américain. Elle retrouve le grand Jimmy sous la direction d’Anthony Mann dans Romance inachevée, la biographie de Glenn Miller et Strategic Air Command, une machine volante un peu lourde. Le couple est tellement convaincant que quand Powell croisait Stewart, il disait : «Ciel le mari de ma femme». Elle donne la réplique à Humphrey Bogart dans Le cirque infernal de Richard Brooks, William Holden dans La tour des ambitieux, David Niven dans Mon homme Godfrey d’Henry Koster, Jeff Chandler dans Les lâches meurent aussi d’Helmut Käutner. José Ferrer lui offre un rôle à contre-emploi de méchante dans Ange ou démon mais le public ne suit pas. Dirigée par son mari, elle a pour la première fois comme partenaire un acteur italien, Rossano Brazzi qui incarne un chef d’orchestre dans La folle escapade et qu’elle retrouve dans Les Amants de Salzbourg de Douglas Sirk. Une retraite discrète Après la mort de Dick Powell en 1963, June Allyson épouse à deux reprises Max Glenn Maxwell, l’ancien coiffeur de son premier mari. Délaissant le cinéma, elle s’oriente vers la télévision où elle anime sa propre émission. Elle participe à des feuilletons dont le fameux Hulk et retrouve les planches de Broadway. En 1985, elle fait une tournée européenne aux côtés de James Stewart pour la reprise de Romance inachevée. Pour son quatrième mariage, le Docteur David Ashrow, devient, en 1976, son ultime mari. Depuis longtemps malade, l’actrice qui va vers ses quatre-vingt neuf ans, décède d’une insuffisance respiratoire aggravée par une bronchite aiguë, le 8 juillet 2006, dans sa propriété californienne d’Ojai. FILMOGRAPHIE : | |
![]() Avec Gordon Douglas |
1937 : Pixilated d’Al Christie (cm) 1937 : Swing for sale de Joseph Henabery (cm) 1937 : Dime a Dance / Happyland d’Al Christie (cm) 1937 : Ups and downs de Roy Mann (cm) 1937 : Dates and Nuts de Robert Hall (cm) 1938 : Not now d’Al Christie (cm) 1938 : Sing for Sweetie d’Al Christie 1938 : The Prisoner of Swing de Roy Mack (cm) 1938 : The Knight is young de Roy Mack (cm) 1939 : Rollin’ in rhythm de Roy Mack (cm) 1943 : Best foot forward d’Edward Buzzell 1943 : Girl Crazy (When the girls meet the boys) de Norman Taurog 1944 : Tendre Symphonie (Music for millions) d’Henry Koster 1944 : Meet the people de Charles Reisner 1944 : Deux jeunes filles et un marin (Two Girls and a Sailor) de Richard Thorpe 1945 : La Princesse et le Groom (Her highness and the bellboy) de Richard Thorpe 1945 : The Sailor takes a wife de Richard Whorf 1946 : Du Burlesque à l’Opéra (Two sisters from Boston) d’Henry Koster 1946 : La Pluie qui chante (Till the clouds roll by) de Richard Whorf 1946 : Cœur secret (The secret Heart) de Robert Z. Leonard 1947 : L’Île enchantée (High Barbaree) de Jack Conway 1947 : Vive l’Amour (Good News) de Charles Walters 1947 : La Mariée est folle (The Bride goes wild) de Norman Taurog 1948 : Ma Vie est une chanson (Words and music) de Norman Taurog 1948 : Les trois Mousquetaires (The three musketeers) de George Sidney 1948 : Les quatre Filles du docteur March (Little women) de Mervyn LeRoy 1949 : Un Homme change son destin (The Stratton Story) de Sam Wood 1950 : Une Rousse obstinée (The Reformer and the Redhead) de Panama & Frank 1950 : Tourment (Right cross) de John Sturges 1951 : L’Âge d’aimer (Too young to kiss) de Robert Z. Leonard 1952 : La jeune Fille en blanc (The Girl in white) de John Sturges 1952 : Une Vedette disparaît (Callaway went thataway) de Frank & Panama 1952 : Le Cirque infernal (Battle Circus) de Richard Brooks 1953 : Drôle de Meurtre (Remains to be seen) de Don Weis 1953 : Romance inachevée (The Glenn Miller Story) d’Anthony Mann 1954 : La Tour des Ambitieux (Executive Suite) de Robert Wise 1954 : Les Femmes mènent le monde (A Woman’s World) de Jean Negulesco 1954 : Strategic Air Command d’Anthony Mann 1955 : Ange ou Démon (The Shrike) de José Ferrer 1955 : Le Tigre du Ciel (The McConnell story) de Gordon Douglas 1956 : Le Sexe opposé (The opposite Sex) de David Miller 1956 : L’extravagante Héritière (You can’t run away from it) de Dick Powell 1957 : Les Amants de Salzburg (Interlude) de Douglas Sirk 1957 : Mon Homme Godfrey (My man Godfrey) d’Henry Koster 1958 : Les Lâches meurent aussi (A Stranger in my Arms) d’Helmut Käutner 1972 : Ils ne tuent que leurs maîtres (They only kill their masters) de James Goldstone 1977 : New York ne répond plus (Blackout) d’Eddy Matalon 2000 : A Girl, three Guys and a Gun de Brent Florence Filmographie de June ALLYSON | |
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