![]() | Jacques GAMBLIN | |
Acteur français | ||
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Jacques Gamblin réussit un beau mélange de candeur naïve, d'insolite excentricité, de perversité, d'humanité et de tendresse le hissant parmi les acteurs indispensables au cinéma français. Jacques Gamblin, naît le 16 novembre 1957 à Granville, petite station balnéaire normande de la baie du mont Saint-Michel. Ses parents Jacqueline Grosse et Jean Gamblin se rencontrent alors que son père est vendeur à la quincaillerie familiale de son grand-père maternel Jean Grosse. A l'origine, Jacques Gamblin ne se destine pas au métier d'acteur. Lors d'un court stage de théâtre en été, qu'il suit à 17 ans pour devenir moniteur de colonie de vacances, il rencontre Hubert Lenoir, directeur du Théâtre du Totem installé à Saint-Brieuc. Ce dernier propose à Jacques Gamblin de le former et d'entrer dans la compagnie comme technicien. Après deux ans de ce travail, il passe de l'autre côté de la rampe et devient comédien. Il arrête un an plus tard et commence une formation de menuisier qu'il interrompt pour retourner jouer dans la compagnie qu'il quitte après avoir interprété trois ou quatre créations. Il travaille au Théâtre de l'Instant à Brest comme régisseur puis au Théâtre des Amandiers à Nanterre où Jacques est repéré par Claude Yersin et engagé comme permanent à la Comédie de Caen où il joue L'étang Gris de Daniel Besnehard et La Double Inconstance de Marivaux. Un registre varié Il débute au cinéma en 1988 dans Périgord noir de Nicolas Ribowski, puis enchaîne les petits rôles chez Claude Lelouch (Il y a des jours... et des lunes, La Belle histoire), Robert Guédiguian (À la vie, à la mort !) et Laurent Bénégui (Au petit Marguery). Mais ce n'est qu'en 1996, avec le succès de Pédale douce, que le public découvre véritablement le comédien, grimé en homme d'affaires homosexuel et strip-teaseur, une prestation qui lui vaut une nomination pour le César du Meilleur second rôle masculin. Ne se laissant pas cantonner dans un registre comique, Gamblin multiplie les tournages sous la direction de grands cinéastes comme Claude Chabrol (Au cour du mensonge), Jean Becker (Les Enfants du marais) ou Bertrand Tavernier qui lui offre le premier rôle de Laissez-passer et Philippe Lioret (Tenue correcte exigée, Mademoiselle aux côtés de Sandrine Bonnaire). Fort de cette consécration, l'acteur alterne petites productions, comme le troublant Carnages ou l'intimiste 25° en hiver et projets plus ambitieux tels que le polar À la petite semaine de Sam Karmann ou l'adaptation ciné des Brigades du Tigre où il incarne Jules Bonnot. Après avoir de nouveau collaboré avec Bertrand Tavernier pour Holy Lola, récit initiatique sur les affres de l'adoption à l'étranger, Jacques Gamblin dévoile sa sensibilité de père de famille (il a une fille née le 16 juin 1997) dans des films aussi divers que Les Irréductibles, Nos retrouvailles et Le Premier jour du reste de ta vie. Son charme est également exploité à l'écran par Isabelle Mergault, qui en fait l'amant de Michèle Laroque dans Enfin veuve, tandis que Claude Chabrol le plonge dans l'atmosphère tendue de son polar Bellamy aux côtés de Gérard Depardieu et Clovis Cornillac. Des choix calculés Sa décontraction et son naturel lui permettent d'être aussi bien un sympathisant de Lionel Jospin dans le césarisé Le Nom des gens, un adepte du cerf-volant dans Ni à vendre, ni à louer, un flic expérimenté et solitaire, à la mine patibulaire, traquant un tueur en série (Lambert Wilson) dans l'inquiétant À l'aveugle, aux prises avec un redoutable gangster dans Le Jour attendra et un policier aidant la famille Halimi confrontée au gang des barbares dans 24 jours. L'acteur livre une performance aussi physique qu'émouvante dans De toutes nos forces où il aide son fils paraplégique à accomplir un triathlon. Il revient le plus souvent à la comédie comme dans Week-ends où il quitte sa compagne Karin Viard ou Père-Fils Thérapie où il entreprend un stage de réconciliation pour tenter un ultime rapprochement avec son fils. Véritable homme-orchestre, Jacques Gamblin est l'auteur de plusieurs pièces de théâtre comme Quincaillerie et Le Toucher de la hanche. FILMOGRAPHIE : | |
![]() Avec Claude Chabrol |
1985 : Train d'enfer de Roger Hanin 1986 : L'Été 36 d'Yves Robert 1988 : Périgord noir de Nicolas Ribowski 1989 : Il y a des jours... et des lunes de Claude Lelouch 1990 : Le Vagabond des mers de José Varela (tv) 1991 : Années de plumes, années de plomb de Nicolas Ribowski 1992 : La Belle Histoire de Claude Lelouch 1992 : Fausto de Rémy Duchemin 1992 : C'est mon histoire, présumé coupable de Pierre Joassin (tv) 1992 : La Femme à abattre de Guy Pinon 1993 : Tout ça... pour ça ! de Claude Lelouch 1993 : Les Braqueuses de Jean-Paul Salomé 1994 : Au petit Marguery de Laurent Bénégui 1994 : Couchettes express de Luc Béraud (tv) 1994 : Les Brouches d'Alain Tasma (tv) 1995 : À la vie, à la mort ! de Robert Guédiguian 1995 : Les Misérables de Claude Lelouch 1995 : Mon homme de Bertrand Blier 1995 : Pédale douce de Gabriel Aghion 1995 : Une histoire d'amour à la con d'Henri-Paul Korchia 1996 : Les Clients d'Avrenos de Philippe Venault (tv) 1996 : Tenue correcte exigée de Philippe Lioret 1996 : La Bougeotte de Jean-Claude Morin et Marie-France Briselance (tv) 1997 : Kanzo-sensei de Shohei Imamura 1997 : Mauvais Genre de Laurent Bénégui 1998 : Au cour du mensonge de Claude Chabrol 1999 : Les Enfants du marais de Jean Becker 2000 : Bella ciao de Stéphane Giusti 2000 : Mademoiselle de Philippe Lioret 2001 : Carnages de Delphine Gleize 2001 : Laissez-passer de Bertrand Tavernier 2002 : À la petite semaine de Sam Karmann 2002 : Dissonances de Jérôme Cornuau (tv) 2003 : 25 Degrés en hiver de Stéphane Vuillet 2003 : Les Clefs de bagnole de Laurent Baffie 2003 : Dissonances de Jérôme Cornuau 2004 : Le Voyageur sans bagage de Pierre Boutron (tv) 2004 : Holy Lola de Bertrand Tavernier 2005 : L'Enfer de Danis Tanovic 2006 : Serko de Joël Farges 2006 : Les Brigades du Tigre de Jérôme Cornuau 2006 : Les Irréductibles de Renaud Bertrand 2007 : Fragile(s) de Martin Valente 2007 : Les Oubliées d'Hervé Hadmar (tv) 2007 : Nos retrouvailles de David Oelhoffen 2008 : Enfin veuve d'Isabelle Mergault 2008 : Le Premier Jour du reste de ta vie de Rémi Bezançon 2009 : Bellamy de Claude Chabrol 2010 : Nous trois de Renaud Bertrand 2010 : Le Nom des gens de Michel Leclerc 2011 : L'Infiltré de Giacomo Battiato (tv) 2011 : Ni à vendre ni à louer de Pascal Rabaté 2011 : Une vie française de Jean-Pierre Sinapi (tv) 2011 : Le Premier Homme de Gianni Amelio 2012 : À l'aveugle de Xavier Palud 2013 : Le jour attendra d'Edgar Marie 2014 : De toutes nos forces de Nils Tavernier 2014 : Week-ends d'Anne Villacèque 2014 : 24 jours d'Alexandre Arcady 2014 : Hippocrate de Thomas Lilti 2016 : Père fils thérapie ! d'Émile Gaudreault 2018 : L'Incroyable Histoire du facteur Cheval de Nils Tavernier 2018 : On sourit pour la photo de François Uzan 2018 : LeTigre et le Président de Jean-Marc Peyrefitte 2023 : L'homme debout de Florence Vignon Filmographie de Jacques GAMBLIN | |
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