Marianne BASLER
	Actrice suisse
	De nationalité suisse mais née en Belgique, Marianne Basler aime les roles complexes parce que selon ses dires, sinon elle s'ennuie. Marianne a vu le jour à Bruxelles le 9 mars 1964. Elle grandit dans une famille de bourgeois universitaires, père médecin et mère avocate originaires de Suisse et poursuit ses études à l'Athénée royal d'Uccle où elle fait la rencontre d'Alain Leempoel, à qui elle donne alors la réplique dans la pièce de l'école, puis étudie l'histoire de l'art à l'université libre de Bruxelles. Marianne obtient à 21 ans un Prix d'interprétation au Conservatoire de Bruxelles avant de s'installer à Paris. Elle suit ensuite la formation continue de l'atelier scénario de la Fémis et s'installe à Paris. Révélée par Paul Vecchiali Elle apparaît à l'écran pour la toute première fois dans Meurtres à domicile en 1981. Très vite, les rôles s'enchaînent et elle est remarquée en jeune anarchiste dans La Femme publique d'Andrzej Zulawski. Sollicitée pour les bons films comme pour les œuvres les plus discutées, les années quatre-vingt se révèlent très fructueuses pour l'actrice. Encore un rôle assez court dans Trois hommes et un couffin de Coline Serreau en 1985, puis Marianne Basler est engagée la même année pour interpréter le personnage éponyme de Rosa la Rose de Paul Vecchiali. Remarquée grâce à ce rôle de prostituée au grand cour, sa carrière décolle. Elle est même nominée pour le César du meilleur espoir féminin. Marianne Basler obtient la reconnaissance de la profession en 1987 avec Les Noces barbares de Marion Hänsel où elle interprète une mère indigne dans la belle et sulfureuse adaptation du best-seller de Yann Quéfélec. Films en costumes A la fin des années 80, elle abandonne les rôles de marginales pour enchaîner des films historiques en costumes, de La Révolution française de Robert Enrico et Richard T. Heffron où elle incarne Gabrielle Danton à Marquise de Véra Belmont où elle est Madame en passant par Dames galantes de Jean-Charles Tacchella où elle est Marguerite de France qui soutient Brantôme incarné par Richard Bohringer pour réaliser son œuvre libertine. Elle s'essaie à la réalisation de courts métrages comme Comédie d'un soir ou Peut-être si j'en ai envie. En 1992, Marianne a un enfant puis un autre. Pour conjuguer maternité et comédie, elle s'arrange comme elle peut. Elle se tourne vers la télévision, et comptabilise plus d'une quarantaine de rôles. Elle se montre surtout à son aise dans les polars de Serge Meynard comme Le Sang du Renard ou Le Danger d'aimer, en machiavélique mère autoritaire de Aux Champs d'Olivier Schatzky chez Maupassant ou en épouvantable tantine de La Joie de vivre que Jean-Pierre Améris adapte de Zola. Elle apparaît dans de nombreuses séries comme RIS police scientifique, Boulevard du palais, Mongeville ou Crime à Biot toujours dans un registre de mauvaises femmes. Elle double également de nombreux personnages de films. Tout-terrain, elle oscille entre cinéma et théâtre et multiplie les prix ainsi que les nominations aux Molières. Elle rencontre le metteur en scène Jacques Lassalle, ex-administrateur du Français qui lui donne des rôles magnifiques. Son répertoire va de Giraudoux (La guerre de Troie n'aura pas lieu), Molière (L'étourdi), Françoise Dorin (L'intoxe) ou Georges Sion (La Matrone d'Éphèse). En 2021, elle est nommée Officier de l'ordre des Arts et des Lettres. Dans le même temps, sa carrière cinématographique se tarit tandis qu'elle accumule les succès pour la télévision et le théâtre. Elle réalise en 2008 Monsieur X, où elle partage l'affiche avec son compagnon de longue date l'acteur et metteur en scène Jean-Philippe Puymartin. Avec Rivette et Mocky Elle revient en haut de l'affiche grâce à Va savoir de Jacques Rivette en 2001 puis Va, petite ! d'Alain Guesnier auprès de Laurent Lucas. Elle s'autorise des petits rôles de prestige comme la Reine dans Minuit à Paris de Woody Allen, Rosa dans Retour à Mayerling où elle retrouve son réalisateur fétiche Paul Vecchiali, Lucienne dans Yves Saint-Laurent de Jalil Lespert avec Pierre Niney et Violaine Gallois dans Rouges étaient les lilas de Jean-Pierre Mocky qui l'avait dirigée dans Vidange. Elle s'amuse avec Vincent Pérez à faire visiter leur pays d'origine dans Bienvenue en Suisse. Si son talent aurait du lui permettre de briller d'avantage, Marianne Basler reste une des professionnelles les plus respectées offrant toujours l'excellence dans toutes ses créations. FILMOGRAPHIE :
Avec Jacques Rivette	1982 : Meurtres à domicile de Marc Lobet 1983 : Les parents ne sont pas simples cette année de Marcel Jullian 1983 : La Femme publique d'Andrzej Zulawski 1984 : Le Mystère Alexina de René Féret 1985 : L'amour propre ne le reste jamais très longtemps de Martin Veyron 1985 : Trois hommes et un couffin de Coline Serreau 1986 : Rosa la rose, fille publique de Paul Vecchiali 1986 : Le Beauf d'Yves Amoureux 1987 : Tant qu'il y aura des femmes de Didier Kaminka 1987 : Les Noces barbares de Marion Hänsel 1987 : Contrainte par corps de Serge Leroy 1988 : A Soldier's Tale de Larry Parr 1988 : La Soule de Michel Sibra 1989 : La Révolution française de Robert Enrico et Richard T. Heffron 1990 : Dames galantes de Jean-Charles Tacchella 1990 : Outremer de Brigitte Roüan 1991 : Le Prix d'une vie (Comprarsi la vita) de Domenico Campana 1991 : Eline Vere de Harry Kümel 1991 : Blanc d'ébène de Cheik Doukouré 1993 : L'Ordre du jour de Michel Khleifi 1994 : Farinelli (Farinelli, il castrato) de Gérard Corbiau 1997 : Marquise de Véra Belmont 1998 : Vidange de Jean-Pierre Mocky 2001 : Va savoir de Jacques Rivette 2002 : Va, petite ! d'Alain Guesnier 2002 : La Boîte magique de Ridha Behi 2004 : Un fils sans histoire de Daniel Vigne 2004 : Bienvenue en Suisse de Léa Fazer 2005 : Fantômes (Gespenster) de Christian Petzold 2007 : Les Diablesses d'Harry Cleven 2009 : Sans rancune ! d'Yves Hanchar 2009 : Réfractaire de Nicolas Steil 2011 : Minuit à Paris (Midnight In Paris) de Woody Allen 2011 : La Fin du silence de Roland Edzard 2011 : Retour à Mayerling de Paul Vecchiali 2014 : Yves Saint Laurent de Jalil Lespert 2015 : Un père coupable de Caroline Huppert 2016 : Le Cancre de Paul Vecchiali 2016 : L'Âme du tigre de François Yang 2016 : Rouges étaient les lilas de Jean-Pierre Mocky 2017 : Les Sept Déserteurs ou la guerre en vrac de Paul Vecchiali 2018 : Train de vies ou les voyages d'Angélique de Paul Vecchiali 2018 : Amanda de Mikhael Hers 2020 : Un soupçon d'amour de Paul Vecchiali 2023 : Jeanne du Barry de Maïwenn 2024 : Vas-tu renoncer ? de Stéphane Breton Pour la télévision : 1986 : À titre posthume de Paul Vecchiali 1987 : Maigret chez le ministre de Louis Grospierre 1987 : Le Cimetière des durs de Yvan Butler 1990 : Le Blé en herbe de Serge Meynard 1991 : L'Impure de Paul Vecchiali 1992 : La Peur de Daniel Vigne 1995 : Le Chagrin des Belges de Claude Goretta 1996 : La poupée qui tue de Bruno Gantillon 1996 : Le Sang du renard de Serge Meynard 1996 : Cour de cible de Laurent Heynemann 1998 : Le Danger d'aimer de Serge Meynard 1999 : Maigret, Madame Quatre et ses enfants de Philippe Bérenger 1999 : La Femme de plume de Chantal Picault 2000 : On n'a qu'une vie de Jacques Deray 2000 : Julien l'apprenti de Jacques Otmezguine 2002 : L'Année des grandes filles de Jacques Renard 2002 : L'Enfant des lumières de Daniel Vigne 2003 : L'Île Atlantique de Gérard Mordillat 2008 : A.D. La guerre de l'ombre de Laurence Katrian 2008 : Aux champs d'Olivier Schatzky 2008 : Le Sanglot des anges de Jacques Otmezguine 2008 : Un souvenir de Jacques Renard 2009 : À tort ou à raison de Pierre Joassin 2009 : Un viol de Marion Sarraut 2009 : Comme un mauvais souvenir d'André Chandelle 2011 : Faux coupable de Didier Le Pêcheur 2012 : À tort ou à raison d'Alain Brunard 2012 : La Joie de vivre de Jean-Pierre Améris 2014 : Dame d'atout de Alexis Lecaye et Camille Bordes-Resnais 2014 : Le Premier Été de Marion Sarraut 2018 : Les Michetonneuses d'Olivier Doran 2019 : Les Enfants du secret de David Morley 2021 : Crime à Biot de Christophe Douchand 2024 : Anthracite de Maxime Barthélémy Filmographie de Marianne BASLER
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