![]() | Dominique WILMS | |
Actrice française d'origine belge | ||
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Dominique Wilms n’aura connu qu’un règne d’une dizaine d’années où elle est devenue le symbole de la femme fatale, blonde plantureuse au jeu sophistiqué et charnel. Enfermée dans un même type de rôles, elle préféra rendre les armes après une vingtaine de films. Mais son souvenir reste vivace. Dominique Wilms, de son vrai nom Claudine Maria Célina Wilmes née le 8 juin 1930 à Montignies-sur-Sambre en Belgique. De parents français, Dominique Wilms suit des études à l'école des Beaux-Arts de Paris. Par la suite, elle devient mannequin chez Edward Molyneux puis chez Lucien Lelong. La môme vert-de-gris Le réalisateur Edmond T. Gréville la remarque et la recommande auprès de Bernard Borderie pour le rôle principal dans La Môme vert-de-gris en 1953. Tiré d’un roman de Peter Cheyney, le film ambitionne de lancer le polar noir à l’américaine, avec les poings et la décontraction d’Eddie Constantine et la belle blonde aux allures de Veronica Lake. C'est un triomphe qui impose Dominique Wilms comme femme fatale des polars français. Elle tourne l’année suivante Les Femmes s’en balancent toujours avec Eddie Constantine mais avec une rivale de choix en la personne de Nadia Gray. C’est une confirmation et dès lors, la belle va multiplier les rôles similaires, aux côtés d'acteurs connus tels que Jean Gaven qui devient son mari en 1957, Armand Mestral dans Pas de coup dur pour Johnny, Georges Marchal dans La soupe à la grimace, Eddie Constantine dans Le grand Bluff ou Franck Villard dans Deuxième Bureau contre terroristes. Elle rencontre l'acteur Jean Gaven à Hong Kong lors du tournage de La Rivière des trois jonques en 1956 qu’elle épouse et retrouve dans Les aventuriers du Mékong. La femme fatale des années 50 En 1957, sur les conseils de Françoise Sagan, elle est choisie par Otto Preminger pour jouer dans Bonjour tristesse tiré du roman du même titre. Mais cet engagement étant lié à un séjour préalable de six mois aux États-Unis pour perfectionner son anglais, Dominique Wilms décline l'invitation et c'est Mylène Demongeot qui jouera finalement ce rôle, aux côtés de Jean Seberg, Deborah Kerr et David Niven. Dominique Wilms continue donc, malgré elle, à interpréter les héroïnes de polar avec des Eddie Constantine occasionnels tels que Tony Wright dans Et par ici la sortie. Mais le filon se tarit et les films de détective se raréfient. Films étrangers et télévision Dominique se tourne vers les films étrangers. Elle tourne ainsi L’assassin sera à Tripoli de Harald Reinl, Bomben auf Monte Carlo de Georg Jacoby et Razzia au FBI d'Harald Philipp en Allemagne dans les multiples adaptations d’Edgar Wallace ou le péplum Jules César, conquérant de la Gaule en Italie. Elle affronte Hubert Bonisseur de la Batte incarné par Kevin Mathews dans Banco à Bangkok pour OSS 117 et Roger Hanin dans Carré de Dames pour un as. Après quelques séries télévisées comme Le Comte Yoster a bien l’honneur avec Félix Marten et des téléfilms comme La Canne, Dominique Wilms décide finalement de quitter le cinéma pour se consacrer à ses premières passions, la peinture et la restauration d'objets d'art. Elle étudie pendant quatre ans l’histoire de l’art à l'Ecole du Louvre. La Môme Vert de Gris et l'interprétation de Dominique Wilms restent toutefois dans la mémoire des cinéphiles nostalgiques d'un genre révolu. FILMOGRAPHIE : | |
![]() Avec Jean Gaven |
1953 : La Môme vert-de-gris de Bernard Borderie 1954 : Les femmes s'en balancent de Bernard Borderie 1954 : Pas de coup dur pour Johnny d’Émile Roussel 1954 : Les Clandestines de Raoul André 1955 : Les Assassins du dimanche d’Alex Joffé 1955 : Les pépées font la loi de Raoul André 1955 : La Soupe à la grimace de Jean Sacha 1956 : Et par ici la sortie de Willy Rozier 1957 : La Rivière des 3 jonques d’André Pergament 1957 : Le Grand Bluff de Patrice Dally 1957 : Les Aventuriers du Mékong de Jean Bastia 1958 : L'assassin sera à Tripoli (Romarei, das Mädchen mit den grünen Augen) d’Harald Reinl 1959 : Bomben auf Monte Carlo de Georg Jacoby 1959 : Y'en a marre (Ce soir, on tue) d’Yvan Govar 1959 : Chaque minute compte de Robert Bibal 1959 : Deuxième Bureau contre terroristes de Jean Stelli 1962 : Jules César, conquérant de la Gaule de Tanio Boccia 1964 : Banco à Bangkok pour OSS 117 d’André Hunebelle 1964 : L’amour de la fin du monde (Questo amore ai confini del mondo) de Giuseppe M. Scotese 1964 : Vol 272 de Jean-Jacques Vierne et Michio Koga (tv) 1966 : Carré de dames pour un as de Jacques Poitrenaud 1966 : Les Voyageurs de l'espace d’Edmond Tybo (tv) 1966 : Razzia au F.B.I. (Um null uhr schnappt di Falle zu) d’Harald Philipp 1969 : Le comte Yoster a bien l'honneur de Michael Braun (tv) 1972 : La Canne d’Arlen Papazian (tv) Filmographie de Dominique WILMS | |
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