![]() | Henri GENÈS | |
Acteur et chanteur français | ||
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Personnage jovial tout en rondeur, Henri Genès a distillé sa bonne humeur aussi bien dans le tour de chant, l’opérette et le théâtre. Au cinéma, il cumule près de 80 seconds rôles mais il faut bien reconnaître qu’à part quelques apparitions dans des gros succès, sa filmographie est des plus médiocres. De son vrai nom Henri Gabriel Sylvestre Génébés, Henri Genès est né à Tarbes le 3 juillet 1919. Il fait ses études au lycée de la ville et pratique le rugby. Il remporte régulièrement des concours d’amateur dans sa région natale avant de décider de devenir professionnel malgré les réticences de son père qui aurait voulu le voir devenir professeur de latin. Il participe à des spectacles de variétés avec une bande de copains à Hossegor et se fait une spécialité du comique troupier. Un comique d'opérette Remarqué par le baryton Robert Jysor, il doit retarder ses débuts par la déclaration de guerre. Il reste trois ans sous les drapeaux avant de s’installer à Paris et débuter au théâtre. Courant les cabarets, il partage l’affiche avec Bourvil et tourne son premier film avec lui, La Ferme du Pendu de Jean Dréville. Il continue à écrire des chansons comme Joséphine pour Bourvil et s’attache à un répertoire exotique avec son bel accent chantant comme La Tantina de Burgos ou Le Facteur de Santa Cruz. Il fait une tournée au Maroc et revient dans la métropole pour l’opérette Quatre jours à Paris avec Roger Nicolas. Il rencontre sa partenaire Jeannette Batti qui devient sa compagne à la ville puis son épouse en 1948. Il est remarqué dans des films musicaux avec l’orchestre de Ray Ventura comme La petite Chocolatière, Nous irons à Paris et Nous irons à Monte-Carlo et avec l’orchestre de Jacques Hélian dans Pigalle-Saint-Germain-des-Prés où débute Jeanne Moreau. Devenu un chanteur populaire, Henri Genès enchaîne les opérettes comme Monsieur Bourgogne de Francis Lopez et L’école des femmes nues d’Henri Betti, toutes deux avec Jeannette Batti. On le voit au cinéma dans Les amants de Bras-Mort de Marcello Pagliero auprès de Nicole Courcel, Au diable la vertu avec Liliane Bert, Une fille dans le soleil avec la belle italienne Myriam Bru, La reine Margot de Jean Dréville et les opérettes filmées Trois de la Canebière et Trois de la Marine auprès de Marcel Merkès. En 1958, il crée Coquin de Printemps de Guy Magenta mais, victime d’une attaque cérébrale et devenu paralysé de la face, il cède sa place à Fernand Sardou. Il reste inactif pendant cinq ans avant de revenir sur scène dans Cristobal le magnifique de Francis Lopez en 1963. Second rôle franchouillard Dès lors, Henri Genès doit se contenter de rôles épisodiques, souvent de gendarmes, de matons ou de paysans dans Allez France de Robert Dhéry ou Le Cerveau de Gérard Oury et accompagne fréquemment Louis de Funès dans Le Corniaud, la Grande Vadrouille, Le petit Baigneur, L’Avare et La Soupe aux Choux. Surtout présent dans de nombreuses opérettes (La route fleurie, Mam’zelle Nitouche, Viva Napoli auprès de Rudy Hirigoyen, C’est pas l’Pérou), incarnant Bistagne dans L’Auberge du Cheval Blanc ou le curé de Méditerranée. Il partage une nouvelle fois l’affiche avec Jeannette Batti dans les pièces Le Marché au Puces et Les Coucous. Mais devenu l’un des pilliers du cinéma franchouillard, il va illustrer le cinéma bis de beaux fleurons comme Le rallye des joyeuses de Serge Korber, Sexuellement vôtre et Embraye bidasse ça fume de Max Pécas, Sacrés gendarmes et Touche pas à mon biniou de Bernard Launois, Mon curé chez les Nudistes de Robert Thomas, Prends ta rolls et va pointer et Le Facteur de Saint-Tropez de Richard Balducci. Il obtient de bons rôles à la télévision dans Nans le Berger, Fini de rire, fillette, Allez la Rafale ! ou La Terre et le Moulin de Jacques Ertaud. Il fait ses dernières apparitions au cinéma dans Garçon de Claude Sautet, Le Provincial avec Roland Giraud et tourne son dernier film, Justinien Trouvé ou le bâtard de Dieu en 1993. Après quoi, il se retire avec son épouse Jeannette Batti. Il décède le 22 août 2005 à Saint-Cloud à l’âge de 86 ans. Henri Genès a connu un succès indiscutable tout au long d’une carrière où sa truculence du Sud-Ouest a pu s’épanouir librement. FILMOGRAPHIE : | |
![]() Avec Jeannette Batti |
1945 : La Ferme du pendu de Jean Dréville 1947 : Plume la poule de Walter Kapps 1949 : La Petite Chocolatière d’André Berthomieu 1950 : Nous irons à Paris de Jean Boyer 1950 : Pigalle-Saint-Germain-des-Prés d’André Berthomieu 1951 : Les Amants de Bras-Mort de Marcel Pagliero 1951 : Paris est toujours Paris (Parigi è sempre Parigi) de Luciano Emmer 1952 : Nous irons à Monte-Carlo de Jean Boyer 1953 : Cent francs par seconde de Jean Boyer 1953 : Une fille dans le soleil de Maurice Cam 1953 : Jeunes Mariés de Gilles Grangier 1953 : Les Détectives du dimanche de Claude Orval 1953 : Au diable la vertu de Jean Laviron 1953 : Femmes de Paris de Jean Boyer 1954 : L'Œil en coulisses d’André Berthomieu 1954 : Soirs de Paris de Jean Laviron 1954 : La Reine Margot de Jean Dréville 1955 : La Rue des bouches peintes de Robert Vernay 1956 : Trois de la Canebière de Maurice de Canonge 1956 : Ces sacrées vacances de Robert Vernay 1956 : Coup dur chez les mous de Jean Loubignac 1957 : Trois de la marine de Maurice de Canonge 1964 : Allez France ! de Robert Dhéry 1965 : Le Corniaud de Gérard Oury 1966 : La Grande Vadrouille de Gérard Oury 1967 : Le Petit Baigneur de Robert Dhéry 1969 : Le Cerveau de Gérard Oury 1969 : Les Gros Malins de Raymond Leboursier 1970 : L'homme qui vient de la nuit de Jean-Claude Dague 1974 : En grandes pompes d’André Teisseire 1974 : Le Rallye des joyeuses de Serge Korber 1974 : Sexuellement vôtre de Max Pécas 1975 : Le Pied ! de Pierre Unia 1977 : L'Animal de Claude Zidi 1978 : Ça va pas la tête de Raphaël Delpard 1978 : Embraye bidasse, ça fume de Max Pécas 1978 : Artignosse à Paris de Jacques Soumet (cm) 1979 : Le Gendarme et les Extra-terrestres de Jean Girault 1980 : L'Avare de Jean Girault et Louis de Funès 1980 : Sacrés gendarmes de Bernard Launois 1980 : Touch' pas à mon biniou de Bernard Launois 1981 : Prends ta rolls et va pointer de Richard Balducci 1981 : La Soupe aux choux de Jean Girault 1982 : Mon curé chez les nudistes de Robert Thomas 1983 : Le Braconnierde Dieu de Jean-Pierre Darras 1983 : Vive la sociale ! de Gérard Mordillat 1983 : Garçon ! de Claude Sautet 1985 : Le Facteur de Saint-Tropez de Richard Balducci 1985 : Y'a pas le feu... de Richard Balducci 1990 : La Fille des collines de Robin Davis 1990 : Le Provincial de Christian Gion 1991 : L'écrou de Jean-Pierre Vedel (mm) 1993 : Justinien Trouvé ou le Bâtard de Dieu de Christian Fechner Télévision : 1966 : L'Amour en papier de François Chatel 1967 : Un Fauve pour le week-end de Jean Laviron 1974 : Nans le berger de Roland-Bernard 1977 : La Lune papa de Jean-Paul Carrère 1977 : Allez la rafale ! de Yannick Andréi 1979 : Le Facteur de Fontcabrette de Roland-Bernard 1981 : Anthelme Collet, le brigand gentilhomme de Jean-Paul Carrère 1981 : Les Amours des années folles, Un mort tout neuf de Stéphane Bertin 1981 : Fini de rire, fillette d’Edmond Tiborovsky 1982 : Paris-Saint-Lazare de Marco Pico 1984 : L'Ami d’enfance de Maigret de Stéphane Bertin (série) 1984 : La Terre et le Moulin de Jacques Ertaud 1986 : Madame & ses flics de Roland-Bernard 1987 : L’amour fait fleurir les fleurs (Liebe laßt Blumen blühen) de Marco Serafini Filmographie d'Henri GENÈS |
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