Audrey TAUTOU
 Actrice française
Audrey Justine Tautou voit le jour le 9 août 1976 à Beaumont dans le Puy-de-Dôme, d’un père chirurgien-dentiste, Bernard Tautou, et d’une mère médecin, Évelyne Tautou, ancienne adjointe au maire de Montluçon. Audrey a été prénommée ainsi en hommage à Audrey Hepburn. Elle passe son enfance et son adolescence à Montluçon avec ses deux sœurs et son frère. On lui prête une vocation de primatologue alors qu’elle était collégienne. Elle décroche un baccalauréat scientifique avec la mention bien. Parallèlement à ses études supérieures (DEUG de lettres modernes à l’Institut catholique de Paris), elle suit une formation au Cours Florent. Elle intègre la classe libre de l’École de théâtre un an après son arrivée. Cependant, elle reste passionnée par les singes, ce qui motive certains de ses nombreux voyages et lectures.
Meilleur espoir féminin
Après quelques apparitions dans des téléfilms et des courts métrages, elle décroche son premier rôle important au cinéma à 22 ans dans le film de Tonie Marshall, Vénus Beauté (Institut). Sa prestation lui vaut la reconnaissance de la profession qui la récompense d’un César du meilleur espoir féminin en 2000. Sa carrière prend définitivement son envol lorsqu’elle incarne l’héroïne du film de Jean-Pierre Jeunet Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain. Le succès international du film, la fraîcheur candide du personnage d’Amélie, sa pétulance et sa beauté fragile vont la révéler au niveau mondial. Connue internationalement, elle est courtisée par des réalisateurs étrangers, et tourne ainsi coup sur coup avec Stephen Frears (Dirty Pretty Thing) et Amos Kollek (Happy end), mais elle revient en France à l’affiche de films choraux comme L’Auberge espagnole de Cédric Klapisch, Les Marins perdus de Claire Devers et Pas sur la bouche d’Alain Resnais.
Carrière internationale
En 2004, elle retrouve Jean-Pierre Jeunet pour la superproduction Un long dimanche de fiançailles, adaptation ambitieuse et internationale de l’œuvre éponyme de Sébastien Japrisot. Après Les Poupées russes, de Cédric Klapisch, elle s’aventure pour la première fois dans une production américaine dans Da Vinci Code, adaptation du roman de Dan Brown signée Ron Howard. Elle y incarne l’agent Sophie Neveu, aux côtés du héros incarné par Tom Hanks. En France, elle enchaîne des projets légers. Elle est dirigée par Pierre Salvadori dans les comédies romantiques Hors de prix et De vrais mensonges. Elle se diversifie avec le drame social Ensemble, c’est tout que Claude Berri adapte du best-seller d’Anna Gavalda avec Guillaume Canet, puis tient le rôle-titre de Coco avant Chanel d’Anne Fontaine.
Des rôles plus adultes
En 2010, elle se lance sur les planches, où elle joue dans Une maison de poupée d’Henrik Ibsen, mise en scène par Michel Fau. Elle s’investit dans des rôles plus adultes en jeune veuve dans La Délicatesse de Stéphane et David Foenkinos ou l’épouse disparue dans Des vents contraires de Jalil Lespert. Elle incarne le rôle-titre dans Thérèse Desqueyroux, la dernière mise en scène de Claude Miller d’après François Mauriac, tourne L’Écume des jours de Michel Gondry avec Romain Duris et retrouve la bande de Cédric Klapisch, pour Casse-tête chinois, qui conclut la trilogie amorcée en 2002. Parallèlement, elle est la maîtresse de cérémonie du Festival de Cannes 2013, succédant ainsi à l’actrice Bérénice Bejo. Elle tourne un rôle secondaire dans Microbe et Gasoil de Michel Gondry, et joue dans le drame Éternité de Tran Anh Hùng, aux côtés de Mélanie Laurent et Bérénice Bejo. Elle renoue avec le biopic en incarnant Simone Cousteau pour l’ambitieux L’Odyssée, écrit et réalisé par Jérôme Salle et participe à des comédies audacieuses comme Ouvert la nuit d’Édouard Baer ou Santa et Cie d’Alain Chabat.
Remarquable discrétion
En 2018, elle retrouve Pierre Salvadori pour un second rôle dans En liberté !. Elle est aussi au casting international de The Jesus rolls remake signé John Turturro du classique français Les Valseuses. Audrey Tautou conserve le secret et l’intimité de sa vie privée et n’apprécie guère les mondanités. Elle a été jusqu’en décembre 2008, la compagne du chanteur de variété Matthieu Chedid connu sous le pseudonyme M. Puis elle rencontre Yann Le Bourbouac’h, directeur marketing de Gaumont.


FILMOGRAPHIE :

Avec Michel Gondry
1996 : Cœur de cible de Laurent Heynemann (tv)
1997 : La vérité est un vilain défaut de Jean-Paul Salomé (tv)
1998 : Chaos technique de Laurent Zerah (tv)
1998 : Bébé boum de Marc Angelo (tv)
1998 : Vénus Beauté (Institut) de Tonie Marshall
1999 : Épouse-moi d’Harriet Marin
1999 : Voyous, voyelles de Serge Meynard
2000 : Le Libertin de Gabriel Aghion
2000 : Le Battement d’ailes du papillon de Laurent Firode
2001 : Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet
2001 : Dieu est grand, je suis toute petite de Pascale Bailly
2001 : À la folie... pas du tout de Lætitia Colombani
2001 : L'Auberge espagnole de Cédric Klapisch
2002 : Dirty Pretty Things, Loin de chez eux de Stephen Frears
2002 : Happy End d’Amos Kollek
2003 : Les Marins perdus de Claire Devers
2003 : Pas sur la bouche d’Alain Resnais
2004 : Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet
2005 : Les Poupées russes de Cédric Klapisch
2006 : Da Vinci Code de Ron Howard
2006 : Hors de prix de Pierre Salvadori
2007 : Ensemble, c'est tout de Claude Berri
2009 : Coco avant Chanel d’Anne Fontaine
2010 : De vrais mensonges de Pierre Salvadori
2011 : Des vents contraires de Jalil Lespert
2011 : La Délicatesse de Stéphane et David Foenkinos
2012 : Thérèse Desqueyroux de Claude Miller
2013 : L'Écume des jours de Michel Gondry
2013 : Casse-tête chinois de Cédric Klapisch
2015 : Microbe et Gasoil de Michel Gondry
2016 : Éternité de Tran Anh Hung
2016 : L'Odyssée de Jérôme Salle
2016 : Ouvert la nuit d’Édouard Baer
2017 : Santa et Cie d’Alain Chabat
2018 : En liberté ! de Pierre Salvadori
2018 : The Jesus Rolls (The Jesus Rolls) de John Turturro


Filmographie d'Audrey TAUTOU
 
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